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Fortes turbidités à Petit-Bourg et Baie-Mahault et difficultés de production à Deshauteurs, la distribution d’eau de nouveau perturbée en Guadeloupe

De fortes turbidités persistent depuis ce dimanche et impactent le réseau d’eau potable sur les communes de Baie-Mahault et Petit-Bourg. En Grande-Terre c’est l’usine de Deshauteurs qui a des difficultés de production générant des interruptions de distribution de l’eau sur plusieurs secteurs de Sainte-Anne et Saint-François. Le retour à la normale est prévu ce mardi.

Comme à chaque épisode pluvieux important, de fortes turbidités impactent la distribution de l’eau potable. Depuis dimanche, elles persistent, générant des perturbations et des interruptions dans la distribution.

  • À Petit-Bourg, les secteurs de Blonde, Main Courante, Saint-Jean, Colin, le Bourg, Trinité, Daubin, Cabout, Arnouville, Bergette, Montebello, Carrère, Bellevue, Pointe à Bacchus, chemin de Fond Beauplan, Grande Savane, chemin de Saulsaye, chemin du Haut de MorneBourg, Morne Bourg, chemin Duquerry, route de Torvette, Daubin, Bovis, Fleur de Canne, sont concernés.
  • À Baie-Mahault, ce sont les secteurs de Belcourt, Le Bourg, Mahauldière, Trioncelle, Café, lot. St John Perse, Fond Richer, Budan, Birmingham, Convenance, Destrelland, la Jaille, Jarry et Moudong.

En Grande-Terre, le Syndicat Mixte de Gestion de l’Eau et de l’Assainissement de Guadeloupe, (SMGEAG) informe les usagers des communes de Sainte-Anne et Saint-François que c’est l’usine de production de Deshauteurs qui a des difficultés, générant là encore des interruptions dans la distribution de l’eau.

  • À Sainte-Anne : Ffrench, Poirier, Douville, Gentilly, 5 Etangs, Durivage, Fond Thézan, Helleux, Surgy, Route de Loery, Valette sont concernés.
  • À Saint-François : Haut de May, Desvarieux, Sainte-Marthe, Désirade, Dubédou, Chemin des donneuses d’eau, Route de la Princesse.

Le retour à la normale dans les différentes communes devrait se faire ce mardi.

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Cyclone Chido à Mayotte : À plus de 10 000 kilomètres de son île, Moinecha Djanfar installée en Guadeloupe, dans l’attente

Deux jours après le passage dévastateur du cyclone Chido, de ses vents de plus de 200 km/h et ses dégâts considérables, le préfet du département s’est exprimé sur Mayotte La 1ère. François-Xavier Bieuville a déclaré qu’il y aura “certainement plusieurs centaines” de morts.
Je pense qu’il y aura certainement plusieurs centaines, peut-être approcheront nous le millier, voire quelques milliers” de morts a-t-il affirmé. Il sera “très difficile d’avoir un bilan final” étant donné que la tradition musulmane, très ancrée dans les quartiers d’habitat précaire entièrement détruits, veut que les personnes soient enterrées “dans les 24 heures“.

C’est aussi ce que craint Moinecha Djanfar. Les yeux rivés sur les images des journaux télévisés, le téléphone portable toujours à la main, la jeune Mahoraise vit dans l’angoisse depuis deux jours. Elle a pu avoir quelques nouvelles, la nuit dernière, mais depuis, silence radio. “Vers une heure du matin, j’ai reçu un message de ma sœur qui me disait qu’ils sont en vie, qu’ils ne sont pas blessés“. 

Malheureusement, on est tous famille à Mayotte. Le cousin, l’ami, le voisin, tout le monde… On est une famille. Moi, je suis de Sada, mais ma famille s’étend de Petite-Terre au nord et au sud. Et on arrive pas du tout à les avoir. C’est terrifiant, c’est horrible de ne pas savoir. 

Moinecha Djanfar, Mahoraise vivant en Guadeloupe

En Guadeloupe depuis 6 mois, Moinecha se sent impuissante, si loin de sa terre natale. 

On a pas vécu le cyclone mais on est angoissés. C’est compliqué de ne pas être à, de ne pas savoir. On essaie de se réconforter en se disant qu’on soit là ou pas, personne n’aurait rien pu faire. Mais c’est très compliqué.

Moinecha Djanfar

Moinecha peut compter sur le soutien de sa belle-famille, à ses côtés. Nadia Lambert-Leclaire, sa belle-mère oscille entre colère et espoir. 

Je suis révoltée parce que j’ai l’impression que l’Etat français a abandonné Mayotte, pas depuis le cyclone, mais cela fait longtemps que ma belle-fille me parle de Mayotte… Je veux être à côté d’elle. Je veux avoir les mots pour elle pour lui dire que nous sommes là pour elle. Je suis une femme d’espérance… Pour moi, le monde entier devrait déjà être autour de Mayotte.

Nadia Lambert-Leclaire, belle-mère de Moinecha

Toujours dans l’attente de nouvelles de sa mère, la jeune Mahoraise croit en l’avenir de sa terre natale.

Le cyclone nous a anéantis. On n’est pas morts, on doit se relever tous ensemble pour construire Mayotte. 

Moinecha Djanfar

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EN IMAGES. À visiter à La Désirade : le Jardin botanique du Désert, labellisé “Jardin remarquable”

Connaissez-vous le Jardin botanique du désert, qui trône dans les hauteurs de La Désirade ? Le label national “Jardin remarquable” lui a été décerné début décembre. Ce site est incontestablement à visiter, parce qu’il s’agit d’un sanctuaire au sein duquel une association redonne sa place à des cactées de la biodiversité locale : les fameux “Tête à l’Anglais”. Cet espace est devenu un atout capital, renforçant l’attractivité touristique de l’île.

Nadine Fadel, Peggy Robert

Voici une idée de site à visiter dans l’archipel guadeloupéen, par exemple durant les vacances scolaires à venir : le Jardin botanique du Désert, à La Désirade. L’endroit est désormais reconnu à l’échelle nationale, puisqu’il a obtenu, début décembre 2024, le label “Jardin remarquable“. Cette distinction, qui valorise la qualité du concept proposé pour une durée de 5 ans renouvelable, a été attribuée par le ministère de la Culture, sur proposition de la préfecture de la Guadeloupe et de la Direction des affaires culturelles (DAC).

Le Jardin botanique du Désert est récent ; il est ouvert au public depuis 2016. Des visites guidées y sont proposées, pour un plein de découvertes.
Le site, voisin du collège Maryse Condé, dans les hauteurs de Beauséjour, offre une vue panoramique sur l’océan Atlantique.

Le Jardin botanique du Désert, à La Désirade, vient d’être labellisé “Jardin remarquable”. Il surplombe l’océan Atlantique.

Il couvre, pour l’heure, 7000 m2 et est voué à s’étendre sur une concession de 4000 m2 mise à disposition par la mairie de La Désirade, via une convention trentenaire renouvelable.

L’association Cactophiles des Antilles, qui gère cet espace, a pour activité principale la sauvegarde et la réintroduction de Cactus Melocactus Intortus, dis “Tête à l’Anglais“, un pan du patrimoine végétal local.

Cactus Melocactus Intortus, dis “Tête à l’Anglais”.

De cette volonté première est né un jardin de cactées et de plantes succulentes, ainsi qu’une pépinière de reproduction de Melocactus Intortus endémiques.

Le Jardin botanique du Désert, à La Désirade, permet de découvrir 800 variétés de cactées et plantes succulentes.

Un tel site est unique dans la Caraïbe. 

Le Melocactus Intortus ressemble au chapeau haut-de-forme des Anglais ; ça a été pour eux une assimilation désastreuse, parce qu’on les a pris pour cibles, à l’époque, pour s’entraîner au fusil. Donc le jardin a été créé, prioritairement pour lui servir de sanctuaire, puisque c’est une espèce protégée, en voie de disparition. Il est victime des élevages de caprins, des ânes, qui les mangent, mais aussi des collectionneurs.

Aline Nirin-Lindemann, présidente de l’association Cactophiles des Antilles

Le Jardin botanique du Désert, à La Désirade, qui vient d’être labellisé “Jardin remarquable”, est un sanctuaire pour cactus Melocactus Intortus, dis “Tête à l’Anglais”.

On recense, au Jardin botanique du Désert, plus de 800 spécimens différents. 50.000 cactées sont en terre sur place, sans compter les arbres, qui offrent un ombrage agréable aux promeneurs.

Le Jardin botanique du Désert, à La Désirade, permet de découvrir 800 variétés de cactées et plantes succulentes. C’est aussi un site agréable à arpenter.

Cactophiles des Antilles, c’est d’abord l’idée d’une femme : Aline Nirin-Lindemann qui, épaulée de son époux, a permis à de nombreux bénévoles, venus de la Caraïbe et du monde, de contribuer à son œuvre. Un monde de passionnés, amoureux de biodiversité. 

C’est avec une immense joie et une profonde gratitude que nous avons accueilli ce label “Jardin remarquable”. Cette reconnaissance, prestigieuse (on en est conscients), est le fruit de 10 années de labeur et de passion. Mais ce n’est pas que le fruit de notre travail personnel, à mon époux et moi : nous tenons à remercier les 1000 bénévoles qui ont, au fil de cette décennie, offert leur temps, leur énergie et leurs compétences, pour faire de ce jardin la réalité d’aujourd’hui.

Aline Nirin-Lindemann, présidente de l’association Cactophiles des Antilles

Le Jardin botanique du Désert, à La Désirade, permet de découvrir 800 variétés de cactées et plantes succulentes.
Le Jardin botanique du Désert, à La Désirade, permet de découvrir 800 variétés de cactées et plantes succulentes.

À noter que deux autres parcs locaux bénéficient du renouvellement du label “Jardin remarquable” pour 7 ans : le Jardin botanique de Deshaies et le Jardin botanique de Valombreuse à Petit-Bourg.

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Week-end pluvieux : vigilance jaune météorologique en Guadeloupe

La Guadeloupe a été placée en vigilance météorologique jaune ce samedi après-midi (14 décembre 2024), pour “fortes pluies et orages“.
Une masse d’air instable et humide gagnant progressivement la Guadeloupe va impacter l’archipel la nuit à venir, jusqu’à la fin de journée de dimanche.

Prévisions

Des averses soutenues sont attendues sur les îles, plus particulièrement en seconde partie de nuit et jusqu’en début de matinée.
Après une accalmie, les averses devraient reprendre l’après-midi.
Le risque orageux reste présent sur toute l’échéance.

La localisation des averses pourrait se faire, dans un premier temps, sur la Basse-Terre, puis la Grande-Terre.

Les cumuls attendus sont de l’ordre de 30 à 50 mm, mais peuvent localement atteindre les 80 mm, voire 100 mm. La prudence est donc de mise, dans les zones inondables.

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Le transport contesté des éoliennes vers le Nord de la Martinique a débuté

Stockées sur l’hydrobase du port de Fort-de-France, les six éoliennes du parc de Potiche, à Macouba, ont commencé à être acheminées hier soir (nuit du mercredi 11 au jeudi 12 décembre 2024). 54 composants doivent prendre la route. Les autres seront transportés par voie maritime. L’opération d’envergure devrait durer 12 semaines, n’est pas du goût de tout le monde.

Martinique La 1ère

Pour arriver au parc de Potiche à Macouba, les composants des six éoliennes seront acheminés depuis l’hydrobase du port de Fort-de-France par voie terrestre. Entre 21h et 4h du matin 3 ou 4 fois par semaine, un convoi exceptionnel empruntera la RN 1 en direction deux sites dans le nord (Fond Potiche et Chesneaux).

Ce sont des transports exceptionnels qui rentrent dans le cadre d’autorisations habituelles dans le monde du transport exceptionnel. Comme ce sont des convois exceptionnels, on ne peut pas rouler à des vitesses importantes. Pour réduire le plus possible l gêne sur les usagers de la route, nous avons décidé de faire ces transports de nuit. Ces transports vont durer trois mois pour le terrestre. Aucun transport le week-end ni sur la période des fêtes, du 21 décembre 2024 au 5 janvier 2025.

Elsa Roblès, cheffe de projet chez GRESS, propriétaire du parc de Potiche

interrogée par Xavier Chevalier

Le convoi partira du port de Fort-de-France jusqu’à Macouba en passant par le Lamentin, Robert, Trinité, Saint-Marie, Marigot, Lorrain, Basse-Pointe.

Une transport spécial pour les éoliennes entre le port de Fort-de-France et Macouba.

Un convoi composé de trois ensembles routiers dont le plus grand fait 25 mètres de long et 4 mètres de diamètre pour environ 100 tonnes. Grâce à notre personnel qualifié et nos engins spécifiques  multidirectionnels à suspensions variables, nous pouvons circuler vraiment en toute sécurité. Néanmoins quelques passages sensibles sont à noter tel que le pont Lasalle de Sainte-Marie, la montée de Fond Saint-Jacques, la montée du bourg de Basse-Pointe ensuite 6 virages en épingle dont 2 en dévers entre Macouba et Grand-Rivière. Nous recommandons aux automobilistes du Nord atlantique d’avoir la plus grande prudence et de respecter la signalisation. Pour plus de sécurité, les forces de l’ordre seront avec l’entreprise durant toutes les opérations des convois.

David Moutoussamy, directeur General de l’entreprise de transport

interrogé par Franck Zozor et Jean-Marc Kennenga

Certaines pièces, les 18 pales, emprunteront quant à elles la mer. Au total, l’opération doit durer 12 semaines. Jusqu’à fin février, début mars pour transports terrestres puis 6 semaines de transport maritime.

Une fois que l’on termine le transport des pales, on pourra commencer le montage des éoliennes. L’on aura une phase de montage par le fabricant des éoliennes. Puis une phase de test qui est assez longue. En enfin une mise en service qui est prévue pour l’été 2025.

Elsa Roblès, cheffe de projet chez GRESS

interrogée par Xavier Chevalier

Depuis plusieurs mois, une association de riverains proteste contre le passage de ces engins dans leur quartier. Les habitants de Derrière mornes à Sainte-Marie estiment que la route nationale n’est pas stable. Ils craignent des glissements de terrain lors du passage du convoi. Ils étaient dans l’attente d’une réunion avec les élus de la CTM.

Depuis 2020, nous avions signalé que nous risquons d’avoir une détérioration de la route nationale 1 par le passage des éoliennes qui sont des convois hors gabarit et hors limite. Une réunion est prévue dans les locaux de la CTM vendredi [NDLR 13 décembre]. Ce que nous demandons, c’est que tout soit arrêté et que le rendez-vous respecté.

Manuel Lucien-Reinette, président collectif des riverains du quartier Derrière Morne

interrogé par Franck Zozor et Jean-Marc Kennenga

Le parc du Nord est l’une des plus grandes fermes éoliennes de la Caraïbe.

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L’état de catastrophe naturelle est reconnu pour la commune de Rivière-Pilote en Martinique

Suite aux intempéries survenues du 9 au 10 septembre 2024, au titre des inondations et coulées de boue, la commune de Rivière-Pilote a été reconnue en état de catastrophe naturelle par l’arrêté interministériel du 18 novembre 2024, publié au journal officiel du 3 décembre dernier. Une décision qui satisfait Jean-François Beaunol, le maire de la commune, et qui semble conforter sa volonté de préparer l’avenir, en termes de prévention des risques.

Mike Irasque

“Les personnes sinistrées titulaires d’une police d’assurance garantissant leurs biens des dommages d’incendie ou de tout autre dommage, peuvent bénéficier de la garantie catastrophe naturelle”, indique le communiqué de la préfecture de Martinique, “ces polices d’assurance sont généralement appelées “multirisques”. Les automobilistes et tous véhicules à moteur bénéficient de cette assurance, s’ils sont assurés en incendie ou en dommage.”

Les assurés ont donc jusqu’au 6 janvier 2025 afin de déclarer à leur compagnie d’assurances “leurs dommages matériels directs (dégâts occasionnés sur les bâtiments, les marchandises, les matériels, le mobilier ou les récoltes engrangées)”, poursuit le communiqué. Une date butoir qui est la même pour “les déclarations de perte d’exploitation consécutives à l’événement, pour les professionnels titulaires d’une garantie ou police couvrant les pertes d’exploitation ou de bénéfice.”

Jean-François Beaunol, le maire de Rivière-Pilote

Jean-François Beaunol, le maire de Rivière-Pilote, a accueilli la publication de cet arrêté entre soulagement et satisfaction.

Nous saluons aussi la célérité avec laquelle ce dossier a été traité, habituellement ça dure deux ans. Dès le lendemain de la catastrophe, nous avons saisi les services de l’Etat pour que Rivière-Pilote soit identifiée comme territoire victime de catastrophe naturelle. Des commerçants du bourg ont été victimes, ils ont perdu du stock et dû entreprendre des travaux d’amélioration. Et il y a eu des gens victimes à l’intérieur du territoire, en raison de l’écoulement de l’eau. Car il y a eu beaucoup d’eau, en très peu de temps, sur le territoire

Jean-François Beaunol

(maire de Rivière-Pilote)

Un édile qui souligne l’importance d’être assuré quand on habite et travaille dans une commune particulièrement soumise à de tels aléas. Et qui affiche sa volonté de diffuser la nouvelle quant à cet arrêté.

Le message que nous faisons passer auprès de la population c’est qu’il faut absolument être assuré, surtout sur notre territoire. Je ne peux pas garantir aujourd’hui que tous les riverains ou toutes les personnes qui ont été victimes sont assurées, mais nous avons essayé de faire en sorte que chacun ait l’information, que le document d’arrêté de catastrophe naturelle circule, pour qu’ils puissent faire intervenir leurs assurances

Selon Jean-François Beaunol, la survenue de plus en plus fréquente de ces phénomènes naturels dans d’autres communes du sud, impose une recherche concertée de moyens d’action. 

Aujourd’hui Rivière-Pilote n’est plus toute seule à être confrontée à des phénomènes d’inondation. C’est le cas à Sainte-Anne, au Marin, à Saint-Esprit, c’est un peu le cas en partie à Ducos, nous sommes tous confrontés à ce problème. Je vais donc prendre une initiative pour saisir la communauté d’agglomération (de l’Espace Sud, ndlr) afin qu’elle organise une rencontre entre les différents opérateurs, sur la question de la gestion et prévention des inondations.

Le 1er magistrat de la ville Pilote

Inondation à Rivière-Pilote à cause de la crue de la rivière le 31 octobre 2019.

Au-delà de cet arrêté de catastrophe naturelle, le maire de Rivière-Pilote décrit l’exposition quasi historique de la commune à de tels risques, comme une véritable priorité de sa mandature.

Nous sommes en train de finir la première phase du PAPI (Programmes d’Actions de Préventions des Inondations, ndlr) qui réunissait plusieurs acteurs pour permettre d’avoir du financement pour une étude globale, afin de protéger notre ville contre les inondations. Nous avons beaucoup contribué, avec nos services, à faire évoluer les propositions de mesures à prendre pour préserver le bourg. Et très prochainement, nous présenterons les orientations retenues, des orientations qui ont beaucoup évolué et correspondent mieux à la stratégie à mettre en place pour prévenir les inondations à Rivière-Pilote.

Pour mémoire et rappel important, conclut le communiqué de la préfecture, les assurés qui n’ont souscrit que la garantie minimum obligatoire, dite de responsabilité civile, “ne peuvent bénéficier de la garantie catastrophe naturelle“. 

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Le Salon de l’Habitat 2024 a ouvert ses portes pour 5 jours à Fort-de-France

La 32ᵉ édition du Salon de l’Habitat a débuté ce mercredi (4 décembre) au stade Pierre Aliker de Dillon, à Fort-de-France. Jusqu’à dimanche prochain (8 décembre), ce rendez-vous annuel rassemble près de 220 exposants autour du thème de l’édition 2024 : “Éclairage et design”.

Emma Guillaume (stagiaire)

Chaque année, le Salon de l’Habitat attire plus de 25 000 visiteurs. Ils viennent s’informer, s’inspirer et échanger avec des professionnels du secteur.

Pour cette 32ᵉ édition, l’événement réunit près de 220 exposants et s’étend sur les 10 000 m² d’exposition du stade Pierre Aliker de Dillon, à Fort-de-France.

Le Salon de l’Habitat est l’occasion de découvrir les nouveautés et les tendances du moment, mais aussi de pouvoir apprécier le savoir-faire des entreprises martiniquaises, et de bénéficier de conseils bien utiles.

Les exposants proposent des solutions et des innovations autour de cinq grands univers : “Experts & conseils”; “Aménagements extérieurs”, “Protection et environnement” ; “Financements et services”, ainsi que la “Jardinerie”. Le secteur “Logement et environnement” est bien sûr représenté.

La présence de conseillers logement et environnement judicieux et experts, rajoute aux ambitions profondes de ce salon.

Près de 27 000 visiteurs viennent s’informer chaque année au Salon de l’Habitat de Martinique.

Le thème de l’édition 2024, “Éclairage et Design”, met l’accent sur des solutions modernes et esthétiques, afin d’améliorer les espaces de vie.

Ce 32e salon refermera ses portes dimanche prochain (8 décembre) à 22 heures.

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Classement thématique de Shanghai 2024 : l’Université des Antilles brille à nouveau dans la spécialité écologie

Preuve que les enseignants-chercheurs de l’Université des Antilles ne chôment pas. Ceux qui œuvrent dans le domaine de l’écologie contribuent au rayonnement mondial de l’établissement ; leurs travaux valent à l’UA une distinction dans le classement thématique de Shanghai 2024.

Olivier Lancien

L’Université des Antilles brille de nouveau dans le prestigieux classement thématique de Shanghai.
Le site, qui rayonne sur la Guadeloupe et la Martinique, est distingué pour la 2ème année consécutive, dans le domaine de l’écologie ; il reste donc stable dans ce classement des meilleurs établissements de l’enseignement supérieur en la matière. L’UA est 27ème sur les 28 institutions françaises sélectionnées dans cette catégorie et dans le top 500 à l’échelle mondiale. Et c’est une très belle performance !

Même si dans le monde de la recherche universitaire ce classement de Shanghai fait débat, sur le mode de sélection, il s’agit d’une remarquable performance pour une université de la taille de celle des Antilles françaises, avec sa spécificité ancrée sur deux territoires.
Parce que, malgré tout, pour les universités mondiales, il vaut mieux y être.

Deux critères retiennent l’attention du Shanghai Ranking Consultancy : les publications dans des revues et la reconnaissance internationale des chercheurs qui y travaillent.

Dans ce domaine de l’écologie et du développement durable, l’UA propose à ses étudiants et enseignants-chercheurs au moins six unités de recherches. Elles font des analyses locales fondamentales et appliquées, sur la géoscience, l’écologie terrestre caribéenne, ou encore des recherches sur la forêt guyanaise. Ces unités sont directement liées à certaines universités de l’Hexagone, ou alors à des centres de recherche reconnus, comme le Centre national de la recherche scientifique (CNRS).

Dans son communiqué, le président de l’institution, Michel Geoffroy, insiste sur l’excellence des travaux scientifiques produits par les chercheurs antillais ; il souligne leur capacité à répondre aux standards internationaux.

À bien y regarder, c’est sans doute un pied de nez au dernier rapport de la Cour des comptes, qui fustigeait le manque d’attractivité supposée de l’UA, ou encore la faiblesse de ses formations et de sa recherche scientifique.

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INTERVIEW. Ferdy Louisy appelle à “une réaction immédiate et forte” pour éviter le naufrage du SMGEAG

Les Guadeloupéens doivent payer l’eau, les personnels doivent collaborer fortement pour remplir leurs missions, le SMGEAG doit se serrer la ceinture pour éviter le naufrage… le nouveau président de l’opérateur, Ferdy Louisy, appelle toutes les parties à sauver la ressource et la structure qui en assure la distribution. Si tout le monde se mobilise, dans 6 mois, les premiers résultats seront palpables affirme-t-il.

Depuis le 30 octobre 2024, Ferdy Louisy est le nouveau président du Syndicat mixte de gestion de l’eau et de l’assainissement de Guadeloupe (SMGEAG). Il prend les rênes de l’opérateur de l’eau à un moment où celui-ci est dans le rouge. Le déficit de cette structure, dont la mission est de la plus haute importance, s’élève à 15 millions d’euros, de son propre aveu.
Ce trou financier est colossal, quand on sait qu’au moment de sa création, en septembre 2021, le syndicat de l’eau n’a hérité d’aucune dette.
Pour le nouveau président, les signaux d’alerte ont été ignorés.

Avant de le recevoir sur le plateau du journal télévisé “Guadeloupe Soir“, hier (lundi 2 décembre 2024), nous avons fait le point sur les défis que doit relever Ferdy Louisy ; la population guadeloupéenne, les personnels du SMGEAG et l’Etat attendent beaucoup de cette nouvelle gouvernance.

SMGEAG ; quels défis pour le nouveau président ? ©Lydia Quérin – Guadeloupe la 1ère

Aujourd’hui, Ferdy Louisy réclame, à la fois, la confiance des Guadeloupéens, mais aussi leur participation forte. Les impayés ne sont plus une option.
Il le garantit, par ailleurs : le SMGEAG fera aussi des efforts.
Le président a également annoncé un calendrier : la fin des tours d’eau d’ici 2026. D’ici là, les dépenses de fonctionnement seront drastiquement diminuées et un plan de départs volontaires sera mis en œuvre, avec la collaboration des personnels, espère-t-il.

Nous allons intensifier davantage les différentes réparations de (…) Aujourd’hui, l’agenda est de dire que, dans 6 mois, la situation financière du SMGEAG doit être redressée. Dans 6 mois, nous devons avoir entamé le plan de départs volontaires. Dans 6 mois, nous devons avoir des résultats probants sur une diminution de 50% des frais de fonctionnement. Dans 6 mois, il faut qu’il y ait de l’eau de qualité, en quantité, dans les robinets des Guadeloupéens.

Ferdy Louisy, président du SMGEAG

Ferdy Louisy était l’invité de Christelle Théophile. Une interview complète à (re)voir ci-dessous :

Nous avons atteint quasiment un point de non-retour, s’il n’y a pas une réaction immédiate et forte.

Ferdy Louisy, président du SMGEAG

Interview de Ferdy Louisy, président du SMGEAG – 02/12/2024. ©Guadeloupe La 1ère

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La Guadeloupe détient le record mondial de pluie en 1 mn

La saison cyclonique 2024 a quelque peu épargné la Guadeloupe, au regard des nombreux drames et des incommensurables dégâts à déplorer dans les territoires voisins des Antilles, de la Caraïbe et du Sud-Est des États-Unis.
Pour autant, l’archipel s’y connaît en la matière, pas uniquement en ce qui concerne les cyclones, mais aussi pour tous types d’intempéries. C’est ainsi que le territoire détient un record surprenant : celui du volume de pluie tombée en l’espace d’une minute.

38 millimètres en une minute

La saviez-vous : il existe des records du monde de pluie à l’année, au mois, à la journée. Dans le même ordre d’idée, il existe aussi un record du monde de pluie à la minute. Et celui-là est détenu par la Guadeloupe… depuis plus d’un demi-siècle ! Aucun pays, depuis, n’a reçu autant d’eau venue du ciel, en si peu de temps. Une réalité qui témoigne du côté exceptionnel de cet épisode pluvieux, jamais égalé nulle part ailleurs sur la planète.

En effet, il y a 54 ans, le 26 novembre 1970, dans la région des Grands fonds, sur le territoire de la commune du Gosier, la météo locale avait affolé tous les appareils de mesures. C’était un jeudi, entre 11h et midi.
Ce jour-là, plus de 38 millimètres de pluie se sont déversés en 60 secondes ; et les spécialistes parlent d’une intensité supérieure possible de 5 à 10%. La forte averse avait duré près d’une heure au total.
Le dispositif mis en place quelques mois plus tôt, à la section de Barot, à côté de Port Blanc, avait permis de mesurer ce record du monde.

Une riveraine emportée

Interrogés à l’époque, les riverains avaient évoqué un véritable déluge et se souvenaient du fracas des gouttes d’eau sur les toits en tôle, ainsi que du spectaculaire écoulement qui recouvrait le sol, même le long de fortes pentes, dans la zone vallonnée des Grands Fonds.

Ce 26 novembre 1970, une résidente avait été emportée par les flots.

Le souvenir de cet épisode pluvieux est entretenu par le Service hydrologique de l’Office de la recherche scientifique et technique Outre-mer (ORSTOM).

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