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Alerte mauvais temps pour la Guadeloupe dans les prochaines heures

L’océan Atlantique sort un petit peu de son calme en ce début de mois d’août. L’augmentation de la température de l’eau produit deux alertes, dont la plus proche est l’Invest 94L qui devrait aborder l’arc Antillais dans la soirée du 9 août 2021. Plutôt désorganisée ces derniers temps, elle montre depuis quelques heures des signes d’organisation. En réaction, le NHC a augmenté la probabilité de son passage en dépression à 70%. L’organisme de prévision Français prévoit le passage du centre entre la Martinique et la Guadeloupe.

Onde Tropicale 27

©NHC

À quoi faut-il s’attendre ?

De très fortes pluies sont attendues dès la nuit du 9 au 10 août 2021 et toute la journée du 10 août. Elles auront un caractère orageux et pourraient être accompagnées de rafales pouvant aller jusqu’à 65 km/h. Les services de Météo France ont donc placé la Guadeloupe en vigilance jaune jusqu’au mercredi 11 août 2021, 6h.

La plus grande vigilance est donc de mise pour les usagers qui habitent aux abords des cours d’eau ou en zone inondable. 

L’accalmie sera de courte durée car la Guadeloupe devraient être concernée aussi par l’OT28 dans le week-end du 15 août 2021 qui présente des caractéristiques similaires. Cependant, ce pic d’activité est parfaitement normal, puisque nous sommes rentrés, et ce jusqu’au mois de septembre, dans le temps fort de l’activité cyclonique. C’est aussi l’occasion de vérifier si les kits cycloniques sont à jour.  

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Tempête tropicale Elsa : la Guadeloupe placée en vigilance jaune pour “vents violents, vagues-submersion, fortes pluies et orages”

Les prévisions s’affinent, alors que la tempête tropicale Elsa approche de l’arc antillais. La préfecture a émis un bulletin de passage en vigilance jaune pour “vents violents, vagues submersion” et maintient la vigilance jaune pour “fortes pluies et orages”.

L’onde tropicale n°13 est désormais en Caraïbe et ne représente plus une menace, pour la Guadeloupe.

Mais un nouvel épisode de vigilance suit le précédent, qui date d’hier.

En effet, alors que la tempête tropicale Elsa se rapproche de l’arc antillais, en se renforçant, la préfecture a émis, en cette mi-journée du jeudi 1er juillet 2021, un bulletin de vigilance jaune, pour “vents violents, vagues submersion“, qui s’ajoute à la précédente vigilance jaune pour “fortes pluies et orages“.

Elsa se situe désormais à environ 1200 kilomètres au Sud-Est de nos côtes. Sa trajectoire prévue lui fait traverser l’Arc des Petites Antilles, demain vendredi, au niveau de Saint-Vincent.

Les effets sur notre Archipel devraient se traduire par un renforcement du vent, une dégradation de l’état de la mer et une possibilité de fortes averses, sous des bandes spiralées.

En revanche, pour cette fin de journée de jeudi et la nuit prochaine, le temps est plutôt calme et brumeux.

Prévisions quant au vent

Le vent se renforce progressivement, demain matin, pour souffler de secteur Est, entre 40 et 50 km/h de moyenne, voire 50 à 60 km/h, à la mi-journée, avec des rafales atteignant 80 à 100 km/h.

Dans l’après-midi, il s’oriente au Sud-Est et faiblit progressivement.

Prévisions quant à la mer

La mer se creuse progressivement, demain vendredi, sous l’effet du vent. Celui-ci génère une houle courte et peu énergétique, de secteur Est le matin, puis d’Est-Sud-Est l’après-midi, qui déferle sur les côtes exposées (creux de 3 à 4 mètres).

Les mouillages des bateaux seront sollicités, des déferlements inhabituels et quelques submersions localisées, sur les zones basses du littoral, pourront être observées sur les zones suivantes :

– Nord et Est de la Grande-Terre, de la pointe de la Grande-Vigie à la Pointe des Châteaux ;

– Sud de la Grande-Terre, Petit-Cul-de-Sac-Marin et Côte-au-vent, de la Pointe de Châteaux au phare de Vieux Fort ;

– La Désirade, en particulier la côte Sud ;

– Marie-Galante, en particulier les côtes Est et Sud ;

– Les Saintes, en particulier les côtes Sud.

Prévisions quant à la pluie

L’activité pluvieuse principale se concentrera plus au Sud, mais des bandes spiralées, évoluant en périphérie de la tempête, pourraient nous concerner, au cours de la journée, en donnant des averses assez marquées (avec un risque orageux) entraînant des cumuls conséquents par endroits.

Une rapide amélioration est attendue, vendredi, en soirée.

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Glyphosate et chlordécone l’alliance de tous les dangers

Selon une étude menée par des scientifiques Français, dont les conclusions ont été publiées dans la revue Environmental Science and Technology, l’utilisation du glyphosate dans les cultures locales favorise l’érosion des sols et la libération de la chlordécone qu’ils retiennent. 

Guadeloupe la 1ère

Face aux grands défis du réchauffement climatique, les scientifiques examinent avec attention les interactions entre les différents réservoirs de carbone de la terre (atmosphère, biosphère, lithosphère etc) et c’est dans ce cadre que l’équipe du CNRS a réalisé une étude baptisée “Preuve de la résurrection du chlordécone par le glyphosate”*.  

Les scientifiques ont mené leur étude dans une zone du croissant bananier en Guadeloupe (bassin de la rivière Pérou) et dans les zones arrosées par la rivière du Galion en Martinique. Les deux sites abritent des bananeraies et/ou des champs de canne. 

Les recherches se sont concentrées sur “la zone critique”, couche allant de la canopée des arbres aux nappes phréatiques, siège principal de l’interaction du vivant, et par ailleurs, zone contact des pollutions liées à l’activité humaine.  

Le glyphosate “déterre” le chlordécone 

Les scientifiques ont prélevé des échantillons de sédiments, appelé “carotte de sédiment” du milieu marin proche de l’embouchure des cours d’eau des zones étudiées. Grâce à une méthode de datation fine, ils ont déterminé leurs provenance, leurs chronologie (leurs âge) et enfin leurs teneur en pesticides. 

Cette méthode a révélé, entre autres, que la teneur en chlordécone des échantillons remonte très fortement à partir des années 2000 jusqu’à atteindre des taux 10 fois supérieurs aux concentrations datant de l’époque où l’usage de la molécule toxique était autorisé.  

Cette résultat ne s’explique pas par un phénomène naturel (cyclones ou inondations), mais coïncide avec l’arrivée du glyphosate dans les cultures, un herbicide lui aussi très toxique.  « Si cet herbicide était vendu bien avant 2000, son usage s’est généralisé à partir de 1997 dans les Antilles du fait de la baisse de son coût », révèle Pierre Sabatier, un des chercheurs de l’équipe, à la revue Science et Avenir.  

Concrètement, le désherbage détruit les racines favorisant au passage l’érosion des sols lors des pluies ainsi que la remise en circulation du chlordécone dans la nature.

Une mauvaise nouvelle surtout qu’on on se rappelle que la molécule de chlordécone est ultra-résistante et que la pollution des cultures de Guadeloupe et de Martinique a été telle qu’elle devrait rester encore active dans les sols pour une période estimée à au moins 600 ans par les chercheurs. 

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Source : Comment le chlordécone ressuscite aux Antilles (Science et Avenir)

Evidence of chlordecone resurrection by glyphosate in the French West Indies.

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La liste des prénoms choisis pour la saison cyclonique 2020 est officiellement épuisée, place à l’alphabet grec

La liste des prénoms choisi pour la saison cyclonique de l’année 2020 est officiellement épuisée. Depuis l’apparition des derniers phénomènes, et de celle de la tempête tropicale Wilfried, plus précisément. Cela n’était pas arrivé depuis 2005, qui reste l’une des années record. 
Les tempêtes sont désormais nommées d’apprès les lettres de l’alphabet grec. Après la naissance d’Alpha, la tempête Beta a déjà vu le jour. 
 

Une histoire de prénoms

Très tôt, les hommes ont eu besoin de différencier chaque événement du précédent. Au début du XIXe siècle, les ouragans qui frappaient les îles espagnoles des Caraïbes étaient nommés selon le saint patron du jour indique Météo France. Ainsi, Porto Rico par exemple, a connu l’ouragan Santa Ana, le 26 juillet 1825, ou le San Felipe, en 1876. Ce dernier nom sera d’ailleurs utilisé à nouveau en 1928, lors du Grand ouragan, phénomène dévastateur, qui toucha également la Guadeloupe, faisant près de 1 300 morts, dans notre archipel. 
Au début du XXe siècle, un météorologiste australien, Clement Wragge, choisit de nommer les cyclones de nommer les cyclones de sa région, de prénoms de femmes ou de personnalités politiques qu’il n’appréciait pas. 
Puis, l’armée américaine baptise les cyclones grâce à l’alphabet international des transmissions (alpha, bravo, charlie, delta…). En 1953, les prénoms ne sont que féminins, souvent en hommage à une épouse ou une petite amie de soldats de l’US Air Force ou de la Navy, qui choisissent ce mode de nomination. 
Mais, dans les années 70, des associations féministes protestent contre ce procédé qui associe des événements tragiques à des prénoms de femmes. Elles obtiennent gain de cause. Depuis, on alterne prénom masculin et prénom féminin. 
 

21 prénoms chaque année

Les prénoms sont des prénoms anglais, espagnols ou français, selon un principe simple : les années paires débutent par un prénom masculin et impaires par un prénom féminin. Mais les lettres Q et U ne sont jamais utilisées. Cela fait donc 21 prénoms.
Les listes sont également reprises. Les années 1994 et 2000 ont la même. Seule précaution, lors d’ouragans particulièrement graves, le prénom disparaît de la liste, pour éviter de choquer les populations, qui peuvent être traumatisées, par le passage de ce phénomène. 
 

2005 et 2020, années record 

Et comme c’est le cas cette année, quand la liste des 21 prénoms est épuisée, on passe à l’alphabet grec. La première fois qu’il fut utilisé, c’était en 2005, une année particulièrement active, avec 28 cyclones et 15 ouragans*. La liste se terminant avec Wilma, née à la mi-octobre, la procédure prévue dans un tel cas de figure fut appliquée. Ainsi, Alpha, Beta, Gamma, Delta, Epsilon et Zeta furent des cyclones en fin de saison.
En 2020, avec la naissance de la tempête tropicale Wilfried, entre l’Afrique et les Antilles, c’est l’ensemble de la liste prédéfinie des prénoms pour 2020 a été épuisée. Depuis, deux autres tempêtes ont vu le jour : Alpha et Beta. 
 

Les petites dernières, Alpha et Beta

La tempête subtropicale Alpha, avec des vents de 50 km/h et des rafales de 60 km/h se situe dans le nord du bassin atlantique. Selon Météo France, c’est un petit système qui se déplace vers le nord­est à 28 km/h, qui, en circulant dans les terres du Portugal, devrait rapidement se dissiper. 

Tempête Alpha

©Météo France

Beta, tempête tropicale, est positionnée au sud-­ouest du Golfe du Mexique. Elle de déplace vers le nord-nord-est, à 15 km/h et devrait ensuite virer au nord, pour atterrir sur les côtes américaines, la semaine prochaine. Rencontrant des conditions environnementales favorables, elle devrait s’intensifier et atteindre le stade ouragan, dans les prochains jours, sans trajectoire précise, pour l’heure. 

Tempête BETA

©Météo France

La date de fin de la saison cyclonique 2020 est le 30 novembre. 

*La différence entre ouragan, cyclone et typhon

Selon Météo France, les termes typhon, ouragan et cyclone tropical recouvrent tous les trois la même réalité : ils désignent un phénomène tourbillonnaire des régions tropicales (entre 30°N et 30°S) accompagnés de vents dont la vitesse est supérieure ou égale à 64 nœuds c'est-à-dire 118 km/h ( soit une force 12 sur l'échelle de Beaufort).

La désignation adoptée dépend simplement de l'endroit du globe où se produit le phénomène.
Le terme cyclone ou cyclone tropical est réservé à l'océan Indien et au Pacifique sud. On parle en revanche d'ouragan en Atlantique nord et dans le Pacifique nord-est et enfin de typhon dans le Pacifique nord-ouest.
 

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La Guadeloupe à nouveau en vigilance jaune pour fortes pluies et orages, en raison du passage proche de l’ouragan Teddy

Une zone pluvio-orageuse indirectement liée au cyclone “Teddy ” affecte l’archipel de la Guadeloupe. Ce système se conjugue avec la panne d’alizé qui s’installe progressivement au fil des heures. La trajectoire prévue le fait passer bien au large des Petites Antilles qui ne seront pas impactées directement.
 

Prévisions

Malgré une accalmie relative des averses qui ont touchées la Guadeloupe ce matin, le temps reste nuageux et humide. Les averses devraient reprendre en mi-journée avec la mise en place d’une panne d’Alizé, propice aux brises de mer donc aux fortes pluies localement orageuses. Le risque concerne toutes les îles de l’Archipel. Il est plus important sur la Basse-Terre, notamment en côte sous le vent, sur le relief ainsi que sur les culs de sac. La prudence est de mise notamment en montagne.

Données observées
Ce matin en 3 heures il est tombé déjà :
39mm à Sofaïa
25mm à la Désirade
42mm à Port Louis
17mm aux Abymes
24mm à Deshaies
 

Trajectoire de l’ouragan Teddy

Le phénomène Teddy se situe à environ 950km à l’Est des petites Antilles. Il se déplace vers le Nord­-ouest à 19 km/h contraint par une dorsale sur le proche Atlantique. 
Cette trajectoire devrait perdurer jusqu’en fin de semaine. 
Les conditions environnementales semblent propices à une intensification progressive au cours des 48 
prochaines heures. Malgré un faible cisaillement de sud­ouest et un asséchement relatif en moyenne 
troposphère, Teddy devrait devenir un ouragan majeur d’ici ce soir ou vendredi.

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Mauvais temps en perspective, la Guadeloupe placée en vigilance jaune pour fortes pluies et orages

A la faveur d’un régime d’alizé particulièrement faible conjugué à un regain d’humidité apportée par la tempête Tropicale Paulette, dont le centre est situé à plus de 1 200 km de nos côtes, des développements nuageux vont se former engendrant une forte activité pluvieuse. En conséquence, la vigilance jaune pour fortes pluies et orages a été déclenchée en Guadeloupe.
 

Les prévisions

Dès la mi-journée et durant une bonne partie de l’après-midi, des nuages bourgeonnants de plus en plus menaçants vont se former et engendrer localement des averses fortes voire orageuses, avec comme conséquences de forts cumuls de pluie en peu de temps. Peu de communes de notre département sont épargnées par ce risque de fortes pluies. Les zones de relief et proches des mornes, aussi bien côté Grande-Terre que côté Basse-Terre seront principalement concernées.
Durant les trois prochaines heures, les averses seront localement fortes notamment sur la région pointoise et abymienne avec une préférence pour les Grands-Fonds, les communes de Petit-Canal et Port-Louis et la côte sous-le-vent ainsi qu’une partie du Nord et du Sud de la Basse-Terre.

Selon Météo France, la fin de l’épisode est prévu ce vendredi 11 septembre, en fin d’après-midi.

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