Avec le temps, les mémoires s’estompent, mais certaines dates et certains noms demeurent dans la conscience collective.

Ainsi, peu nombreux sont ceux qui peuvent encore témoigner du passage du cyclone de 1928. Pourtant, il a en tout cas été le plus meurtrier de l’histoire des phénomènes cycloniques en Guadeloupe. Ce 12 septembre 1928, ce ne sont pas moins de 1200 Guadeloupéens qui périssent lors de ce cyclone.

De lui, les anciens ont beaucoup parlé. Certains ont été durablement marqués par le passage de ce cyclone.

Ma Grand-mère nous a raconté comment elle a vécu ce cyclone. Avec ses parents et ses frères et sœurs, elle vivait sur l’Habitation La Chapelle sur la ligne de démarcations entre Grand-Bourg et Capesterre de Marie-Galante. Quand son père a compris le danger qui les menaçait, il a cherché à préserver ses enfants comme il pouvait. Elle s’est ainsi retrouvée attachée à un cocotier et a vécu ainsi le passage du cyclone.

Témoignage sur le cyclone de 1928

Pour le chroniqueur météorologique Jean-Claude Huc, le cyclone de 1928 est vraiment le plus puissant phénomène connu par la Guadeloupe durant ces deux derniers siècles.

Pour autant, Jean-Claude Huc reste prudent quand il s’agit de considérer les progrès de la prévention des cyclones. Il reste encore des valeurs inconnues que l’on découvre à chaque cyclone qui passe.

Avec Roland Mazurie et François Borel, Jean-Claude Huc est l’auteur de l’Atlas « Eclats de temps » et d’un article publié dans le Bulletin de la Société d’histoire de la Guadeloupe sur “L’Amicale des Ouragans, Une société savante dédiée à l’étude des cyclones des Antilles Françaises”. Jean-Claude Huc espère que toutes ces données feront partie de la matière mise à la disposition de tous les élèves Guadeloupéens pour les éduquer à ces réalités de leur archipel.

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