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Category: Cyclone Guadeloupe

Saison cyclonique : Alberto la première tempête nommée ne menacera pas les Antilles

Elle s’appelle Aberto et est la première tempête nommée de la saison cyclonique dans le bassin Atlantique. Elle ne menacera pas la Guadeloupe, ni l’arc antillais. Située dans le golfe du Mexique, elle a une chance de formation sur 48 heures élevée à 80 pour cent.

Carole Petit

Un “ouf” de soulagement pour les Antilles, la première tempête nommée ne concernera pas la Guadeloupe, ni aucune île de l’arc Antillais. La tempête Alberto se forme actuellement sur l’Ouest du golfe du Méxique. De fortes pluies, des inondations côtières et des rafales sont prévues le long des côtes du Texas et du nord-est du Mexique jusqu’à jeudi. 

Trajectoire de la tempête Alberto dans les jours qui viennent

Le gouvernement du Mexique a étendu l’avertissement de tempête tropicale vers le sud jusqu’à Tecolutla. Conséquence, un avertissement de tempête tropicale est en vigueur pour la côte du Texas depuis le col de San Luis vers le sud jusqu’à l’embouchure du Rio Grande ; la côte nord-est du Mexique au sud de l’embouchure du Rio Grande jusqu’à Tecolutla.

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Une université américaine estime qu’il y a des “chances élevées” pour que la Caraïbe connaisse un ouragan majeur cette saison

Ces éléments chiffrés ne sont que des probabilités construites sur la base de l’ensemble des données du site du National Oceanic and Atmospheric Administration, le NOAA.
Ce dernier répertorie en plus, tous les phénomènes cycloniques de la région entre 1880 et 2020.
Une approche statistique qu’il convient donc de prendre avec toutes les précautions d’usage.

Pour les chercheurs de l’Université du Colorado, compte tenu de la très grande activité cyclonique attendue cette année, ces probabilités sont importantes.
C’est notamment l’Energie Cyclonique Accumulée qui influe sur ces projections. Cette donnée combine le nombre de systèmes cycloniques, leur durée d’existence et leur intensité.
En 2024, les scientifiques estiment qu’elle s’établira aux alentours de 210 contre 123 mesurée en moyenne entre 1991 et 2020. 

Ces probabilités ont été dévoilées sur le site de l’université du Colorado jeudi dernier (14 juin 2025).
Pour la Guadeloupe, les scientifiques estiment ainsi que l’archipel a 51% de chances d’être touché par une tempête qui passerait dans un rayon de 80km autour des terres habitées.
Probabilité qui descend à 29%, soit une chance sur 3 pour que l’archipel soit impacté cette fois-ci par un ouragan et 11% par un ouragan majeur c’est-à-dire dont l’intensité sera égale ou supérieure à 3 sur l’échelle de Saffir-Simpson.

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28 sacs-poubelle remplis de chauves-souris mortes jetés dans une rivière à Sainte-Rose

C’est une catastrophe écologique… Plus d’une vingtaine de sacs poubelles contenant des chauves-souris ont été jetés dans la rivière Dupres-Rousselle, à Bonne Mère, à Sainte-Rose. Cette découverte a provoqué l’indignation d’habitants et des défenseurs de l’environnement.

Guadeloupe La 1ère

Alertées par une promeneuse, les autorités locales emmenées par le Maire, la police municipale, la police de l’environnement et les services municipaux, se sont rendues sur place, à Bonne-Mère, ce jeudi 13 juin, pour constater l’ampleur des dégâts.

Les équipes d’intervention ont immédiatement pris des mesures pour sécuriser la zone et évaluer l’impact environnemental de cet acte irresponsable.

Nettoyage de la rivière après la découverte de sacs-poubelle contenant des chauves-souris à Sainte-Rose

Le Maire, Adrien Baron, préoccupé par cet acte de vandalisme a souhaité lancer un message à la population.

Le Maire a également annoncé que des poursuites seront engagées. Pour remédier à ce désastre environnemental, il a fait appel à une société spécialisée qui s’occupera de l’extraction et de la destruction de ces déchets animaux.

Nettoyage de la rivière après la découverte de sacs-poubelle contenant des chauves-souris à Sainte-Rose

Les services de l’environnement ont déjà entamé une enquête pour identifier les responsables de cet acte déplorable. Des analyses de l’eau de la rivière sont en cours pour évaluer l’impact immédiat sur la qualité de l’eau et prendre les mesures nécessaires pour sa purification. Les habitants sont invités à éviter la zone contaminée jusqu’à nouvel ordre, afin de garantir leur sécurité.

Cet acte irresponsable menace non seulement la faune locale mais aussi la qualité de l’eau de la rivière et l’écosystème environnant. Les chauves-souris, en tant que pollinisateurs et contrôleurs naturels des populations d’insectes, jouent un rôle crucial dans l’équilibre de la biodiversité locale. Leur mort en masse pourrait avoir des répercussions graves et durables sur l’écosystème de la région.

Les chauves-souris, appelées chiroptères, sont les derniers mammifères terrestres indigènes de la Guadeloupe et jouent un rôle crucial dans la biodiversité locale. La réglementation de 1989 a été révisée en 2018 pour mieux protéger ces espèces et leurs habitats.

L’archipel guadeloupéen abrite 14 espèces de chauves-souris, dont 10 sont endémiques des Antilles et 3 sont subendémiques de Guadeloupe, avec une espèce strictement endémique (Eptesicus guadeloupensis) classée en danger d’extinction. Les chauves-souris contribuent à l’équilibre des écosystèmes en pollinisant des plantes, dispersant des graines et régulant les populations d’insectes nuisibles, y compris ceux vecteurs de maladies comme le Zika et la Dengue.

Cependant, ces espèces sont menacées par la destruction de leurs habitats, l’utilisation de pesticides, les cyclones, le braconnage, et les méthodes agressives de lutte contre les chauves-souris vues comme nuisibles. La réglementation de 2018 interdit la destruction, la capture, le transport, le commerce et la perturbation intentionnelle des chauves-souris, avec des sanctions sévères pour les infractions.

Selon la DEAL, Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement, aujourd’hui, l’arrêté de protection concerne toutes les espèces de chiroptères présentes en Guadeloupe. Cet arrêté porte également sur la protection de leurs habitats. Sont interdits notamment : la destruction de l’espèce, sa capture, son transport ou commerce. Il est également interdit de perturber intentionnellement les espèces (et notamment pendant la période de reproduction et de dépendance). Il est rappelé que la destruction, l’altération ou la dégradation des éléments physiques ou biologiques nécessaires à la reproduction ou au repos des espèces est interdite.

Le non-respect de cette réglementation est puni par l’article L415-3 du Code de l’environnement de trois ans d’emprisonnement et de 150 000€ d’amende.

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Onde tropicale n°6 : la Guadeloupe, St-Martin et St-Barthélemy copieusement arrosées

Moins de 24 heures après l’onde tropicale n°5, c’est désormais l’onde tropicale n°6 qui produit des averses, parfois soutenues, sur l’arc antillais. Les îles de Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy sont toujours placées en vigilance météorologique jaune, pour “fortes pluies et orages”.

Risque de cumuls conséquents en Guadeloupe

Les nuages porteurs de pluie peuvent stagner au même endroit, au point d’occasionner des cumuls conséquents, surtout dans l’après-midi et en début de soirée de ce mardi 4 juin 2024. “Un coup de tonnerre n’est pas à exclure”, mettent en garde les prévisionnistes de Météo France.
L’Alizé souffle modérément de secteur Sud-Est, entre 20 et 30 km/h, avec des rafales jusqu’à 50 km/h et plus, au voisinage des averses.

Voici les cumuls de pluie enregistrés depuis le début de l’épisode de vigilance, qui remonte à samedi après-midi, quand l’onde tropicale n°5 a abordé l’archipel :

  • À la station de Saint-François (Aérodrome) : 102 mm ;
  • À Saint-François (Reneville) : 71 mm ;
  • À Morne-à-l’Eau (Blanchet) : 51 mm ;
  • À Moule : 47,5 mm ;
  • Aux Abymes (Chazeau) : 26 mm.

Les collectivités du Nord entre deux feux

Il n’y a pas eu de cumuls significatifs d’eau, depuis le début de l’épisode de vigilance, à Saint-Martin et Saint-Barthélemy.
Le temps y est humide et instable, à l’arrière de l’onde n°5 et avec la proximité d’un front évoluant au Nord de ces îles.
Ce mardi, le ciel reste menaçant, avec la proximité d’un front orageux au Nord et l’arrivée de l’onde tropicale n°6 par le Sud. Averses et orages menacent toujours ces territoires, malgré un calme apparent en début de journée.

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Une onde tropicale (n°6) en chasse une autre (n°5) en Guadeloupe, à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy

Les îles de Guadeloupe, de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin sont actuellement copieusement arrosées.
En cause : l’onde tropicale n°5, talonnée par sa sœur, la n°6.

L’onde tropicale n°5 a atteint les îles du Nord

Les collectivités de Saint-Barthélemy et Saint-Martin ont été placées en vigilance météorologique jaune pour “fortes pluies et orages”, ce lundi matin (3 juin 2024). “La rencontre d’un flux de Sud-Est instable à l’arrière de l’onde tropicale n°5 et d’un front pluvio-orageux venant du Nord génère des averses orageuses sur le Nord de l’Arc Antillais”, indique Météo France. Les effets de ces phénomènes conjugués sont, pour l’heure, prévus pour durer jusqu’à la fin d’après-midi de mardi.

Le risque orageux s’éloigne temporairement, ce matin et durant une bonne partie de l’après-midi. Mais les orages devraient se rapprocher en fin de journée et la nuit prochaine, toujours sous l’influence du front circulant à proximité, mais également en raison de l’arrivée de l’onde tropicale n°6 par le Sud-Est.

Demain mardi, la rencontre des fronts et ondes, sur le Nord de l’Arc, va maintenir un risque de fortes averses et d’orages avec, à la clé, de possibles cumuls de pluie conséquents en peu de temps.

Un épisode pluvieux qui joue les prolongations en Guadeloupe

La vigilance jaune pour “fortes pluies et orages” est en vigueur depuis samedi après-midi, dans les îles de Guadeloupe. L’archipel est confronté à une transition entre les ondes tropicales n°5 et n°6.

L’accalmie de la nuit se prolonge ce lundi matin, à l’arrière de la première de ces ondes, expliquent les prévisionnistes. Quelques averses soutenues, voire orageuses, sont de nouveau attendues à partir de cet après-midi et, surtout, la nuit prochaine, avec l’arrivée de l’onde tropicale n°6.
Demain mardi, les averses remontant par le Sud-Est risquent d’insister sur certains secteurs, au point de donner des quantités d’eau significatives en peu de temps.
L’amélioration est attendue mardi soir, ou mercredi matin.

Il n’y a pas eu de cumuls significatifs enregistrés au cours de la nuit.
Dimanche, en revanche, d’importants cumuls ont été enregistrés :

  • 81 mm (dont 78,5 mm entre 9h et 12h) à la station de Saint-François (Aérodrome) ;
  • 71 mm à Saint-François (Reneville) ;
  • 51 mm à Morne à l’Eau (Blanchet) ;
  • 47,5 mm à Moule ;
  • Et 26 mm aux Abymes (Chazeau).

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Saison cyclonique : les Guadeloupéens sont-ils prêts ?

Alors que la saison cyclonique 2024 a officiellement débuté hier (samedi 1er juin), avez-vous commencé à vous préparer au passage d’un éventuel phénomène sur l’archipel ? Se préparer, cela signifie avoir un stock de nourriture non périssable et d’eau à la maison, mettre de côté les matériaux et outils nécessaires à la consolidation de votre habitation, élaguer les arbres dont les branches pourraient se révéler dangereuses en cas de chute, ou encore avoir à portée de main un kit de survie.

Nous nous sommes rendus dans le Nord Grande-Terre, à la rencontre de résidents. La plupart ne s’inquiète pas outre mesure. “Après Hugo, je n’ai plus peur de rien”, a-t-on entendu ; le cyclone de 1989 a en effet marqué les esprits.

Certes, par expérience, beaucoup admettent que le risque d’être impacté par un ouragan est réel ; la chaleur ressentie actuellement est un signe, selon eux : “Ça ne présage rien de bon, vraiment, depuis un moment il fait vraiment chaud !”, a répondu un habitant, les yeux rivés vers le ciel.

Mais, dans les commerces, les achats sont habituels. Il sera bien temps, après, de faire des réserves : “Je ne prépare jamais, parce qu’après je me rends compte que j’ai beaucoup dépensé, en dépouillant les magasins… et rien n’est arrivé !”, explique un ancien.

A contrario, sur le marché d’Anse Bertrand, un vendeur nous a affirmé avoir acheté le nécessaire et avoir poussé jusqu’à vérifier la solidité des tôles de sa toiture.

Quoi qu’il en soit, la peur est bien présente. Nul n’ignore en Guadeloupe, les dégâts conséquents que peuvent générer les phénomènes climatiques.

Cette année, les prévisions sont alarmantes : les organismes spécialisés s’accordent à parler d’une tendance hyperactive.

REPORTAGE/
Reporteur : Rudy Rilcy
Monteur : Mickaël Blathase
Mixeur : Sébastien Edouard

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Onde tropicale n°5 : fortes pluies et d’orages en Guadeloupe

Le reste du premier week-end de juin sera pluvieux et orageux, en Guadeloupe, indique Météo France, qui annonce aussi le placement de l’archipel en vigilance météorologique jaune. Ce mauvais temps devrait perdurer jusqu’à la fin d’après-midi de lundi, au plus tôt.

Les intempéries à venir sont dues au passage de l’onde tropicale n°5, sur les Petites Antilles.

Déjà de premiers effets

Les îles du Sud et le Sud Basse-Terre ont déjà essuyé des averses, parfois intenses, mais brèves, ce samedi après-midi (1er juin 2024).
Les conditions vont se dégrader davantage la nuit prochaine.

Des intempéries jusqu’à lundi

À l’approche de cette onde, les averses, qui vont traverser l’archipel guadeloupéen ce soir, devraient s’intensifier en seconde partie de nuit, avec un risque orageux devenant, lui aussi, un peu plus marqué.
Dimanche, le temps va rester perturbé, avec des passages d’averses soutenues, voire orageuses, probablement entrecoupées d’accalmies temporaires. Ces averses pourront donner des quantités d’eau significatives en peu de temps, au point d’occasionner des inondations temporaires et localisées.
Par ailleurs, des rafales de vent, de l’ordre de 60 km/h, venant d’est à Sud-Est, pourront précéder les plus fortes averses.
Lundi, nous resterons dans l’environnement de cette onde tropicale. Les conditions devraient donc peu évoluer.

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Ouverture officielle de la saison cyclonique 2024 : la tendance hyperactive est confirmée

La saison cyclonique qui démarre ce samedi, sera, sans nul doute, hyperactive et au-delà du niveau moyen des années 1991-2020. Que ce soit Météo France ou les instituts américains, tous les experts s’accordent sur un niveau très supérieur à la normale.

  • 23 cyclones nommés (± 4,3 cyclones nommés)

  • 12 ouragans (± 3,2 ouragans)

  • Un indice ACE (Accumulated Cyclone Energy) de 224 (± 64,5).

Il s’agit d’une réactualisation de la tendance pour la saison 2024 sur le bassin Atlantique. Cette tendance s’accompagne encore d’une certaine incertitude, notamment sur la phase La Nina du cycle ENSO.

En 2023, déjà, une saison active

À titre de comparaison, les normales de saison (moyennes 1991-2020) se situent entre 14 et 15 phénomènes nommés dont 7 ouragans et ACE de 123. Cela montre que 2023 était déjà une saison supérieure à la moyenne. Elle se place ainsi au quatrième du plus grand nombre de tempêtes nommées.

22 tempêtes, dont sept d’entre elles, sont devenues des ouragans. Trois ont été majeurs, Franklin, Idalia, et Lee qui rejoignent donc la toute petite famille des cyclones de catégorie 5 répertoriés à l’Est de l’arc Caribéen. Pour notre territoire trois phénomènes nous ont finalement directement impactés, Bret, Philippe et Tammy qui nous ont atteints respectivement au stade de tempêtes tropicales pour les deux premiers et ouragan de catégorie 1 pour le dernier. On retiendra surtout les précipitations massives associées aux deux derniers phénomènes.

Pourquoi un tel niveau d’activité cyclonique

La formation des ouragans dépend en particulier de la température de la surface de la mer et de l’organisation des vents dans l’atmosphère. De nombreux modèles internationaux prévoient le retour du phénomène la Niña au cœur de cette saison cyclonique 2024.

Or, le phénomène climatique la Niña, qui correspond notamment à des températures de surface de la mer plutôt froides sur l’océan Pacifique, a pour conséquence de diminuer le cisaillement de vent sur l’Atlantique. Celui-ci caractérise les variations de vent avec l’altitude qui sont peu favorables au développement cyclonique.

Températures de l’eau à la surface de la mer- Mai 2024

De plus, depuis deux ans, la surface de l’océan Atlantique est supérieure aux normales et les prévisions s’accordent pour le moment pour que cela perdure les prochains mois. Ces conditions semblent donc propices à la formation de nombreux ouragans cette année.

Hyperactivité cyclonique ne signifie pas forcément plus de catastrophes

La formation d’un grand nombre de systèmes cycloniques n’est pas forcément synonyme de plus de catastrophes. En effet, pour parler de catastrophes, il faut qu’un phénomène provoque des dégâts matériels ou humains. Si l’on regarde les années passées, il n’y a pas de relation forte entre le nombre de cyclones nommés sur l’ensemble du bassin et les impacts sur l’arc Antillais.

Mais à l’inverse un seul cyclone peut impacter fortement un territoire et laisser une trace catastrophique. D’où l’importance de la préparation de tous les habitants à la saison cyclonique.

Se préparer à la saison cyclonique

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Le Dauphin des Caraïbes victime du réchauffement climatique

Une eau trop chaude à cause du réchauffement climatique, une acidité du milieu marin du fait de la pollution et, par ailleurs, un garde-manger qui s’appauvrit ; les conditions de survie des Dauphins des Caraïbes ne sont plus remplies, dans la zone. L’espèce est obligée de migrer à la recherche d’un habitat plus propice.

Christelle Martial

Envirolex” est un blog spécialisé dans l’environnement et le développement durable. Il édite de nombreux articles sur ces questions et relaie les solutions développées à travers le monde pour préserver le capital écologique mondial. Dans un récent article, le site internet alerte sur une menace qui pèse sur une espèce de dauphins observée dans nos eaux : le Dauphin des Caraïbes. Celui-ci est directement impacté par le réchauffement climatique.

Les océans se réchauffent et les ressources alimentaires qui se raréfient dans les océans. Les conséquences du réchauffement climatique sont légion et catastrophiques pour bon nombre d’espèces aquatiques. L’une d’entre elles vit non loin des côtes de la Guadeloupe et des autres îles des Antilles : le Dauphin des Caraïbes qui, déjà, procède à une grande migration. Il quitte en effet nos eaux, parce que trop chaudes depuis quelques années et ne permettant plus la survie de l’espèce, obligée de s’en aller vers des eaux plus froides.

De surcroît, avec la multiplication des phénomènes climatiques plus intenses, comme les tempêtes tropicales et les ouragans, l’habitat côtier se dégrade. Or, ces milieux sont de véritables garde-mangers pour les Dauphins des Caraïbes, qui n’y trouvent plus de quoi se nourrir.

Pire encore, des études mettent en évidence la survenue de maladies affectant les Dauphins des Caraïbes. Des maladies mortelles, en lien avec l’acidification croissante de nos eaux.
Les zones côtières en cours des destructions, dans une eau de plus en plus acide en raison des pollutions, ne permettent pas aux dauphins de respecter leurs cycles de reproduction.

Aussi, l’espèce est obligée de migrer pour préserver sa survie.

Envirolex” dresse un bilan sur les conséquences de ce réchauffement climatique sur cette espèce de dauphins, tout en préconisant des actions pour la préservation de ces animaux et de leur habitat. Pour ne pas assister à la disparition d’une espèce de plus, dans le bassin caribéen, il convient pour l’Homme de réduire ses émissions de gaz à effet de serre. La conservation des habitats côtiers, tels que les Mangroves ou encore les récifs coralliens, devrait être une priorité, de façon à préserver des aires de protection et d’alimentation pour les dauphins.

En clair, ces animaux, l’une des espèces les plus sociables, les plus joueuses et les plus harmonieuses de la Caraïbe, ont besoin de nous pour assurer leur survie.

Dauphins des Caraïbes

POUR ALLER PLUS LOIN/ Vous pouvez retrouver l’article intitulé “Impacts du changement climatique sur les dauphins des Caraïbes” sur le site internet envirolex.fr.

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Les assurances face au dérèglement climatique, les recommandations du rapport Langreney

En Guadeloupe, 41% des habitations n’ont pas souscrit à une assurance multirisque habitation et 38% pour la Martinique. Ce taux s’élève à 51% pour la Guyane et 94% à Mayotte. Des chiffres très loin des 97% de ménages assurés dans l’Hexagone.

Dans les territoires ultramarins, les habitants sont peu assurés, et les assureurs se font rares. Une situation qui risque de se dégrader en raison de la multiplication des évènements climatiques dus au réchauffement climatique.

Un état des lieux

En mai 2023, Bruno le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, et Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, ont lancé une mission “chargée d’élaborer un état des lieux et des recommandations sur l’évolution du système assurantiel français face aux enjeux posés par le dérèglement climatique”. 

Trois experts étaient à la tête de cette mission : Thierry Langreney, président de l’association environnementale “Ateliers du futur”, Gonéri Le Cozannet, contributeur au 6ᵉ rapport d’évaluation du GIEC et Myriam Mérad, directrice de recherche au CNRS.

“Rééquilibrage financier”

En s’appuyant sur l’audition de 150 personnes du secteur assurantiel, de la recherche et des sciences du climat, les scientifiques livrent dans leur rapport 37 recommandations pour viser “le rééquilibrage financier du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles”. Une situation urgente puisque, comme l’a rappelé Christophe Béchu, “d’ici 2050 le coût des dommages liés au climat pourrait augmenter de 50%”. 

Pour atteindre cet objectif, le rapport préconise une “adaptation du modèle assurantiel, afin de préserver la mutualisation”. Autrement dit, le gouvernement prévoit de mobiliser un système de “levier financier” afin que certaines zones ne soient pas “délaissées par le marché assurantiel”. Un outil qui pourrait s’avérer utile dans les territoires ultramarins, touchés par ce phénomène de “désert assurantiel”, que cherche à éviter Bruno Le Maire. 

Un risque cyclonique incertain

Selon le rapport, ce système de “bonus-malus” pourrait s’appuyer sur une délimitation par zone en fonction du taux d’exposition aux risques climatiques. Les assureurs présents dans des zones peu exposées participeraient davantage au financement des mesures de prévention que les assureurs déployés dans les zones très exposées. 

Dans un communiqué de presse, le gouvernement a annoncé la création d’un observatoire de l’assurance des risques climatiques pour “renforcer la transparence sur l’évolution des pratiques assurantielles”. Au sujet du risque cyclonique, prégnant dans les territoires ultramarins, il est à ce jour impossible de “mesurer la progression des coûts des sinistres” en raison du manque d’éléments quantifiés.

Pourtant, les cyclones auront une intensité supérieure dans les années à venir, en raison du réchauffement climatique. Et les dommages causés par ces phénomènes climatiques représentent déjà une partie importante de l’indemnisation des catastrophes naturelles. Le cyclone Irma, qui a touché Saint-Martin et Saint-Barthélemy en 2017, constitue “le second évènement le plus coûteux pour le régime” depuis 1982. 

Prévention et adaptation

Les experts comptent sur les progrès en modélisation des effets du changement climatique pour étudier les impacts des cyclones, mais aussi leurs effets en cascade tels que les vents, les submersions marines et les précipitations intenses. Des informations essentielles pour les assureurs et les particuliers, afin de connaître les risques et s’y adapter.

“Le renforcement de la prévention”, le deuxième pilier de ce rapport, ainsi que les différentes mesures, seront détaillées à l’automne prochain, après des “travaux de consultation” avec l’ensemble des acteurs concernés. Ces préconisations devraient s’inscrire au sein du troisième Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC) porté par le gouvernement. 

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