La houle générée par effets combinés de la dépression post-tropicale Kirk et l’ouragan Leslie s’amortit. Météo France annonce un retour au niveau de vigilance vert pour le littoral Nord de la Martinique.
Météo France annonce un retour au niveau de vigilance vert pour le littoral Nord de la Martinique.
La houle générée par effets combinés de la dépression post-tropicale KIRK et l’ouragan Leslie s’amortit. Elle reste énergique avec des périodes avoisinant les 14 secondes mais les hauteurs moyennes de vagues passent en dessous des 1m50 pour la façade nord Atlantique. Sur la façade Nord Caraïbe, les hauteurs moyennes prévues sont entre 0,30 et 0,40m.
L’amortissement de la houle devrait se poursuivre avec le temps.
La nuit dernière, Météo France a relevé sur le houlographe de Basse-Pointe des hauteurs moyennes entre 1m50 et 1m80 pour des périodes de 13 à 14 secondes, de direction Nord-Nord-Est à Nord-Est.
Le centre de l’ouragan Milton s’éloigne de la Floride en direction de l’Est-Nord-Est. À 10h00 du matin, ce jeudi 10 octobre 2024, les vents forts (de l’ordre de 85 km/h en moyenne) et les fortes pluies étaient encore d’actualité sur la côte Est, après les ravages causés dans toute la péninsule, durant la nuit dernière. Le phénomène, désormais rétrogradé en catégorie 1, devrait passer au Nord des Bahamas, aujourd’hui.
Milton était de catégorie 3 quand il a abordé le territoire du Sud des Etats-Unis. Quelques heures avant, il avait atteint la catégorie 5 (l’échelon maximal) et avait été considéré comme l’un des cyclones potentiellement les plus dévastateurs du siècle. Pour autant, il restait annoncé comme “extrêmement dangereux“.
L’ouragan a touché terre mercredi soir, sur la côte Ouest de la Floride, accompagné de vents atteignant 165 km/h, selon le Centre américain des ouragans (NHC).L’eau est considérablement montée par endroits et les rafales de vents ont provoqué d’importants dégâts. Un bilan humain provisoire parle de quatre morts, dans ce contexte apocalyptique.
Quatre morts et un territoire dévasté
Quatre personnes sont mortes, mercredi, dans deux tornades survenues dans l’Est de la Floride, au passage de l’ouragan Milton, ont annoncé les autorités locales ce jeudi. “Deux tornades confirmées ont touché le sol avant l’arrivée de l’ouragan Milton, mercredi 9 octobre“, indique sur son site le comté de Sainte-Lucie, sur la côte Est de la péninsule. L’heure est aux opérations de secours, pour sauver les habitants surpris par la montée des eaux, notamment.
La population est médusée, après le passage de Milton, tant les dégâts sont impressionnants. La région de Tampa Bay a été frappée de plein fouet, comme en témoignent les nombreuses vidéos partagées sur les réseaux sociaux, comme celles ci-dessous:
Au plus fort de l’évènement, plus de 3,3 millions de foyers ont été privés de courant, jusqu’à ce jeudi matin, selon le site spécialisé poweroutage.us.
Parmi les dégâts marquants, beaucoup font référence au toit du stade de l’équipe professionnelle de baseball des Tampa Bay, déchiré par les vents violents de l’ouragan. Si la structure métallique du dôme a résisté, la structure plastique blanche du Tropicana Field n’est plus que lambeaux. Des morceaux de cette toiture jonchent le terrain en contrebas, d’autres restent attachés aux poutres et flottent au vent.
Souleika a quitté sa Guadeloupe natale en janvier 2007 pour poursuivre ses études en Floride; c’est là qu’elle a rencontré son mari, puis s’y est installée. La mère de famille de 35 ans vit à Seminole, une zone qui n’était pas concernée par les ordres d’évacuation. La jeune femme a vécu une “nuit terrifiante“, de son propre aveu. Ce jeudi matin, elle déplore quelques dommages, sans gravité pour ce qui la concerne. L’Abymienne rappelle que Tampa Bay est habituellement épargné. Le dernier cyclone qui a touché cette région directement remonte à 1921.
Le temps a vraiment empiré vers 20h30 et ça a continué vraiment toute la nuit. On pense avoir entendu le bruit d’un train, à un moment; c’était une tornade. Les arbres sont à terre. Mon mari et moi, nous sommes allés, avec les trois adolescents et les deux chiens, dans la salle de bains (…). Ma gouttière est cassée, j’ai le toit de quelqu’un dans mon jardin (…).
Souleika, Guadeloupéenne installée à Tampa, en Floride
Souleika a vécu son premier cyclone en 1989 : c’était Hugo en Guadeloupe, elle avait 9 mois. Puis elle a connu Lenny en 1999 et Marilyn en 1995. Depuis son arrivée en Floride, elle a essuyé les foudres de l’ouragan Irma en 2017 et, cette année, Helen, il y a 15 jours. Ce dernier phénomène a causé des inondations et fait 15 morts en Floride.
C’est un peu comme si le ciel nous tombait sur la tête. Depuis plusieurs semaines maintenant, lorsque le mercure grimpe et que la Guadeloupe se retrouve en panne d’Alizé, les nuages enflent et dévorent le bleu des cieux. Ils se chargent de vapeur d’eau et éclatent de manière violente et localisée. En un mois, la Guadeloupe a connu plus de 20 vigilances jaunes pour fortes pluies et orages, sans compter une vigilance orange et une vigilance rouge.
Le réchauffement climatique à la manœuvre
La météo est sur toutes les lèvres et pas seulement parce que nous sommes en pleine saison cyclonique. On ne peut que constater que quelque chose a changé. La température de la mer avoisine les 30° et l’action de l’homme sur la nature n’arrange rien. Le réchauffement climatique est bel et bien à l’origine de ces précipitations hors normes.
Ces températures élevées que l’on constate depuis plusieurs années favorisent ces situations de pluies et d’orages et on se retrouve avec des cumuls importants et des intensités de précipitations très violentes.
Thierry Jimonet, chef de centre Météo France Guadeloupe
Ainsi il y a quelques jours à Port-Louis, en nord Grande-Terre, 100 mm d’eau en une heure, l’équivalent de 15 jours de pluies. Un phénomène classique sur cette partie du territoire, lorsqu’il y a panne d’Alizé. Dans ce cas-là, une brise de mer arrive sur la terre et génère ces phénomènes intenses.
Une activité cyclonique intense
Autre phénomène caractéristique de ces derniers jours, l’anticyclone parvient à faire dévier la trajectoire des ouragans, qui passent au large des Antilles. La tempête tropicale Kirk a changé ainsi sa trajectoire pour aller sur l’Hexagone. Leslie suit la même trajectoire. Après l’ouragan Hélène, la Floride est actuellement sous l’empire de Milton.
En tout cas à un mois et demi de la fin de la saison, les statistiques confirment les prévisions des organismes météorologiques pour la saison 2024. Le nombre de phénomènes cyclonique est supérieur à la moyenne de ces dix dernières années. On constate des données supérieures également sur le plan des intensités.
La dépression post-tropicale Kirk génère une très longue houle sur la côte Atlantique nord. En conséquence, Météo France place le littoral nord de la Martinique en vigilance jaune pour vagues-submersion ce mercredi 9 octobre. Des vagues de 1m80 sont attendues au plus fort de l’épisode pendant la soirée et durant la nuit prochaine.
Ce mercredi (9 octobre) à 10h50, le littoral Nord de la Martinique est passé en vigilance jaune pour vagues-submersion. “Des submersions localisées pourraient se produire de Grand-Rivière au Lorrain et dans la zone du Prêcheur”, alerte le service météorologique.
La dépression post-tropicale Kirk a généré sur l’Atlantique nord une très longue houle de Nord-Nord-Est. Elle se combine avec la houle d’Est-Nord-Est générée par l’ouragan Leslie présent au nord-est des Petites Antilles et le flux d’alizés.
Selon les prévisions, la houle très énergétique de Nord-Nord-Est sur la côte Atlantique se combine avec la houle d’Est-Nord-Est et s’amplifie cet après-midi et surtout cette nuit.
Les périodes atteignent 15 à 17 secondes avec des hauteurs moyennes de vagues de 1m80 au plus fort de l’épisode en soirée et nuit prochaine. Elle s’oriente au Nord-Nord-Ouest en caraïbes avec des hauteurs moyennes de 0m80 et des périodes de 14 à 16 secondes principalement dans le secteur du Prêcheur.
La houle devrait s’amortir jeudi (10 octobre) en matinée.
Les Îlets Pigeon, au large de la commune de Bouillante, sont très prisés des plongeurs notamment. Mais aujourd’hui, leurs fonds marins, qui abritent la Réserve Cousteau, se dégradent. Une concertation a été lancée pour sa gestion et sa préservation. L’objectif est de trouver des solutions pour ne pas nuire à la biodiversité, tout en maintenant les activités nautiques, deux atouts qui font la réputation du site.
Grand Îlet et Petit Îlet, les deux petits bouts de terre qui composent les Îlets Pigeon, se situent à environ 1,3 km au large de Malendure, à Bouillante. Ils sont classés en cœur du Parc national de la Guadeloupe. Autrement dit, leur site est protégé.
Pourtant, les fonds marins de la zone, très appréciés des plongeurs, se dégradent. Le réchauffement climatique est en cause, dans la mesure où les eaux, plus chaudes plus longtemps qu’auparavant, accélèrent le blanchiment des coraux. Les activités anthropiques(humaines) sont également pointées du doigt.
De nos jours, les Îlets Pigeon sont un haut lieu touristique. Les activités nautiques y sont plurielles: plongée, apnée, palme-masque-tuba, kayak, bateau à fonds de verre, etc. Les meilleurs jours, jusqu’à 500 plongeurs y sont de sortie.
Les plaisanciers mouillent non loin de là, même s’ils sont tenus à bonne distance. Et les baigneurs sont aussi légion, depuis le sable noir d’origine volcanique du coin. Face à cette fréquentation, les enseignes de restauration se sont aussi multipliés sur la plage de Malendure, qui fait face aux îlets. L’offre d’hébergements saisonniers a fait un bond, au fil des années, alentours.
Il y a donc tout un petit monde qui vit aux dépens de la beauté des lieux.
Mais ce sont autant de loisirs et de secteurs professionnels lucratifs qui ont un impact sur l’environnement… sans parler des problèmes d’assainissement de l’eau des riverains et des rejets des plaisanciers.
Difficile de dire qui est responsable des dégradations, ni dans quelles proportions. Toujours est-il que les activités et facteurs précités représentent tous des pressions exercées sur le milieu. Ils s’additionnent et mènent à la mort des récifs coralliens et à la baisse de quantité de poissons. C’est ce que constatent les agents du Parc national, sur le terrain.
Puisque leur succès dépend des richesses locales, les acteurs locaux, ceux qui vivent du site et sur le site, ont intérêt à réduire ces impacts, et à contribuer à la préservation des Îlets Pigeon. Sachant cela, le Parc entend les fédérer. Les entreprises, les associations, mais aussi les collectivités étaient invitées à participer à une réunion d’information publique, organisée à l’hôtel de ville de Bouillante, hier soir (lundi 7 octobre 2024).
Une vaste concertation publique sera menée, durant une année, pour réfléchir à une meilleure gestion de ce patrimoine naturel exceptionnel, protégé mais menacé. Un projet qui doit donc être co-construit.
Le but est de présenter l’état des lieux dressé sur les Îlets Pigeon(état des lieux physiques, chimiques, biologiques), avec différents résultats qui datent de 2011 à 2021, voire 2023.
Leslie Verepla, directrice adjointe du parc national de la Guadeloupe
La mairie était aussi représentée à ce rendez-vous:
C’est une problématique qui nous tient à cœur, puisque, comme on aime le dire, l’attractivité de ce site est due à la richesse exceptionnelle, en termes de flore et de faune (…)
Kevin Absalon, adjoint en charge de l’environnement à la mairie de bouillante
Le cœur marin de Pigeon est communément appelé “Réserve Cousteau”, en référence au Commandant Jacques-Yves Cousteau, explorateur océanique qui aurait émis le souhait que ce site soit protégé, dès 1959. Pour autant, les îlets Pigeon et les espaces maritimes alentours n’ont bénéficié d’un statut de protection qu’en 2009, parmi les plus importants selon les critères de l’Union internationale de conservation de la nature (UICN). Depuis, le Parc national de la Guadeloupe s’efforce d’y allier protection de l’environnement, avec développement des activités économiques.
Les opérateurs touristiques doivent obtenir une autorisation du Parc pour lancer une activité commerciale aux Îlets Pigeon. Les plaisanciers ne doivent plus jeter l’ancre mais s’amarrer aux bouées.Les usages sont donc encadrés. Des efforts de gestion des activités économiques et de loisirs sont déployés mais, de toute évidence, ils ne suffisent plus.
En optant pour la concertation, le Parc choisi de ne pas décider seul et d’impliquer les acteurs locaux. Ensemble, ils doivent repenser les mesures de gestion et faire en sorte que les efforts soient portés par tous.
D’ici octobre 2025, une restitution des travaux sera faite et un projet de gestion durable et partagé devra voir le jour.
L’année 2023 a été la plus sèche depuis plus de trois décennies pour les cours d’eau du monde entier, selon un nouveau rapport coordonné par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) des Nations Unies. Le rapport sur L’Etat des ressources mondiales en eau, publié lundi 7 octobre 2024, souligne également qu’au cours des cinq dernières années, les débits des cours d’eau ont été inférieurs à la normale et que moins d’eau a atteint les réservoirs.
Ce sont des chiffres qui parlent à Mayotte et en Guadeloupe. Actuellement, 3,6 milliards de personnes dans le monde n’ont pas accès à l’eau au moins un mois par an et ce chiffre devrait atteindre plus de cinq milliards d’ici à 2050. Le nouveau rapport sur l’Etat des ressources mondiales en eau, publié ce lundi, par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), montre également que l’année 2023 est considérée comme la plus chaude jamais enregistrée. Cela a entraîné des températures élevées et des conditions de sécheresse généralisées, ce qui a contribué à des sécheresses prolongées.
Dans le contexte du changement climatique, l’eau nous donne un avant-goût des évolutions à venir. Les signaux d’alerte se multiplient. Nous assistons à une exacerbation des précipitations, des crues et des sécheresses extrêmes, qui font peser un lourd tribut sur les vies, les écosystèmes et les économies. La fonte des glaces et des glaciers menace la sécurité hydrique à long terme de plusieurs millions de personnes. Pourtant, nous ne prenons pas les mesures urgentes qui s’imposent.
Céleste Saulo, Secrétaire générale de l’OMM
Le rapport fait état d’un nombre important d’inondations dans le monde. Un constat qui pourrait paraître paradoxal mais qui ne l’est pas. La multiplication des événements hydrologiques extrêmes a été influencée par des conditions climatiques naturelles, notamment le passage de La Niña à El Niño à la mi-2023, ainsi que par le changement climatique induit par l’homme.
En raison de la hausse des températures, le cycle hydrologique s’est accéléré. Il est également devenu plus irrégulier et imprévisible, et nous sommes confrontés à des problèmes croissants de manque ou de surplus d’eau.
Céleste Saulo, Secrétaire générale de l’OMM
Ainsi certains pays d’Afrique comme la République démocratique du Congo ainsi que le Rwanda, le Mozambique et le Malawi, ont connu des inondations sans précédents. Dans le même temps le sud des États-Unis, l’Amérique centrale, l’Argentine, l’Uruguay, le Pérou et le Brésil ont été touchés par une sécheresse généralisée, qui a entraîné les niveaux d’eau les plus bas jamais observés en Amazonie et dans le lac Titicaca, à la frontière de la Bolivie et du Pérou.
Cette initiative mondiale vise à améliorer la qualité des données et l’accès à celles-ci pour la surveillance et la prévision des risques liés à l’eau, l’objectif étant de mettre en place des systèmes d’alerte précoce pour tous d’ici à 2027.
L’ensemble des résultats disponibles sur les teneurs en chlordécone des sols de la Guadeloupe viennent d’être mis à jour par l’Etat. La carte 2024 a été ainsi été publiée avec les données les plus récentes, issues des dernières campagnes de prélèvements réalisées par la DAAF et le programme JAFA de l’IREPS. Elle est consultable en ligne depuis le site internet de la DAAF Guadeloupe.
7236 hectares de sols sont maintenant représentés sur la carte 2024 des teneurs en chlordécone des sols de Guadeloupe. Ils correspondent aux prélèvements réalisés de 2001 à 2024 par la DAAF et par leprogramme JAFAde l’IREPS. Ces cartes sont régulièrement actualisées en intégrant les derniers résultats des analyses de sol. Les dernières études ont montré que la décontamination des sols progressait plus rapidement que prévu.
Pour chaque terrain analysé, les cartes identifient par un code couleur les productions agricoles possibles en fonction de la quantité de chlordécone détectée dans le sol. En effet, la teneur en chlordécone des sols détermine la nature des productions agricoles qu’il est possible d’y mettre en place.
14 200 hectares au total, dont environ 7 300 sont encore aujourd’hui un usage agricole, ont été identifiés comme potentiellement à risque en Guadeloupe. Sur ces terrains, la DAAF conseille, en l’absence d’analyse de sol, de se limiter aux productions agricoles non sensibles à la chlordécone, comme les cultures fruitières, arbustives ou encore les cultures maraîchères sans contact avec le sol. Dans ces terrains non encore analysés, la probabilité de retrouver de la chlordécone reste faible mais non nulle. En cas de doute, il convient dans tous les cas de procéder à une analyse de sol.
Pour rappel :
Le programme des Jardins Familiaux (Jafa) piloté par l’instance régionale d’éducation et de promotion de la santé (IREPS) et par l’ARS permet aux particuliers cultivant un jardin et souhaitant réaliser une analyse gratuite de leur terrain. Ils peuvent pour cela contacter le programme JAFA au 0590 95 41 17.
Pour aller plus loin :
La cartographie des teneurs en chlordécone des sols est accessible sur le site KARUGEO en format dynamique à l’adresse suivante :www.karugeo.fr
La cartographie en format PDF à l’échelle du département, du sud Basse-Terre ou des communes est accessibleici.
Le fonds de secours pour les Outre-mer a été déclenché ainsi que la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle par rapport aux dégâts liés à l’ouragan. Des dispositifs de l’État qui permettront aux particuliers et aux entreprises d’être aidés.
Un fonds de secours (FSOM) a été activé par l’État. Il permettra d’aider les particuliers et professionnels non assurés ou non assurables de 17 communes des littoraux Caraïbes et du Sud de la Martinique.
Ils devront déposer leurs dossiers d’indemnisation avant le 31 octobre 2024.
Pour les particuliers comme les entreprises, “jusqu’à 30 % de la valeur du bien perdu peuvent être indemnisées par l’État“.
L’état de catastrophe naturelle a été reconnu pour 7 communes : Case-Pilote, le Diamant, Fort-de-France, le Prêcheur, Sainte-Anne, Sainte-Luce et Schoelcher.
Les assurés ont jusqu’au 29 octobre 2024 pour déclarer leurs pertes à leur compagnie d’assurances. Les délais sont similaires pour les déclarations de perte d’exploitation pour les professionnels titulaires d’une garantie ou police couvrant les pertes d’exploitation ou de bénéfice.
La Martinique a particulièrement été frappée par la houle générée par l’ouragan Beryl entre le 1er et le 2 juillet 2024. La reconnaissance de l’État de catastrophe naturelle avait été sollicitée en Martinique dès les jours suivants.
Le niveau de vigilance revient au vert ce vendredi 27 septembre. Selon Météo France l’évènement est terminé. Une onde tropicale puis une masse d’air dans son sillage ont provoqué de fortes précipitations.
Malgré quelques averses ce vendredi après-midi, le beau temps fait quelques percées. Le niveau de vigilance passe donc de jaune pour fortes pluies et orages à vert.
A l’arrière de l’onde tropicale n°44, la masse d’air devient moins humide et moins instable. C’est donc un temps variable qui s’installe avec des averses de plus en plus rares.
L’onde n°44, s’éloigne davantage encore de nos côtes et laisse notre département dans une masse d’air de moins en moins humide et de moins en moins instable.
Les quelques averses, même modérées, sont entrecoupées de période d’accalmie de plus en plus larges et généralisées.
Les nouveaux cumuls d’eau annoncés pour ce soir et cette nuit seront moins importants, plus disparates, moins généralisés et peu significatifs. La tendance orageuse se dissipe également.
Bilan et données recueillies sur l’épisode
Sur l’ensemble de cet épisode, depuis ces trois derniers jours, nous avons recueilli dans les pluviomètres de notre réseau, les cumuls de pluie suivants :