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Category: Cyclone Guadeloupe

L’ouragan de catégorie 1 Sam concentre l’attention en Guadeloupe et dans les Iles du Nord

Si la tempête tropicale Sam est devenue ouragan de catégorie 1, dans la nuit, il est encore tôt pour déterminer si les îles de Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy seront impactées. Le phénomène devrait continuer d’évoluer dans les prochaines heures.

Eddy M. Golabkan avec Yasmina Yacou

Sam est donc désormais un ouragan de classe. En 48 heures, la dépression numéro 8 est passée de tempête tropicale à ouragan de catégorie 1. Un phénomène qui évolue très rapidement et qui devrait concerner l’archipel guadeloupéen, en début de semaine prochaine. 

Pour le moment, sa trajectoire le ferait passer au nord de l’arc antillais sans inquiéter le département et les Iles du Nord…

En 48 heures, la dépression numéro 18 est donc passé de tempête tropicale à ouragan de classe 1… Le phénomène baptisé Sam a des vents maximum qui s’étendent à 30km/h et des vents de tempête qui atteignent déjà 120 km/h et qui devrait continuer à se renforcer à l’approche de l’arc antillais… Pour l’heure, il est à moins de 1 700 kilomètres à l’est de la Martinique. 

Si ces vents devraient continuer à augmenter de 50 km/h par 24 heures, le National Hurricane Center, estime qu’il pourrait atteindre la catégorie 3, d’ici ce soir à demain, sans pour autant inquiéter directement l’archipel guadeloupéen. 

Sa trajectoire plein ouest actuel devrait infléchir vers le nord dans les heures qui viennent selon le NHC… Sam pourrait donc épargner Saint-Martin et Saint-Barthélemy.

©Guadeloupe

Sam fait partie des phénomènes à intensification rapide – il devient vite plus gros et plus puissant donc potiellement plus dévastateur – et très capricieux. 

Toutes ces prévisions peuvent très vite évoluer…

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L’onde tropicale n°45 actuellement sous haute surveillance…

Il est probable que l’onde tropicale n°45 se renforce et passe à proximité de nos îles. Mais les incertitudes sont encore importantes. Pour autant, les services de l’Etat sont en alerte.

Guadeloupe La 1ère

L’ensemble des services de l’État, en lien avec les acteurs concernés, suit avec attention l’évolution d’une perturbation cyclonique qui évolue actuellement en Atlantique. La préfecture communiquera, en fonction de l’évolution de ce phénomène météorologique, dans les jours à venir.

Ce système, identifiée par les services de Météo France comme l’onde tropicale n°45, présente des signes d’organisation inquiétants et devrait devenir, prochainement, une dépression tropicale, en évoluant dans un environnement favorable à son renforcement.

Les modèles de prévision convergent, vers un passage du système à proximité de la moitié Nord de l’Arc des Petites Antilles, probablement entre mardi et jeudi, la semaine prochaine.

À cette échéance, les incertitudes sont encore importantes, tant sur la trajectoire que sur l’intensité du phénomène, au plus proche de nos territoires.

Il est donc trop tôt pour préciser les conséquences attendues, sur nos îles, explique le Palais d’Orléans.

Onde tropicale n°45

©NHC

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Le 20 septembre 1989, le crash d’un hélicoptère a endeuillé La Désirade, lors d’une évacuation sanitaire

Hugo avait épargné la vie des Désiradiens, les 16 et 17 septembre 1989. C’est finalement le crash d’un hélicoptère, lors d’une évacuation sanitaire, vers Pointe-à-Pitre, qui a endeuillé la dépendance de la Guadeloupe, trois jours après le passage de l’ouragan dévastateur. 9 personnes ont ainsi péri.

Nadine Fadel

C’était le 20 septembre 1989. Trois jours après le passage du dévastateur cyclone Hugo, sur la Guadeloupe (dans la nuit du 16 au 17 septembre), un hélicoptère de l’armée se crashait, après son décollage de La Désirade.

Le bilan de cet accident est très lourd : les 9 personnes qui étaient à bord sont toutes mortes.

Les victimes étaient des militaires, qui s’étaient portés volontaires pour prêter main forte aux équipes engagées dans les opérations de secours, auprès des populations sinistrées, ainsi que deux résidents de la dépendance de la Guadeloupe.

La Désirade pensait avoir échappé au pire

Cette année-là, la Désirade a été littéralement rasée, par les vents violents d’Hugo. Près de 80% des maisons ont été éventrées et leurs matériaux éparpillés. Sur ce petit bout de terre, c’était la désolation, au lendemain du passage du phénomène météorologique hors norme.

 L’impact d’Hugo sur la Désirade.

Les maisons en bois de l’île de la Désirade n’ont pas résisté aux vents d’Hugo. ©Guadeloupe La 1ère

Malgré tout, les habitants se réjouissaient de ne compter aucun mort, ni aucun blessé dans leur rang… jusqu’au drame qui s’est joué trois jours après et qui a endeuillé l’île de La Désirade.

Une évacuation sanitaire qui a mal tourné

Le 20 septembre 1989, Bertrand Berchel, un habitant de l’île, âgé de 54 ans, réparait le toit d’une maison, quand il a glissé, puis chuté. L’homme est victime d’une fracture. Son état nécessite une évacuation sanitaire, vers Pointe-à-Pitre. 

C’est ainsi que, le jour même, l’hélicoptère SA 330 Puma de l’escadron de transport Outre-mer 58 a été envoyé pour le récupérer. Depuis le passage d’Hugo, l’appareil enchaînait les rotations.

Le fils de Bertrand, Bernard, 21 ans, décide d’accompagner son père. Il monte à bord.

Il fait nuit. Peu de temps après le décollage, l’engin tombe en mer, au large de la marina de Beauséjour. Il n’y a aucun survivant.

Avec le père et le fils Berchel, sept militaires ont péri : l’adjudant Michel Cadet, le médecin Capitaine Bernard Cren, le sergent-chef Dominique Demulier, le Commandant Jean-Luc Dereumaux, le Capitaine Christian Dubois (Sécurité Civile), l’adjudant Bernard Molinier et la Capitaine François Massé.

Le maire de l’époque se souvient

32 ans après ce drame, le maire de La Désirade de l’époque, Emmanuel Robin, se souvient encore de la tragédie, comme si c’était hier. Il a témoigné au micro de Brono Pansiot-Villon :

Emmanuel Robin : “Le premier corps, on l’a retrouvé vers 1h du matin. Le dernier corps, ça a été près de 8 jours après et, finalement, y’a un corps qu’on n’a pas retrouvé du tout : c’est le fils Berchel”


Des hommages mérités

L’équipage du capitaine François Massé, pilote de l’hélicoptère Puma, âgé de 32 ans, a donc succombé lors d’une mission d’évacuation sanitaire post-catastrophe naturelle. Cela a valu à chacun de ses membres tous les honneurs.

Christian Dubois, médecin des armées incorporé dans la Sécurité Civile, donnera son nom à la Promotion 1990 de l’Ecole de santé des armées de Lyon.

Le 20 décembre 2013, la promotion P146 de l’Ecole de Saintes a été baptisée du nom du Sergent-Chef Dominique Demulier.

Et, par ailleurs, l’île de la Désirade gardera le souvenir de tous ces hommes, dont particulièrement Bertrand Berchel, président fondateur de l’Amicale des marins, de la Société maritime, de la Coopérative des marins de La Désirade et ancien chef des sapeurs-pompiers, sur place. Un mémorial a été érigé en leur honneur, non loin de l’église de Beauséjour, jumelé au monument à la gloire des marins.

Monument à la gloire des marins - La Désirade

©Office du tourisme de La Désirade

Mémorial victimes du crash du 20/09/1989, après Hugo - La Désirade

Mémorial victimes du crash d’hélicoptère du 20/09/1989, après Hugo, à La Désirade ©Office du tourisme de La Désirade

Mémorial victime du crash d'hélicoptère du 20/09/1989, à la Désirade

Mémorial victimes Désiradiennes du crash d’hélicoptère du 20/09/1989, après Hugo ©Office du tourisme de La Désirade

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Le 20 septembre 1989, le crash d’un hélicoptère a endeuillé La Désirade, lors d’une évacuation sanitaire

C’était le 20 septembre 1989. Trois jours après le passage du dévastateur cyclone Hugo, sur la Guadeloupe (dans la nuit du 16 au 17 septembre), un hélicoptère de l’armée se crashait, après son décollage de La Désirade.
Le bilan de cet accident est très lourd : les 9 personnes qui étaient à bord sont toutes mortes.
Les victimes étaient des militaires des Antilles-Guyane, qui s’étaient portés volontaires pour prêter main forte aux équipes engagées dans les opérations de secours, auprès des populations sinistrées, ainsi que deux résidents de la dépendance de la Guadeloupe.

La Désirade pensait avoir échappé au pire

Cette année-là, la Désirade a été littéralement rasée, par les vents violents d’Hugo. Près de 80% des maisons ont été éventrées et leurs matériaux éparpillés. Sur ce petit bout de terre, c’était la désolation, au lendemain du passage du phénomène météorologique hors norme.

 L’impact d’Hugo sur la Désirade.

Les maisons en bois de l'île de la Désirade n’ont pas résisté aux vents d’Hugo. ©Guadeloupe La 1ère

Malgré tout, les habitants se réjouissaient de ne compter aucun mort, ni aucun blessé dans leur rang… jusqu’au drame qui s’est joué trois jours après et qui a endeuillé l’île de La Désirade.

Une évacuation sanitaire qui a mal tourné

Le 20 septembre 1989, Bertrand Berchel, un habitant de l’île, âgé de 54 ans, réparait le toit d’une maison, quand il a glissé, puis chuté. L’homme est victime d’une fracture. Son état nécessite une évacuation sanitaire, vers Pointe-à-Pitre. 
C’est ainsi que, le jour même, l’hélicoptère SA 330 Puma de l’escadron de transport Outre-mer 58 a été envoyé pour le récupérer. Depuis le passage d’Hugo, l’appareil enchaînait les rotations.
Le fils de Bertrand, Bernard, 21 ans, décide d’accompagner son père. Il monte à bord.

Il fait nuit. Peu de temps après le décollage, l’engin tombe en mer, au large de la marina de Beauséjour. Il n’y a aucun survivant.

Avec le père et le fils Berchel, sept militaires ont péri : l’adjudant Michel Cadet, le médecin Capitaine Bernard Cren, le sergent-chef Dominique Demulier, le Commandant Jean-Luc Dereumaux, le Capitaine Christian Dubois (Sécurité Civile), l’adjudant Bernard Molinier et la Capitaine François Massé.

Des hommages mérités

L’équipage du capitaine François Massé, pilote de l’hélicoptère Puma, âgé de 32 ans, a donc succombé lors d’une mission d’évacuation sanitaire post-catastrophe naturelle. Cela leur a valu tous les honneurs.

Christian Dubois, médecin des armées incorporé dans la Sécurité Civile, donnera son nom à la Promotion 1990 de l’Ecole de santé des armées de Lyon.

Le 20 décembre 2013, la promotion P146 de l’Ecole de Saintes a été baptisée du nom du Sergent-Chef Dominique Demulier.

Et, par ailleurs, l’île de la Désirade gardera le souvenir de tous ces hommes, dont particulièrement Bertrand Berchel, président fondateur de l’Amicale des marins, de la Société maritime, de la Coopérative des marins de La Désirade et ancien chef des sapeurs-pompiers, sur place. Un mémorial a été érigé en leur honneur, non loin de l’église de Beauséjour, jumelé au monument à la gloire des marins.

Monument à la gloire des marins - La Désirade

©Office du tourisme de La Désirade

Mémorial victimes du crash du 20/09/1989, après Hugo - La Désirade

Mémorial victimes du crash d'hélicoptère du 20/09/1989, après Hugo, à La Désirade ©Office du tourisme de La Désirade

Mémorial victime du crash d'hélicoptère du 20/09/1989, à la Désirade

Mémorial victimes Désiradiennes du crash d'hélicoptère du 20/09/1989, après Hugo ©Office du tourisme de La Désirade

 

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Dans le sillage de Peter, la Guadeloupe et les îles du Nord placées en vigilance météo Jaune

Les fortes précipitations observées dimanche pourraient se poursuivre. Elles sont générées, dans les îles de Guadeloupe, mais aussi à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin, dans le sillage de la tempête tropicale Peter, en même temps qu’une panne d’Alizée. La prudence est recommandée.

Nadine Fadel

Les îles de la Guadeloupe, Saint-Barthélemy et Saint-Martin ont été placées en vigilance jaune, pour “fortes pluies et orages“. Les populations sont ainsi invitées à s’informer de la situation météorologique et à être particulièrement prudentes.

En cause, la tempête tropicale Peter qui, génère, dans son sillage, des averses importantes et une baisse significative des vents.

Par ailleurs, on note une forte activité, dans l’ensemble du bassin Atlantique.

Les intempéries dues à Peter

Le risque d’averses par vents faibles, à l’arrière de la tempête tropicale Peter, persiste encore en cette journée de lundi, notamment en cette matinée, en Guadeloupe. Elles pourront être localement modérées à fortes, voire orageuses en mi-journée.

L’amélioration s’installe progressivement, dans l’après-midi.

Dans les îles du Nord, cette journée de lundi est marquée par une accalmie. Les averses sont plutôt rares et passent rapidement sur les îles. Un orage isolé n’est toutefois pas exclu. Une nouvelle dégradation pluvieuse est attendue en soirée, aujourd’hui et dans la nuit de lundi à mardi, avant l’amélioration plus franche prévue mardi, en matinée.

Hier, en soirée, Météo France a mesuré, sur son réseau de pluviomètres :

  • un peu plus de 38,3 mm à Gros Cap / Petit-Canal, en une heure ;
  • 43,6 mm au Raizet, en 3 heures ;
  • 28,6 mm à Blanchet / Morne-à-l’Eau ;
  • 43 mm à Marigot (Saint-Martin), en 3 heures ;
  • 17,8 mm à Grand-Case (Saint-Martin).
Tempête tropicale Peter

©NHC


Plusieurs phénomènes se partagent la bassin Atlantique

Outre Peter, trois autres phénomènes météorologiques évoluent actuellement dans le bassin Atlantique.

Phénomènes Météo Bassin Atlantique 20/09/2021

©NHC

A quelques centaines de miles au Sud de Terre-Neuve et, donc, de Saint-Pierre et Miquelon, les restes de la tempête Odette sont désormais réduits à un système de basse pression. Il n’a presque aucune chance de se renforcer, selon les prévisionnistes du National Hurricane Centre (NHC).

La formation baptisée Rose suit une trajectoire Nord-Ouest, sans changement d’intensité. Elle ne devrait pas concerner l’arc des Antilles. D’ici mardi, Rose devrait s’affaiblir lentement.

En revanche, il y a une zone désorganisée de nuages et quelques orages, situés au-dessus de l’Atlantique tropical, qui se déplace au large de la côte Ouest de l’Afrique. Les conditions environnementales semblent propices au développement graduel de ce phénomène, au cours des prochains jours, et une dépression tropicale pourrait se former, plus tard cette semaine, alors qu’elle se déplace vers l’Ouest à 10 à 15 km/h, dans l’océan Atlantique tropical et central. A surveiller, donc.

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Dans le sillage de Peter, la Guadeloupe et les îles du Nord placées en vigilance météo Jaune

Les fortes précipitations observées dimanche pourraient se poursuivre. Elles sont générées, dans les îles de Guadeloupe, mais aussi à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin, dans le sillage de la tempête tropicale Peter, en même temps qu’une panne d’Alizée. La prudence est recommandée.

Nadine Fadel

Les îles de la Guadeloupe, Saint-Barthélemy et Saint-Martin ont été placées en vigilance jaune, pour “fortes pluies et orages“. Les populations sont ainsi invitées à s’informer de la situation météorologique et à être particulièrement prudentes.

En cause, la tempête tropicale Peter qui, génère, dans son sillage, des averses importantes et une baisse significative des vents.

Par ailleurs, on note une forte activité, dans l’ensemble du bassin Atlantique.

Les intempéries dues à Peter

Le risque d’averses par vents faibles, à l’arrière de la tempête tropicale Peter, persiste encore en cette journée de lundi, notamment en cette matinée, en Guadeloupe. Elles pourront être localement modérées à fortes, voire orageuses en mi-journée.

L’amélioration s’installe progressivement, dans l’après-midi.

Dans les îles du Nord, cette journée de lundi est marquée par une accalmie. Les averses sont plutôt rares et passent rapidement sur les îles. Un orage isolé n’est toutefois pas exclu. Une nouvelle dégradation pluvieuse est attendue en soirée, aujourd’hui et dans la nuit de lundi à mardi, avant l’amélioration plus franche prévue mardi, en matinée.

Hier, en soirée, Météo France a mesuré, sur son réseau de pluviomètres :

  • un peu plus de 38,3 mm à Gros Cap / Petit-Canal, en une heure ;
  • 43,6 mm au Raizet, en 3 heures ;
  • 28,6 mm à Blanchet / Morne-à-l’Eau ;
  • 43 mm à Marigot (Saint-Martin), en 3 heures ;
  • 17,8 mm à Grand-Case (Saint-Martin).
Tempête tropicale Peter

©NHC


Plusieurs phénomènes se partagent la bassin Atlantique

Outre Peter, trois autres phénomènes météorologiques évoluent actuellement dans le bassin Atlantique.

Phénomènes Météo Bassin Atlantique 20/09/2021

©NHC

A quelques centaines de miles au Sud de Terre-Neuve et, donc, de Saint-Pierre et Miquelon, les restes de la tempête Odette sont désormais réduits à un système de basse pression. Il n’a presque aucune chance de se renforcer, selon les prévisionnistes du National Hurricane Centre (NHC).

La formation baptisée Rose suit une trajectoire Nord-Ouest, sans changement d’intensité. Elle ne devrait pas concerner l’arc des Antilles. D’ici mardi, Rose devrait s’affaiblir lentement.

En revanche, il y a une zone désorganisée de nuages et quelques orages, situés au-dessus de l’Atlantique tropical, qui se déplace au large de la côte Ouest de l’Afrique. Les conditions environnementales semblent propices au développement graduel de ce phénomène, au cours des prochains jours, et une dépression tropicale pourrait se former, plus tard cette semaine, alors qu’elle se déplace vers l’Ouest à 10 à 15 km/h, dans l’océan Atlantique tropical et central. A surveiller, donc.

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Dans le sillage de Pete, la Guadeloupe et les îles du Nord placées en vigilance météo Jaune

Les îles de la Guadeloupe, Saint-Barthélemy et Saint-Martin ont été placées en vigilance jaune, pour “fortes pluies et orages“. Les populations sont ainsi invitées à s’informer de la situation météorologique et à être particulièrement prudentes.
En cause, la tempête tropicale Peter qui, génère, dans son sillage, des averses importantes et une baisse significative des vents.

Par ailleurs, on note une forte activité, dans l’ensemble du bassin Atlantique.

Les intempéries dues à Peter

Le risque d’averses par vents faibles, à l’arrière de la tempête tropicale Peter, persiste encore en cette journée de lundi, notamment en cette matinée, en Guadeloupe. Elles pourront être localement modérées à fortes, voire orageuses en mi-journée.
L’amélioration s’installe progressivement, dans l’après-midi.

Dans les îles du Nord, cette journée de lundi est marquée par une accalmie. Les averses sont plutôt rares et passent rapidement sur les îles. Un orage isolé n’est toutefois pas exclu. Une nouvelle dégradation pluvieuse est attendue en soirée, aujourd’hui et dans la nuit de lundi à mardi, avant l’amélioration plus franche prévue mardi, en matinée.

Hier, en soirée, Météo France a mesuré, sur son réseau de pluviomètres :

  • un peu plus de 38,3 mm à Gros Cap / Petit-Canal, en une heure ;
  • 43,6 mm au Raizet, en 3 heures ;
  • 28,6 mm à Blanchet / Morne-à-l’Eau ;
  • 43 mm à Marigot (Saint-Martin), en 3 heures ;
  • 17,8 mm à Grand-Case (Saint-Martin).
Tempête tropicale Peter

©NHC

Plusieurs phénomènes se partagent la bassin Atlantique

Outre Peter, trois autres phénomènes météorologiques évoluent actuellement dans le bassin Atlantique.

Phénomènes Météo Bassin Atlantique 20/09/2021

©NHC

A quelques centaines de miles au Sud de Terre-Neuve et, donc, de Saint-Pierre et Miquelon, les restes de la tempête Odette sont désormais réduits à un système de basse pression. Il n’a presque aucune chance de se renforcer, selon les prévisionnistes du National Hurricane Centre (NHC).

La formation baptisée Rose suit une trajectoire Nord-Ouest, sans changement d’intensité. Elle ne devrait pas concerner l’arc des Antilles. D’ici mardi, Rose devrait s’affaiblir lentement.

En revanche, il y a une zone désorganisée de nuages et quelques orages, situés au-dessus de l’Atlantique tropical, qui se déplace au large de la côte Ouest de l’Afrique. Les conditions environnementales semblent propices au développement graduel de ce phénomène, au cours des prochains jours, et une dépression tropicale pourrait se former, plus tard cette semaine, alors qu’elle se déplace vers l’Ouest à 10 à 15 km/h, dans l’océan Atlantique tropical et central. A surveiller, donc.

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Cyclone Hugo : ville sinistrée et dévastée le 16 septembre 1989, le Moule s’est entièrement reconstruite

Ville située à l’Est de la Guadeloupe, le flanc par lequel Hugo était entré sur la Guadeloupe, Le Moule a aussi été l’une de celles qui ont été le plus éprouvées par le cyclone. 32 ans plus tard, elle affiche fièrement ses nouvelles formes et ses nouvelles couleurs

FJO. avec A. Robin et R. Defrance

Du Moule, c’est ce que l’on pouvait dire au lendemain du passage du cyclone Hugo, tant la commune avait été dévastée cette nuit-là. 

D’ailleurs, pour les médias nationaux, elle est l’exemple par excellence de ce qui s’est passée. Deux jours après, une page spéciale consacrée au cyclone sur Antenne 2 (actuellement France 2), la choisit pour montrer les dégâts du cyclone

Des images que, de mémoire de vieux Mouliens, on n’est pas prêt d’oublier, tant cette nuit du 16 au 17 septembre 1989 s’est imprimée en chacun d’eux. 

Pourtant, 32 ans plus tard, c’est toujours le même chef d’édilité qui conduit les destinées de la ville. Immédiatement après le cyclone, Gabrielle Louis-Carabin, qui vient tout juste d’être élue maire de la commune, s’est retroussée les manches et a lancé un vaste programme de reconstructon, restructuration et développement de la ville du centre-est de la Grande Terre.

Un projet qui donne aujourd’hui à la ville du Moule un tout autre visage.

Le Moule aujourd'hui

©R. Defrance

Et malgré tout, à chaque saison cyclonique, ils sont nombreux parmi les Mouliens à prier pour ne jamais revivre une telle nuit de cauchemar. 

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93 années après son passage, le cyclone de 1928 reste un souvenir douloureux pour la Guadeloupe

Le 12 septembre 1928, un ouragan de catégorie 4 a provoqué la mort de plus de 1 200 Guadeloupéens – dont la moitié à Pointe-à-Pitre – et a ravagé l’archipel. Il s’agit encore de l’ouragan le plus meurtrier de la Caraïbe.

En ce milieu du mois de septembre 1928, en Guadeloupe, les services météo ne sont pas ceux qu’ils sont aujourd’hui. Conséquence, les habitants de l’île ignorent qu’un ouragan les menace.

La nouvelle d’un danger imminent peine à arriver aux habitants

Dès le 11 septembre, les signes annonciateurs sont pourtant là. Le ciel est bas et lourd, la mer enfle. Dans la nuit, le vent se déchaîne, mais dans l’archipel, l’inquiétude n’est toujours pas de mise. Au petit matin, le spectacle des éléments déchaînés alerte tout de même certains, mais ce n’est qu’à 10 heures qu’on obtient confirmation du pire. Un télégramme expédié ce jour, à 13 heures, depuis Porto Rico situe le centre d’une dépression cyclonique à seulement 300 miles (un peu plus de 480 km) de la Guadeloupe. Sa trajectoire probable la ferait passer droit sur l’île. 

Avec les moyens de communication de l’époque, le gouverneur informe un maximum de personnes sur l’île dans le peu de temps qui lui est imparti.

La nouvelle est vite relayée dans toutes les habitations…

Le bruit des marteaux renforçant les portes et fenêtres se fait alors entendre. Les habitants tentent de se protéger en consolidant à la va-vite les portes et fenêtres des bâtiments. Mais il est déjà trop tard.

Mais tout d’un coup, la tempête est là et tout est dominé par le crissement des tôles froissées et le hurlement sinistre du vent. 

Un cyclone dévastateur

Dès la mi-journée, plusieurs maisons sont arrachées de leur fondation. Dans certaines zones, la situation est carrément désespérée. Venu de la mer, un véritable mur d’eau s’abat dans les rues de Pointe-à-Pitre. 

Les îlets de Petit Cul-de-Sac sont submergés par quatre mètres d’eau et sur la centaine d’habitants qu’ils comptent, seule une trentaine sont miraculeusement sauvés par deux gabarres à la dérive. Au Gosier, toutes les maisons sont détruites. Des pièces de fer pesant 150 kg de la sucrerie Darbousier sont arrachées et retrouvées à plus de 50 mètres.

A 14 heures, c’est l’accalmie. Elle est de courte durée puisqu’il s’agit du passage de l’oeil du cyclone… Car tout de suite après, comme s’il s’était juste reposé un instant, le vent se remet à souffler pour jeter à bas tout ce qui reste debout. 

Après plusieurs heures d’angoisse, vers 19 heures, les rafales se calment. Pour ceux qui se risquent dehors, la vision est horrible. Les rues des bourgs sont encombrées de maisons renversées. 

Pointe-à-Pitre est presque complètement détruite. Les rues de la ville ne sont plus qu’un amas de pierres, de briques, de branches d’arbres, de feuilles, de tôle, d’ardoises, de tuiles, de fils télégraphiques, de bois, de poutres. Des barges de la darse sont transportées par la marée de tempête et la force du vent jusqu’à l’emplacement de l’actuel kiosque à musique de la place de la Victoire.

Cyclone de 1928

Les rues de Pointe-à-Pitre après la Catastrophe

Un bilan lourd

Quant au bilan, il est inimaginable. Officiellement, le cyclone de 1928 a fait pas loin de 1 300 morts. Un chiffre qui approcherait davantage les 2 000 morts, beaucoup de corps auraient été enterrés à la va-vite. 

Les infrastructures du pays sont détruites. 

A la suite de la reconstruction, la Guadeloupe va ainsi totalement changer de visage. 

Peu peuvent encore témoigner des événements de l’époque.

Pourtant, la mémoire de ce qui s’est passé et des évolutions qui en ont découlé revêt une importance particulière : c’est à partir de là que la population a intégré, dans son quotidien, la notion de “culture du risque”.

A (re) voir le déroulé de cette journée avec ce reportage de Jacky Massicot et Bruno Pansiot-Villon (2018)  : 

©guadeloupe

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Un épisode de forte chaleur s’est abattu sur la Guadeloupe

Mi chalè en péyi-la… Vous êtes nombreux à souffrir actuellement de la chaleur. L’archipel enregistre des températures avoisinant parfois les 33 degrés. Rien d’inhabituel, le mois de septembre est le mois le plus chaud de l’année, mais plusieurs phénomènes accentuent cette vague de chaleur.

Colette Borda avec Yasmina Yacou

31° avec un ressenti de chaleur proche de 38°… Il fait chaud… Il fait de plus en plus chaud… Impossible de ne pas répéter ces phrases, en ce moment.

Et les températures ne devraient pas se rafraîchir, cette semaine, en raison du passage dans notre zone, d’ondes tropicales.

Septembre, mois chaud…

Si le soleil n’est pas toujours au rendez-vous, en ce moment, les températures, elles, avoisinent régulièrement les 33 degrés. Rien d’anormal à cela, selon Météo France, en cette saison. On l’oublie souvent, mais le mois de septembre est le mois le plus chaud de l’année en Guadeloupe. 

Les températures sont légèrement chaudes le matin, depuis le mois de juillet. On a 0,5° à 0,6° de plus que la normale de temps en temps, mais nous avons des températures moyennes par rapport à un mois d’août.

explique Christian Montout, climatologue à Météo France

Seule variante, un déficit pluviométrique constaté depuis le mois de juillet. De plus, les passages fréquents de brumes de sable du Sahara accentuent le phénomène de chaleur.

Quand le sable est présent et qu’il ne pleut pas et qu’il n’est pas lessivé, il entretient cette impression de temps lourd, de chaleur que l’on ressent, surtout la nuit. 

Christian Montout, climatologue

Derrière les cyclones, il y a souvent la vague chaude qui remonte du sud. Après les passages des cyclones Ida et Larry, au large de nos côtes, nous subissons les effets d’une vague qui va encore augmenter, d’un ou de deux degrés, la température. Et pendant 4 à 6 jours, le thermomètre approchera les 33, voire 34 degrés… Sauf s’il pleut…

La Guadeloupe au bord de la sécheresse

Les phénomènes cycloniques ne nous ont pratiquement pas concernés. Les averses ont été plus rares. Nous sommes dans une situation de quasi-sécheresse dans l’archipel.

Durant l’hivernage, les pluies accompagnent les ondes tropicales. Cette année, ces phénomènes météorologiques passent beaucoup plus au sud de nos îles, entraînant un déficit de près de 40 à 50% de pluies. 

Même si la situation n’est pas catastrophique, précise le climatologue, s’il ne pleut pas dans les prochains jours, la Guadeloupe pourrait connaître une nouvelle phase de sécheresse, comme durant le carême. 

Christophe Montout, climatologue à Météo France, au micro de Colette Borda

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