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Category: Cyclone Guadeloupe

La fin d’une saison cyclonique très active

Si le 30 novembre correspond à la date officielle de la fin de la saison cyclonique, il ne s’agit, en réalité, que d’un marqueur établit en fonction de la moyenne des observations.
Pour autant, dans un passé récent, cinq ouragans se sont déjà formés, dans l’Atlantique Nord, au-delà du 25 novembre ; le plus récent d’entre eux est Epsilon, survenu en 2005.
D’ailleurs, la saison 2005, qui constituait jusqu’alors une référence, en terme de records, verra 2020 la supplanter, dans un certain nombre de domaines. 
 

Une saison cyclonique 2020 particulièrement active

Parlons d’abord du record de précocité : la tempête tropicale Cristobal, le 3ème phénomène de l’année, s’est formée le 2 juin ; elle a donc détrôné Colin qui, en 2016, était apparu le 5 juin.   
Autre record : celui du nombre de phénomènes nommés, soit 30 à ce jour. On a ainsi assisté, pour la deuxième fois de l’histoire, au dépassement de liste préétablie de prénoms et à l’utilisation de l’alphabet grec. Cela, dès le 18 septembre, avec la tempête Alpha. Seule la saison 2005 avait fait l’objet d’une telle disposition ; on avait enregistré, cette année-là, 28 phénomènes. Le record précédent datait de 1933.   
 

13 ouragans dont 6 majeurs

Au total, on a dénombré, en 2020, 13 ouragans, dont 6 majeurs.
Deux d’entre eux ont notamment rythmé ce mois de novembre : Eta, qui atteindra la catégorie 4 (échelle de Saphir Simpson) et Iota, qui sera classé à l’échelle 5. Du jamais vu. 
Ces systèmes ont, fort heureusement, épargnés les Petites Antilles.

N’oublions pas, tout de même, les nombreux épisodes de pluies diluviennes, notamment celles associées à l’onde tropicale 48, qui se sont abattues sur la Guadeloupe, la Martinique, Saint-Martin et Saint-Barthélemy, dans la nuit du 6 au 7 novembre.

 

A propos de ce phénomène, l’onde tropicale 48, qui a laissé des traces, puisqu’il a provoqué de nombreuses inondations et d’importants glissements de terrains, un bilan de Météo France fait apparaitre, en Martinique, des cumuls historiques, proches de ceux enregistrés lors du passage d’un cyclone. Près de 100 mm d’eau sont tombées en une heure, dans le Nord du pays.
Un bilan que vous pouvez consulter en cliquant ici.

Venons-en aux prévisions, pour la fin de l’année, période de transition qui nous amène au carême. Elles tablent sur une pluviométrie excédentaire, notamment pour la Guadeloupe. Pour en savoir davantage, cliquer ici.
La vigilance jaune du week-end dernier en est une illustration…
 

Pour aller plus loin

Envie de creuser la question ? L’université de l’Etat du Colorado a produit un document chiffré, quant aux phénomènes cycloniques répertoriés sur l’ensemble du globe, dans chaque bassin. 
Cliquer ici, pour le consulter. 

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La liste des prénoms choisis pour la saison cyclonique 2020 est officiellement épuisée, place à l’alphabet grec

La liste des prénoms choisi pour la saison cyclonique de l’année 2020 est officiellement épuisée. Depuis l’apparition des derniers phénomènes, et de celle de la tempête tropicale Wilfried, plus précisément. Cela n’était pas arrivé depuis 2005, qui reste l’une des années record. 
Les tempêtes sont désormais nommées d’apprès les lettres de l’alphabet grec. Après la naissance d’Alpha, la tempête Beta a déjà vu le jour. 
 

Une histoire de prénoms

Très tôt, les hommes ont eu besoin de différencier chaque événement du précédent. Au début du XIXe siècle, les ouragans qui frappaient les îles espagnoles des Caraïbes étaient nommés selon le saint patron du jour indique Météo France. Ainsi, Porto Rico par exemple, a connu l’ouragan Santa Ana, le 26 juillet 1825, ou le San Felipe, en 1876. Ce dernier nom sera d’ailleurs utilisé à nouveau en 1928, lors du Grand ouragan, phénomène dévastateur, qui toucha également la Guadeloupe, faisant près de 1 300 morts, dans notre archipel. 
Au début du XXe siècle, un météorologiste australien, Clement Wragge, choisit de nommer les cyclones de nommer les cyclones de sa région, de prénoms de femmes ou de personnalités politiques qu’il n’appréciait pas. 
Puis, l’armée américaine baptise les cyclones grâce à l’alphabet international des transmissions (alpha, bravo, charlie, delta…). En 1953, les prénoms ne sont que féminins, souvent en hommage à une épouse ou une petite amie de soldats de l’US Air Force ou de la Navy, qui choisissent ce mode de nomination. 
Mais, dans les années 70, des associations féministes protestent contre ce procédé qui associe des événements tragiques à des prénoms de femmes. Elles obtiennent gain de cause. Depuis, on alterne prénom masculin et prénom féminin. 
 

21 prénoms chaque année

Les prénoms sont des prénoms anglais, espagnols ou français, selon un principe simple : les années paires débutent par un prénom masculin et impaires par un prénom féminin. Mais les lettres Q et U ne sont jamais utilisées. Cela fait donc 21 prénoms.
Les listes sont également reprises. Les années 1994 et 2000 ont la même. Seule précaution, lors d’ouragans particulièrement graves, le prénom disparaît de la liste, pour éviter de choquer les populations, qui peuvent être traumatisées, par le passage de ce phénomène. 
 

2005 et 2020, années record 

Et comme c’est le cas cette année, quand la liste des 21 prénoms est épuisée, on passe à l’alphabet grec. La première fois qu’il fut utilisé, c’était en 2005, une année particulièrement active, avec 28 cyclones et 15 ouragans*. La liste se terminant avec Wilma, née à la mi-octobre, la procédure prévue dans un tel cas de figure fut appliquée. Ainsi, Alpha, Beta, Gamma, Delta, Epsilon et Zeta furent des cyclones en fin de saison.
En 2020, avec la naissance de la tempête tropicale Wilfried, entre l’Afrique et les Antilles, c’est l’ensemble de la liste prédéfinie des prénoms pour 2020 a été épuisée. Depuis, deux autres tempêtes ont vu le jour : Alpha et Beta. 
 

Les petites dernières, Alpha et Beta

La tempête subtropicale Alpha, avec des vents de 50 km/h et des rafales de 60 km/h se situe dans le nord du bassin atlantique. Selon Météo France, c’est un petit système qui se déplace vers le nord­est à 28 km/h, qui, en circulant dans les terres du Portugal, devrait rapidement se dissiper. 

Tempête Alpha

©Météo France

Beta, tempête tropicale, est positionnée au sud-­ouest du Golfe du Mexique. Elle de déplace vers le nord-nord-est, à 15 km/h et devrait ensuite virer au nord, pour atterrir sur les côtes américaines, la semaine prochaine. Rencontrant des conditions environnementales favorables, elle devrait s’intensifier et atteindre le stade ouragan, dans les prochains jours, sans trajectoire précise, pour l’heure. 

Tempête BETA

©Météo France

La date de fin de la saison cyclonique 2020 est le 30 novembre. 

*La différence entre ouragan, cyclone et typhon

Selon Météo France, les termes typhon, ouragan et cyclone tropical recouvrent tous les trois la même réalité : ils désignent un phénomène tourbillonnaire des régions tropicales (entre 30°N et 30°S) accompagnés de vents dont la vitesse est supérieure ou égale à 64 nœuds c'est-à-dire 118 km/h ( soit une force 12 sur l'échelle de Beaufort).

La désignation adoptée dépend simplement de l'endroit du globe où se produit le phénomène.
Le terme cyclone ou cyclone tropical est réservé à l'océan Indien et au Pacifique sud. On parle en revanche d'ouragan en Atlantique nord et dans le Pacifique nord-est et enfin de typhon dans le Pacifique nord-ouest.
 

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Il y a 31 ans, le cyclone Hugo ravageait la Guadeloupe

Dans la nuit du 16  au 17 septembre 1989, l’œil d’Hugo, ouragan de classe 4, traversait l’archipel de la Guadeloupe. Le phénomène a dévasté le territoire et fait 11 morts…

Nadine Fadel

Hugo le Terrible

D’abord l’île de la Désirade, puis la commune de Saint-François… l’oeil du cyclone Hugo, autour duquel les vents sont les plus dévastateurs, a traversé la Grande-Terre, puis est passé au-dessus de Saint-Rose.

C’était la nuit du 16 au 17 septembre 1989 et, 31 ans après, tous ceux qui ont vécu cet évènement, s’en souviennent, parfois avec frayeur, voire de la tristesse.

Ce jour-là, nombreux sont ceux qui ont tout perdu : maison, biens personnels, etc.

La Guadeloupe, le lendemain, était méconnaissable, sa nature habituellement luxuriante a été ravagée par les eaux et les vents violents, dont les rafales ont soufflé à plus de 300 km/h. L’archipel était un tas de ruines éventrées et privées de toitures, jonché de détritus de toutes sortes.

Hugo fut l’un des plus violents cyclones tropicaux qu’aient connu les Antilles.

Voici un reportage tourné au lendemain du passage du cyclone Hugo, sur la Guadeloupe. Parmi les témoins, vous reconnaîtrez Dominique Larifla député-maire de Petit-Bourg et Ernest Moutoussamy, député-maire de Saint-François, à l’époque :

©guadeloupe

Bilan catastrophique

Hagarde, la population a été confrontée à une réalité apocalyptique : en l’espace d’une nuit, 25 000 personnes se sont retrouvées sans abri, 35 000 étaient sinistrées, 107 ont été blessées. Hugo aurait tué 11 personnes (les sources divergeaient sur ce point) ; un bilan humain qui s’est alourdi, quand 9 personnes sont mortes, dans le crash d’un hélicoptère de secours, le sur-lendemain, après avoir décollé de la Désirade.

L’économie a aussi payé un lourd tribut à cet épisode : le secteur agricole était à terre, des milliers d’entreprises étaient sinistrées, l’eau et l’électricité ont fait défaut.

Seul l’exemplaire élan de solidarité, au sein de l’archipel et venant du reste de la France a permis à la Guadeloupe de se relever, au fil de plusieurs mois, voire de plusieurs années.

Récit de cet évènement hors du commun, par Steeve Prudent :

Steeve Prudent/ micro 1ère – cyclone Hugo


Pour aller plus loin

En cliquant ici, vous accéderez à plusieurs sujets d’archives que Guadeloupe La 1ère a consacrés aux évènements liés à Hugo.

Par ailleurs, dans leur Atlas des cyclones de la Guadeloupe, François Borel, Roland Mazurie et Jean-Claude Huc, membres de l’Amicale des Ouragans, proposent de (re)découvrir le phénomène Hugo, sous toutes ces facettes. Une documentation riche, à consulter en cliquant là.

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La Guadeloupe à nouveau en vigilance jaune pour fortes pluies et orages, en raison du passage proche de l’ouragan Teddy

Une zone pluvio-orageuse indirectement liée au cyclone “Teddy ” affecte l’archipel de la Guadeloupe. Ce système se conjugue avec la panne d’alizé qui s’installe progressivement au fil des heures. La trajectoire prévue le fait passer bien au large des Petites Antilles qui ne seront pas impactées directement.
 

Prévisions

Malgré une accalmie relative des averses qui ont touchées la Guadeloupe ce matin, le temps reste nuageux et humide. Les averses devraient reprendre en mi-journée avec la mise en place d’une panne d’Alizé, propice aux brises de mer donc aux fortes pluies localement orageuses. Le risque concerne toutes les îles de l’Archipel. Il est plus important sur la Basse-Terre, notamment en côte sous le vent, sur le relief ainsi que sur les culs de sac. La prudence est de mise notamment en montagne.

Données observées
Ce matin en 3 heures il est tombé déjà :
39mm à Sofaïa
25mm à la Désirade
42mm à Port Louis
17mm aux Abymes
24mm à Deshaies
 

Trajectoire de l’ouragan Teddy

Le phénomène Teddy se situe à environ 950km à l’Est des petites Antilles. Il se déplace vers le Nord­-ouest à 19 km/h contraint par une dorsale sur le proche Atlantique. 
Cette trajectoire devrait perdurer jusqu’en fin de semaine. 
Les conditions environnementales semblent propices à une intensification progressive au cours des 48 
prochaines heures. Malgré un faible cisaillement de sud­ouest et un asséchement relatif en moyenne 
troposphère, Teddy devrait devenir un ouragan majeur d’ici ce soir ou vendredi.

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Mauvais temps en perspective, la Guadeloupe placée en vigilance jaune pour fortes pluies et orages

A la faveur d’un régime d’alizé particulièrement faible conjugué à un regain d’humidité apportée par la tempête Tropicale Paulette, dont le centre est situé à plus de 1 200 km de nos côtes, des développements nuageux vont se former engendrant une forte activité pluvieuse. En conséquence, la vigilance jaune pour fortes pluies et orages a été déclenchée en Guadeloupe.
 

Les prévisions

Dès la mi-journée et durant une bonne partie de l’après-midi, des nuages bourgeonnants de plus en plus menaçants vont se former et engendrer localement des averses fortes voire orageuses, avec comme conséquences de forts cumuls de pluie en peu de temps. Peu de communes de notre département sont épargnées par ce risque de fortes pluies. Les zones de relief et proches des mornes, aussi bien côté Grande-Terre que côté Basse-Terre seront principalement concernées.
Durant les trois prochaines heures, les averses seront localement fortes notamment sur la région pointoise et abymienne avec une préférence pour les Grands-Fonds, les communes de Petit-Canal et Port-Louis et la côte sous-le-vent ainsi qu’une partie du Nord et du Sud de la Basse-Terre.

Selon Météo France, la fin de l’épisode est prévu ce vendredi 11 septembre, en fin d’après-midi.

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Les phénomènes météorologiques se multiplient dans l’Atlantique

Ça se bouscule actuellement dans l’atlantique Nord et dans le bassin Caraïbe ; Le National Hurricane Center, le NHC suit l’évolution de 6 phénomènes dont deux tempêtes tropicales René et Paulette.
Deux systèmes qui ne toucheront pas les petites Antilles, même si les bandes spiralées associées à Paulette ont poussé les services de météo France à nous placer à la mi-journée en vigilance Jaune pour Forte pluies et orages.
L’inquiétude est surtout alimentée actuellement par l’onde tropicale n°95. Elle est encore loin mais sous surveillance accrue.

Tempêtes tropicales René, Paulette 11/09/2020

©NHC

 

L’onde tropicale n°95, bientôt tempête tropicale ?

L’onde en question est encore au large des côtes africaines, et actuellement située au sud de l’archipel du Cap Vert.
Le système n’est pour le moment pas encore organisé et se résume à une large masse de pluies abondantes et d’orages, mais le NHC table sur un renforcement en tempête tropicale dans les prochains jours. Les experts américains estiment qu’elle a 70% de chance de le faire dans les prochaines 48 heures et 90% de chance dans les 5 prochains jours.
Le système pourrait profiter des conditions actuelles qui sont très favorables à son organisation : température élevée de la surface de l’océan et le phénomène El Nina extrêmement actif dans le bassin Pacifique et dont on sait désormais qu’il favorise les développements cyclonique en Atlantique.

Les prochaines 48 heures seront donc décisives. La vigilance et l’anticipation plus que jamais de rigueur d’autant plus, dans cette période troublée par la pandémie et les restrictions qui lui sont associées.  
A plus court terme, les Antilles Françaises Guadeloupe et Martinique ont été placé en vigilance jaune pour fortes pluies et orages. Ce sont les bandes spiralées associées à la tempête tropicale Paulette qui en sont à l’origine. Là encore, la plus grande prudence est de mise… notamment si vous empruntez la route dans les prochaines heures.
 

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Tempête Laura : la Guadeloupe en vigilance orange pour fortes pluies et orages

Météo France a revu, à la hausse, le niveau de vigilance, en Guadeloupe, alors que la tempête tropicale Laura s’apprête à aborder l’arc antillais. La trajectoire du phénomène s’est légèrement infléchie et passera plus près de l’archipel qu’initialement prévu.

 

Journée difficile par endroit

La tempête tropicale Laura a d’ores et déjà généré de conséquentes précipitations, accompagnées d’orages, dans l’archipel guadeloupéen, au cours de la journée : 15 mm de pluies ont été relevés à Grand-Bourg de Marie-Galante, 17 mm à Deshauteurs/Sainte-Anne, 30 mm à la Citerne et 67 mm (dont 60 en une heure) à Gros-Morne/Dolé, du côté de Goubeyre. Les plus fortes averses et cumuls de pluie ont touché Trois-Rivières et, localement, Gourbeyre et Vieux-Fort.

 

Nuit agitée annoncée

Mais c’est durant la nuit prochaine, que les plus gros effets sont attendus.

Si bien qu’en cette fin d’après-midi, Météo France Antilles-Guyane a placé nos îles en vigilance orange, pour fortes pluies et orages.

Il est donc demandé à la population de se montrer très vigilante.

A 17h00, le phénomène se trouvait à environ 60 kilomètres au Nord de la Grande Vigie, à Anse-Bertrand. Laura se déplace vers l’Ouest, à 30 km/h.

 

Les prévisions

Selon Météo France :

  • Après les fortes averses orageuses de ce matin, puis la longue accalmie, le retour des précipitations est attendu pour cette nuit. Les cumuls devraient être compris entre 60 et 80 mm. Demain matin, le risque de fortes averses orageuses perdurera. L’amélioration des conditions météorologiques est attendue à partir de la mi-journée, voire en soirée, ce samedi 22 août.
  • Le vent va se renforcer, de Sud à Sud-Est, également durant la nuit, avec des rafales de 60 à 80 km/h sous averses.
  • En revanche, Laura ne devrait pas générer une forte dégradation de l’état de la mer. Une certaine agitation devrait, tout de même, se faire ressentir, de vendredi soir à samedi soir, avec des creux en Atlantique et Canaux de l’ordre de 2m. La houle d’Est, vendredi, s’orientera ensuite à l’Est-Sud-Est, samedi. 


Qu’en est-il des îles du Nord ?

La tempête tropicale Laura est prévue de passer au Sud des Iles du Nord.

Comme depuis le début de matinée, Saint-Martin et Saint-Barthélemy restent placées en vigilance orange pour fortes pluies et orages et en vigilance jaune pour mer dangereuse à la côte.

Les prévisions détaillées de Météo France Antilles–Guyane sont consultables en suivant ce lien : meteofrance.gp

 

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L’onde tropicale 13 est désormais une tempête tropicale, baptisée Laura

Le National hurricane center (NHC) vient de baptiser l’ancienne onde tropicale 13, devenue tempête, Laura. Le phénomène s’est renforcé.

 

Comme cela était craint, l’onde tropicale 13 s’est renforcée, avant d’atteindre l’arc antillais, si bien que le National hurricane center (NHC) a baptisé le phénomène, devenu une tempête tropicale. Son nom est, donc, désormais Laura.

Avant même la montée en puissance du phénomène, des bulletins de vigilance météorologiques ont déjà été pris, par Météo France Antilles-Guyane, pour Saint-Martin, Saint-Barthélemy, la Guadeloupe et la Martinique.

Selon le NHC, les effets de la tempête Laura sont possibles dans une partie de l’île-sous-le-vent du Nord, les îles Vierges, Porto Rico, les Bahamas et l’île des Turks and Caïcos, dès la journée de ce vendredi.

L’organisme américain de prévision met en garde contre de possibles coulées de boue et des inondations éclair, en zone urbaine, dans les îles de la Caraïbe concernées. Cela, jusqu’à dimanche.

Les détails de la trajectoire du phénomène, à long terme, et des prévisions d’intensité sont plus incertains que d’habitude, puisque le système pourrait se déplacer sur des portions des Grandes Antilles, durant le week-end.

Le système pourrait entraîner de fortes précipitations et un renforcement du vent, sur une partie de l’île d’Hispaniola, à Cuba, aux Bahamas et en Floride, entre le week-end et le début de la semaine prochaine.

La progression et l’attitude de Laura sont clairement à surveiller, au cours des prochains jours.

Tempête Laura

©NHC

L’organisation de la surveillance météorologique, par bassin

Pour en savoir davantage sur l’organisation de la surveillance météorologique mondiale, notamment sur le rôle du NHC et de Météo France, dans le bassin Atlantique, nous vous invitons à consulter cet article du “Blog des experts” de la plateforme Alerte Guadeloupe :

L’organisation de la veille cyclonique mondiale

 

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Passage en vigilance Orange : La Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et la Martinique concernées

L’onde tropicale n°21 est déjà considérée, par le NHC (National Hurricane Center) comme potentielle tempête tropicale n°9.
Comme prévu depuis le week-end dernier, le phénomène avance droit sur les petites Antilles, en se renforçant.
Il devrait traverser l’arc, entre la Martinique et les îles du Nord, durant la nuit prochaine, de mardi 28 à mercredi 29 juillet 2020. Ses effets devraient se faire sentir jusqu’à jeudi matin.

Trajectoire du phénomène

©Météo France Antilles-Guyane

 

Niveaux de vigilance

Vigilance

©Météo France Antilles-Guyane

Prévisions pour la Guadeloupe

Des précipitations diluviennes sont attendues sur l’archipel. Des cumuls de l’ordre de 100 à 150 mm, jusqu’à 200 mm sur le relief, sont prévus, sur l’ensemble de l’épisode. Les premières pluies atteindront l’archipel guadeloupéen dans la nuit de mardi à mercredi et se poursuivront en journée de mercredi, en s’accompagnant d’orages.

Le vent s’orientera au Nord, dans la nuit de mardi à mercredi, en se renforçant avec des rafales de 70 à 90 km/h, avant de faiblir temporairement en fin de nuit et vers le lever du jour. Puis il s’orientera brutalement au Sud-Est à Sud, mercredi matin et souffle très fort, de 50 à 60 km/h en moyenne, avec des rafales de 80 à 100 km/h lors des passages pluvieux. Il s’affaiblira progressivement, dans l’après-midi et la soirée.

La mer devient rapidement forte, dès la nuit de mardi à mercredi, avec des creux moyens jusqu’à 4m en Atlantique, dans une houle de Nord-Est, puis atteignant 4,5 m, en cours de journée de mercredi. De plus, le vent de Sud, mercredi matin, va provoquer de forts déferlements inhabituels, sur les côtes exposées au Sud, pouvant provoquer des submersions des parties basses du littoral (Le Moule puis Basse-Terre, Vieux Fort, Capesterre de Marie-Galante, Sainte-Anne, Saint-François, Désirade). Les mouillages des bateaux seront très sollicités.
 

Annulation de dessertes maritimes

Certaines rotations maritimes sont d’ores et déjà annulées.

C’est le cas de la desserte Saint-François/Marie-Galante/Les Saintes, de la compagnie Comatrile, initialement prévue jeudi matin, le 30 juillet.

L’ “Express des îles” annule toutes ses rotations demain, mercredi 29 juillet 2020, pour raisons météorologiques.

Val Ferry a laissé ce mot sur sa page facebook : “Rotations annulées entre Basse-Terre, Trois-Rivières et Les Saintes, les 29 et 30 Juillet 2020, à cause de la menace d’une Tempête”.

Val'Ferry

©Val'Ferry

Idem pour la CTM Deher :

CTM Deher

©CTM Deher

 

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Irma à la porte des Petites Antilles

L’ouragan Irma est désormais classé en catégorie 5 (Ouragan extrêmement dangereux) par le Centre américain des ouragans (NHC). Et il devrait encore s’intensifier ce mardi. Situé actuellement à environ 500 km à l’Est de la Guadeloupe, le phénomène se déplace à une vitesse de 20 km/heure, vers l’ouest pour l’instant, avant d’infléchir probablement sa trajectoire vers l’Ouest-Nord-Ouest dans la journée.
Le centre du cyclone devrait passer en tout début de matinée demain, à quelques dizaines de kilomètres seulement des îles situées au nord de l’Arc des Petites Antilles, et notamment Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Les premiers effets de ce dangereux ouragan vont se faire sentir à partir de cet après-midi, puis s’amplifier au cours de la nuit et la journée de demain. Les Iles du Nord seront bien sûr les plus violemment touchées. Mais la Guadeloupe va être aussi impactée. En particulier par la houle cyclonique, avec des creux qui vont atteindre 5 à 6 mètres durant la nuit prochaine.

Irma Force 5

Nous sommes depuis hier en alerte cyclonique orange. Une alerte qui devrait passer au rouge dans la journée pour Saint-Martin et Saint-Barth. Les autorités ont pris une série de mesures pour protéger la population. Dans les Iles du Nord, la rentrée scolaire a été reportée. En Guadeloupe, elle a pu se faire hier dans le primaire et pour une partie du secondaire. Mais le préfet a décidé (après une réunion avec les services de l’Etat et les collectivités) de fermer tous les établissements scolaires et crèches de l’archipel aujourd’hui et demain.
Autre mesure : l’évacuation des habitations situées sur les côtes basses ou en bord de falaise, en raison du risque d’inondation à cause de la forte houle, mais aussi de l’érosion des falaises pouvant entraîner des effondrements. Les habitants concernés vont être relogés dans leur famille ou chez des amis, ou alors dans les établissements déjà recensés comme abris par les communes. Les côtes de la Grande-Terre sont particulièrement concernées.
Des dispositions similaires sont prises à Saint-Martin. La préfète déléguée aux Iles du nord a ordonné hier de faire évacuer les résidents habitant sur les zones les plus sensibles de la partie françaises de l’île ; celles susceptibles d’être submergées par les vagues.
La situation dans les Iles du Nord est prise très au sérieux par les autorités. Une soixantaine de pompiers spécialisés dans les interventions parieuses sont arrivés hier en provenance de Paris. Ils ont été rejoints par une vingtaine d’hommes du SDIS Guadeloupe. Les forces de l’ordre sont aussi mobilisées sur place pour parer notamment à l’après passage et maintien de l’ordre.les administrations publiques seront fermées demain. Le préfet recommande également aux entreprises privées d’en faire autant, afin de laisser les routes dégagées pour la circulation des secours. Le représentant de l’Etat préconise aussi une surveillance des établissements sanitaires et médico-sociaux. Il est demandé à chaque établissement de santé d'avoir 72 h d’avance en médicaments, nourriture et eau potable et de vérifier le fonctionnement de leurs groupes électrogènes. L’Agence régionale de santé effectuera, en partenariat avec ces établissements, un suivi des patients fragiles et des dyalisés.

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