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Category: Cyclone Guadeloupe

La Soufrière de Montserrat : Un volcan qui vient rappeler de temps en temps qu’il est encore actif

Ce jeudi 19 décembre 2024, une série de secousses sismiques a été enregistrée sous le volcan de la Soufrière, situé sur l’île de Montserrat, au nord-ouest de la Guadeloupe. Un événement, piqûre de rappel : bien que calme depuis quelques années, ce volcan reste actif.

Vers 10h20, ce jeudi 19 décembre, une série de tremblements de terre, appelée “essaim sismique”, a commencé et a duré environ 90 minutes, sous le volcan de la Soufrière, à Montserrat.

Les instruments de l’Observatoire du Volcan de Montserrat (MVO) ont enregistré 93 secousses. Les deux plus fortes ont atteint une magnitude de 3,3. Ces tremblements se situaient à une profondeur de 2 à 3 kilomètres sous le sommet du volcan.

Selon le MVO, cet essaim était le plus intense observé depuis 2010. En comparaison, un événement similaire en 2012 avait duré trois heures et provoqué des émissions de cendres, moins de secousses mais des tremblements plus forts.

Cette fois, il n’y a pas eu de coulées de cendres ni d’autres changements dans l’activité du volcan, explique le MVO. Par précaution, l’accès à la zone la plus proche du volcan a été temporairement interdit. Tout est revenu à la normale vers 12h40, indique l’Observatoire du Volcan de Montserrat.

Le volcan de la Soufrière, qui porte le même nom que celui de la Guadeloupe, a une histoire marquée par des éruptions spectaculaires.

En juillet 1995, il est sorti de son sommeil, provoquant des dégâts dans la capitale, Plymouth. Deux ans plus tard, en juin 1997, une éruption violente a complètement détruit la ville et son aéroport. Dix-neuf personnes ont perdu la vie, et deux tiers des Montserratiens ont dû quitter leurs maisons pour trouver refuge ailleurs, notamment sur l’île voisine d’Antigua ou au Royaume-Uni.

Plymouth, recouverte de plusieurs mètres de cendres et de dépôts volcaniques, est aujourd’hui une ville fantôme. C’est cette histoire qui a valu à Montserrat le surnom de “Pompéi des Caraïbes”.

Même si le volcan est en pause depuis 2010, il reste sous surveillance constante. Les essaims sismiques comme celui du 19 décembre montrent que l’activité volcanique peut reprendre à tout moment.

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Unis pour Mayotte : une soirée de soutien exceptionnelle de France 2 à 20h05 sur Guadeloupe la 1ère

Une grande soirée de soutien et de solidarité pour Mayotte, France Télévisions se devait d’être au rendez-vous. Cette mobilisation se fera dans le cadre de l’appel à la solidarité orchestré par la Fondation de France, largement relayé sur les antennes du groupe depuis lundi.

Cette soirée événement, présentée par Karine Baste et Nagui, fait l’objet d’une étroite collaboration entre les équipes nationales et ultramarines des programmes, des antennes, de l’information de France Télévisions. Le Pôle Outre-mer, Mayotte la 1ère et La Réunion seront tout spécialement mobilisés. En plateau, plusieurs duplex et reportages seront proposés, de nombreuses personnalités issues du monde de la culture, de la politique, de la société civile viendront témoigner et seront accompagnées d’artistes mobilisés pour l’occasion.

Parmi eux : Marc Lavoine, Nolwenn Leroy, Raphaël, Thomas Dutronc, Ycare, Kimberose, Cali, la pianiste Khatia Buniatichvili, Meïtod…

TV5 Monde reprendra également sur ses antennes ce programme exceptionnel, ce qui lui donnera encore plus d’impact à l’international.

Vous pouvez relayer et souscrire à l’appel aux dons, sur le site de la Fondation de France, cliquez ici

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Fortes turbidités à Petit-Bourg et Baie-Mahault et difficultés de production à Deshauteurs, la distribution d’eau de nouveau perturbée en Guadeloupe

De fortes turbidités persistent depuis ce dimanche et impactent le réseau d’eau potable sur les communes de Baie-Mahault et Petit-Bourg. En Grande-Terre c’est l’usine de Deshauteurs qui a des difficultés de production générant des interruptions de distribution de l’eau sur plusieurs secteurs de Sainte-Anne et Saint-François. Le retour à la normale est prévu ce mardi.

Comme à chaque épisode pluvieux important, de fortes turbidités impactent la distribution de l’eau potable. Depuis dimanche, elles persistent, générant des perturbations et des interruptions dans la distribution.

  • À Petit-Bourg, les secteurs de Blonde, Main Courante, Saint-Jean, Colin, le Bourg, Trinité, Daubin, Cabout, Arnouville, Bergette, Montebello, Carrère, Bellevue, Pointe à Bacchus, chemin de Fond Beauplan, Grande Savane, chemin de Saulsaye, chemin du Haut de MorneBourg, Morne Bourg, chemin Duquerry, route de Torvette, Daubin, Bovis, Fleur de Canne, sont concernés.
  • À Baie-Mahault, ce sont les secteurs de Belcourt, Le Bourg, Mahauldière, Trioncelle, Café, lot. St John Perse, Fond Richer, Budan, Birmingham, Convenance, Destrelland, la Jaille, Jarry et Moudong.

En Grande-Terre, le Syndicat Mixte de Gestion de l’Eau et de l’Assainissement de Guadeloupe, (SMGEAG) informe les usagers des communes de Sainte-Anne et Saint-François que c’est l’usine de production de Deshauteurs qui a des difficultés, générant là encore des interruptions dans la distribution de l’eau.

  • À Sainte-Anne : Ffrench, Poirier, Douville, Gentilly, 5 Etangs, Durivage, Fond Thézan, Helleux, Surgy, Route de Loery, Valette sont concernés.
  • À Saint-François : Haut de May, Desvarieux, Sainte-Marthe, Désirade, Dubédou, Chemin des donneuses d’eau, Route de la Princesse.

Le retour à la normale dans les différentes communes devrait se faire ce mardi.

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Cyclone Chido à Mayotte : À plus de 10 000 kilomètres de son île, Moinecha Djanfar installée en Guadeloupe, dans l’attente

Deux jours après le passage dévastateur du cyclone Chido, de ses vents de plus de 200 km/h et ses dégâts considérables, le préfet du département s’est exprimé sur Mayotte La 1ère. François-Xavier Bieuville a déclaré qu’il y aura “certainement plusieurs centaines” de morts.
Je pense qu’il y aura certainement plusieurs centaines, peut-être approcheront nous le millier, voire quelques milliers” de morts a-t-il affirmé. Il sera “très difficile d’avoir un bilan final” étant donné que la tradition musulmane, très ancrée dans les quartiers d’habitat précaire entièrement détruits, veut que les personnes soient enterrées “dans les 24 heures“.

C’est aussi ce que craint Moinecha Djanfar. Les yeux rivés sur les images des journaux télévisés, le téléphone portable toujours à la main, la jeune Mahoraise vit dans l’angoisse depuis deux jours. Elle a pu avoir quelques nouvelles, la nuit dernière, mais depuis, silence radio. “Vers une heure du matin, j’ai reçu un message de ma sœur qui me disait qu’ils sont en vie, qu’ils ne sont pas blessés“. 

Malheureusement, on est tous famille à Mayotte. Le cousin, l’ami, le voisin, tout le monde… On est une famille. Moi, je suis de Sada, mais ma famille s’étend de Petite-Terre au nord et au sud. Et on arrive pas du tout à les avoir. C’est terrifiant, c’est horrible de ne pas savoir. 

Moinecha Djanfar, Mahoraise vivant en Guadeloupe

En Guadeloupe depuis 6 mois, Moinecha se sent impuissante, si loin de sa terre natale. 

On a pas vécu le cyclone mais on est angoissés. C’est compliqué de ne pas être à, de ne pas savoir. On essaie de se réconforter en se disant qu’on soit là ou pas, personne n’aurait rien pu faire. Mais c’est très compliqué.

Moinecha Djanfar

Moinecha peut compter sur le soutien de sa belle-famille, à ses côtés. Nadia Lambert-Leclaire, sa belle-mère oscille entre colère et espoir. 

Je suis révoltée parce que j’ai l’impression que l’Etat français a abandonné Mayotte, pas depuis le cyclone, mais cela fait longtemps que ma belle-fille me parle de Mayotte… Je veux être à côté d’elle. Je veux avoir les mots pour elle pour lui dire que nous sommes là pour elle. Je suis une femme d’espérance… Pour moi, le monde entier devrait déjà être autour de Mayotte.

Nadia Lambert-Leclaire, belle-mère de Moinecha

Toujours dans l’attente de nouvelles de sa mère, la jeune Mahoraise croit en l’avenir de sa terre natale.

Le cyclone nous a anéantis. On n’est pas morts, on doit se relever tous ensemble pour construire Mayotte. 

Moinecha Djanfar

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EN IMAGES. À visiter à La Désirade : le Jardin botanique du Désert, labellisé “Jardin remarquable”

Connaissez-vous le Jardin botanique du désert, qui trône dans les hauteurs de La Désirade ? Le label national “Jardin remarquable” lui a été décerné début décembre. Ce site est incontestablement à visiter, parce qu’il s’agit d’un sanctuaire au sein duquel une association redonne sa place à des cactées de la biodiversité locale : les fameux “Tête à l’Anglais”. Cet espace est devenu un atout capital, renforçant l’attractivité touristique de l’île.

Nadine Fadel, Peggy Robert

Voici une idée de site à visiter dans l’archipel guadeloupéen, par exemple durant les vacances scolaires à venir : le Jardin botanique du Désert, à La Désirade. L’endroit est désormais reconnu à l’échelle nationale, puisqu’il a obtenu, début décembre 2024, le label “Jardin remarquable“. Cette distinction, qui valorise la qualité du concept proposé pour une durée de 5 ans renouvelable, a été attribuée par le ministère de la Culture, sur proposition de la préfecture de la Guadeloupe et de la Direction des affaires culturelles (DAC).

Le Jardin botanique du Désert est récent ; il est ouvert au public depuis 2016. Des visites guidées y sont proposées, pour un plein de découvertes.
Le site, voisin du collège Maryse Condé, dans les hauteurs de Beauséjour, offre une vue panoramique sur l’océan Atlantique.

Le Jardin botanique du Désert, à La Désirade, vient d’être labellisé “Jardin remarquable”. Il surplombe l’océan Atlantique.

Il couvre, pour l’heure, 7000 m2 et est voué à s’étendre sur une concession de 4000 m2 mise à disposition par la mairie de La Désirade, via une convention trentenaire renouvelable.

L’association Cactophiles des Antilles, qui gère cet espace, a pour activité principale la sauvegarde et la réintroduction de Cactus Melocactus Intortus, dis “Tête à l’Anglais“, un pan du patrimoine végétal local.

Cactus Melocactus Intortus, dis “Tête à l’Anglais”.

De cette volonté première est né un jardin de cactées et de plantes succulentes, ainsi qu’une pépinière de reproduction de Melocactus Intortus endémiques.

Le Jardin botanique du Désert, à La Désirade, permet de découvrir 800 variétés de cactées et plantes succulentes.

Un tel site est unique dans la Caraïbe. 

Le Melocactus Intortus ressemble au chapeau haut-de-forme des Anglais ; ça a été pour eux une assimilation désastreuse, parce qu’on les a pris pour cibles, à l’époque, pour s’entraîner au fusil. Donc le jardin a été créé, prioritairement pour lui servir de sanctuaire, puisque c’est une espèce protégée, en voie de disparition. Il est victime des élevages de caprins, des ânes, qui les mangent, mais aussi des collectionneurs.

Aline Nirin-Lindemann, présidente de l’association Cactophiles des Antilles

Le Jardin botanique du Désert, à La Désirade, qui vient d’être labellisé “Jardin remarquable”, est un sanctuaire pour cactus Melocactus Intortus, dis “Tête à l’Anglais”.

On recense, au Jardin botanique du Désert, plus de 800 spécimens différents. 50.000 cactées sont en terre sur place, sans compter les arbres, qui offrent un ombrage agréable aux promeneurs.

Le Jardin botanique du Désert, à La Désirade, permet de découvrir 800 variétés de cactées et plantes succulentes. C’est aussi un site agréable à arpenter.

Cactophiles des Antilles, c’est d’abord l’idée d’une femme : Aline Nirin-Lindemann qui, épaulée de son époux, a permis à de nombreux bénévoles, venus de la Caraïbe et du monde, de contribuer à son œuvre. Un monde de passionnés, amoureux de biodiversité. 

C’est avec une immense joie et une profonde gratitude que nous avons accueilli ce label “Jardin remarquable”. Cette reconnaissance, prestigieuse (on en est conscients), est le fruit de 10 années de labeur et de passion. Mais ce n’est pas que le fruit de notre travail personnel, à mon époux et moi : nous tenons à remercier les 1000 bénévoles qui ont, au fil de cette décennie, offert leur temps, leur énergie et leurs compétences, pour faire de ce jardin la réalité d’aujourd’hui.

Aline Nirin-Lindemann, présidente de l’association Cactophiles des Antilles

Le Jardin botanique du Désert, à La Désirade, permet de découvrir 800 variétés de cactées et plantes succulentes.
Le Jardin botanique du Désert, à La Désirade, permet de découvrir 800 variétés de cactées et plantes succulentes.

À noter que deux autres parcs locaux bénéficient du renouvellement du label “Jardin remarquable” pour 7 ans : le Jardin botanique de Deshaies et le Jardin botanique de Valombreuse à Petit-Bourg.

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Week-end pluvieux : vigilance jaune météorologique en Guadeloupe

La Guadeloupe a été placée en vigilance météorologique jaune ce samedi après-midi (14 décembre 2024), pour “fortes pluies et orages“.
Une masse d’air instable et humide gagnant progressivement la Guadeloupe va impacter l’archipel la nuit à venir, jusqu’à la fin de journée de dimanche.

Prévisions

Des averses soutenues sont attendues sur les îles, plus particulièrement en seconde partie de nuit et jusqu’en début de matinée.
Après une accalmie, les averses devraient reprendre l’après-midi.
Le risque orageux reste présent sur toute l’échéance.

La localisation des averses pourrait se faire, dans un premier temps, sur la Basse-Terre, puis la Grande-Terre.

Les cumuls attendus sont de l’ordre de 30 à 50 mm, mais peuvent localement atteindre les 80 mm, voire 100 mm. La prudence est donc de mise, dans les zones inondables.

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Classement thématique de Shanghai 2024 : l’Université des Antilles brille à nouveau dans la spécialité écologie

Preuve que les enseignants-chercheurs de l’Université des Antilles ne chôment pas. Ceux qui œuvrent dans le domaine de l’écologie contribuent au rayonnement mondial de l’établissement ; leurs travaux valent à l’UA une distinction dans le classement thématique de Shanghai 2024.

Olivier Lancien

L’Université des Antilles brille de nouveau dans le prestigieux classement thématique de Shanghai.
Le site, qui rayonne sur la Guadeloupe et la Martinique, est distingué pour la 2ème année consécutive, dans le domaine de l’écologie ; il reste donc stable dans ce classement des meilleurs établissements de l’enseignement supérieur en la matière. L’UA est 27ème sur les 28 institutions françaises sélectionnées dans cette catégorie et dans le top 500 à l’échelle mondiale. Et c’est une très belle performance !

Même si dans le monde de la recherche universitaire ce classement de Shanghai fait débat, sur le mode de sélection, il s’agit d’une remarquable performance pour une université de la taille de celle des Antilles françaises, avec sa spécificité ancrée sur deux territoires.
Parce que, malgré tout, pour les universités mondiales, il vaut mieux y être.

Deux critères retiennent l’attention du Shanghai Ranking Consultancy : les publications dans des revues et la reconnaissance internationale des chercheurs qui y travaillent.

Dans ce domaine de l’écologie et du développement durable, l’UA propose à ses étudiants et enseignants-chercheurs au moins six unités de recherches. Elles font des analyses locales fondamentales et appliquées, sur la géoscience, l’écologie terrestre caribéenne, ou encore des recherches sur la forêt guyanaise. Ces unités sont directement liées à certaines universités de l’Hexagone, ou alors à des centres de recherche reconnus, comme le Centre national de la recherche scientifique (CNRS).

Dans son communiqué, le président de l’institution, Michel Geoffroy, insiste sur l’excellence des travaux scientifiques produits par les chercheurs antillais ; il souligne leur capacité à répondre aux standards internationaux.

À bien y regarder, c’est sans doute un pied de nez au dernier rapport de la Cour des comptes, qui fustigeait le manque d’attractivité supposée de l’UA, ou encore la faiblesse de ses formations et de sa recherche scientifique.

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INTERVIEW. Ferdy Louisy appelle à “une réaction immédiate et forte” pour éviter le naufrage du SMGEAG

Les Guadeloupéens doivent payer l’eau, les personnels doivent collaborer fortement pour remplir leurs missions, le SMGEAG doit se serrer la ceinture pour éviter le naufrage… le nouveau président de l’opérateur, Ferdy Louisy, appelle toutes les parties à sauver la ressource et la structure qui en assure la distribution. Si tout le monde se mobilise, dans 6 mois, les premiers résultats seront palpables affirme-t-il.

Depuis le 30 octobre 2024, Ferdy Louisy est le nouveau président du Syndicat mixte de gestion de l’eau et de l’assainissement de Guadeloupe (SMGEAG). Il prend les rênes de l’opérateur de l’eau à un moment où celui-ci est dans le rouge. Le déficit de cette structure, dont la mission est de la plus haute importance, s’élève à 15 millions d’euros, de son propre aveu.
Ce trou financier est colossal, quand on sait qu’au moment de sa création, en septembre 2021, le syndicat de l’eau n’a hérité d’aucune dette.
Pour le nouveau président, les signaux d’alerte ont été ignorés.

Avant de le recevoir sur le plateau du journal télévisé “Guadeloupe Soir“, hier (lundi 2 décembre 2024), nous avons fait le point sur les défis que doit relever Ferdy Louisy ; la population guadeloupéenne, les personnels du SMGEAG et l’Etat attendent beaucoup de cette nouvelle gouvernance.

SMGEAG ; quels défis pour le nouveau président ? ©Lydia Quérin – Guadeloupe la 1ère

Aujourd’hui, Ferdy Louisy réclame, à la fois, la confiance des Guadeloupéens, mais aussi leur participation forte. Les impayés ne sont plus une option.
Il le garantit, par ailleurs : le SMGEAG fera aussi des efforts.
Le président a également annoncé un calendrier : la fin des tours d’eau d’ici 2026. D’ici là, les dépenses de fonctionnement seront drastiquement diminuées et un plan de départs volontaires sera mis en œuvre, avec la collaboration des personnels, espère-t-il.

Nous allons intensifier davantage les différentes réparations de (…) Aujourd’hui, l’agenda est de dire que, dans 6 mois, la situation financière du SMGEAG doit être redressée. Dans 6 mois, nous devons avoir entamé le plan de départs volontaires. Dans 6 mois, nous devons avoir des résultats probants sur une diminution de 50% des frais de fonctionnement. Dans 6 mois, il faut qu’il y ait de l’eau de qualité, en quantité, dans les robinets des Guadeloupéens.

Ferdy Louisy, président du SMGEAG

Ferdy Louisy était l’invité de Christelle Théophile. Une interview complète à (re)voir ci-dessous :

Nous avons atteint quasiment un point de non-retour, s’il n’y a pas une réaction immédiate et forte.

Ferdy Louisy, président du SMGEAG

Interview de Ferdy Louisy, président du SMGEAG – 02/12/2024. ©Guadeloupe La 1ère

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La Guadeloupe détient le record mondial de pluie en 1 mn

La saison cyclonique 2024 a quelque peu épargné la Guadeloupe, au regard des nombreux drames et des incommensurables dégâts à déplorer dans les territoires voisins des Antilles, de la Caraïbe et du Sud-Est des États-Unis.
Pour autant, l’archipel s’y connaît en la matière, pas uniquement en ce qui concerne les cyclones, mais aussi pour tous types d’intempéries. C’est ainsi que le territoire détient un record surprenant : celui du volume de pluie tombée en l’espace d’une minute.

38 millimètres en une minute

La saviez-vous : il existe des records du monde de pluie à l’année, au mois, à la journée. Dans le même ordre d’idée, il existe aussi un record du monde de pluie à la minute. Et celui-là est détenu par la Guadeloupe… depuis plus d’un demi-siècle ! Aucun pays, depuis, n’a reçu autant d’eau venue du ciel, en si peu de temps. Une réalité qui témoigne du côté exceptionnel de cet épisode pluvieux, jamais égalé nulle part ailleurs sur la planète.

En effet, il y a 54 ans, le 26 novembre 1970, dans la région des Grands fonds, sur le territoire de la commune du Gosier, la météo locale avait affolé tous les appareils de mesures. C’était un jeudi, entre 11h et midi.
Ce jour-là, plus de 38 millimètres de pluie se sont déversés en 60 secondes ; et les spécialistes parlent d’une intensité supérieure possible de 5 à 10%. La forte averse avait duré près d’une heure au total.
Le dispositif mis en place quelques mois plus tôt, à la section de Barot, à côté de Port Blanc, avait permis de mesurer ce record du monde.

Une riveraine emportée

Interrogés à l’époque, les riverains avaient évoqué un véritable déluge et se souvenaient du fracas des gouttes d’eau sur les toits en tôle, ainsi que du spectaculaire écoulement qui recouvrait le sol, même le long de fortes pentes, dans la zone vallonnée des Grands Fonds.

Ce 26 novembre 1970, une résidente avait été emportée par les flots.

Le souvenir de cet épisode pluvieux est entretenu par le Service hydrologique de l’Office de la recherche scientifique et technique Outre-mer (ORSTOM).

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Fin de la saison cyclonique 2024 en Atlantique Nord : l’heure du bilan

Pas moins de 18 phénomènes cycloniques ont été recensés tout au long de la saison cyclonique 2024, dans le bassin Atlantique Nord. 11 d’entre eux ont été classés comme ouragans, dont 5 majeurs.

Les îles guadeloupéennes n’ont pas eu à subir de cyclone majeur, par chance, cette année. Mais les épisodes de pluies intenses jumelées d’orages et d’inondation se sont multipliés. La préfecture a émis pléthore de bulletins de vigilance météorologique. Localement, on se souvient notamment de la tempête tropicale Ernesto, qui a mis à mal les infrastructures de production d’eau potable, pendant plusieurs jours.

Béryl, phénomène précoce

Parmi les ouragans majeurs, on peut citer l’ouragan Béryl qui, à coup sûr, a marqué les esprits ; il est devenu le cyclone le plus précoce à atteindre les catégories 4, puis 5. Son passage a ravagé plusieurs îles de l’archipel des Grenadines, fait 7 morts et a laissé des destructions massives dans son sillage.
La reconstruction et le retour à la normale y prendront un certain temps.

En Guadeloupe, c’est surtout sa houle qui a durement frappé la Côte-sous-le-Vent et Terre-de-Bas, dans la nuit du 1er au 2 juillet 2024.

Hélène et Milton en Floride, Rafael dans les Grandes Antilles

Les États-Unis ont été particulièrement touchés durant la saison.
Deux ouragans majeurs ont fait subir leur loi à la Floride : Hélène (fin septembre) et Milton (mi-octobre) y ont causé des dommages estimés à près de 180 milliards de dollars. Des centaines de personnes y ont perdu la vie.

Les Grandes Antilles n’ont pas été épargnées : la Jamaïque, les Îles Caïmans et Cuba ont été touchés par l’ouragan Rafael ; l’évènement a engendré d’importantes dégradations des réseaux, d’où une coupure totale des réseaux électriques, début novembre.

La saison cyclonique 2024, commencée très tôt et particulièrement longue, pourrait bien être classée dans les annales ; des phénomènes cycloniques étaient encore actifs, durant le mois de novembre.

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