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Météo France maintient le niveau de vigilance jaune pour fortes pluies, orages et vagues-submersion en Martinique.

Une situation d’altitude couplée à un alizé humide et instable favorisent le développement d’averses, potentiellement à caractère orageux.

Aujourd’hui, les averses ont rapidement circulé en arrosant principalement le nord du territoire et le canal de Dominique.

Par ailleurs, le flux lié à un puissant anticyclone au milieu de l’Atlantique Nord dirige une longue houle de secteur Nord-Est sur le domaine côtier.

• Fortes pluies – orages :

Malgré des périodes d’accalmies cette nuit les averses modérées à assez fortes restent d’actualité avec un pic d’activité demain en début de matinée et des cumuls susceptibles d’atteindre plus de 50 mm en 3 heures. Un coup de tonnerre n’est pas exclu.

• Vagues-submersions :

Les creux moyens atteignent 0m70 à 1m10 du Prêcheur à Anse Couleuvre par houle de Nord-Est, s’orientant au Nord-Nord-Ouest en Nord Caraïbes avec des périodes de 10 à 12 secondes. La mer s’atténue progressivement au cours de la nuit de samedi à dimanche.

• Effets attendus :
  – Sollicitation du mouillage des bateaux
  – Déferlements de rouleaux sur les cotes exposées
  – Ressac et des submersions localisées sur les zones basses du littoral.

Les conditions de mer devraient s’améliorer au cours de la nuit de samedi à dimanche (21 et 22 décembre).

• Cumuls de pluie :
  En 1 heures, 30,5 mm à Rivière-Pilote (Capron), 32mm à proximité de Marigot. 

Des averses sont attendues dans les prochaines heures en Martinique. Ce jeudi (19 décembre), le service météorologique replace le territoire en vigilance jaune pour “fortes pluies et orages”.

Une situation d’altitude couplée à un alizé humide et instable favorise le développement d’averses, localement à caractère orageux. Par ailleurs, un puissant anticyclone au milieu de l’Atlantique Nord dirige une longue houle de secteur nord-est sur le domaine côtier.

• Fortes pluies – orages :

Après une journée plutôt calme niveau précipitations, un regain de l’activité pluvieuse est prévu ce soir (jeudi 19 décembre). De bonnes averses venues de l’Atlantique peuvent se heurter aux reliefs martiniquais et présenter d’importants cumuls. Au cours de la nuit jusqu’au matin, 30 et 50 mm sont susceptibles de tomber en 3 heures.

• Vagues-submersions :

Les creux moyens atteignent 0m70 à 1m10 du Prêcheur à Anse Couleuvre par houle de Nord-Est, s’orientant au Nord-Nord-Ouest en Nord Caraïbe avec des périodes de 10 à 13 secondes. La mer s’atténue vendredi en seconde partie de journée.

• Effets attendus :

-Sollicitation du mouillage des bateaux
-Déferlements de rouleaux sur les cotes exposées
-Ressac et des submersions localisées sur les zones basses du littoral.

Les conditions de mer devraient commencer à s’améliorer vendredi en fin de journée.

• Cumuls de pluie :
  À 18h, 30 mm en 3 heures sont tombées en mer sous les averses à proximité de l’île.

“Une situation d’altitude couplée à un alizé humide et instable favorisent le déclenchement d’averses sur l’arc antillais, une accalmie se dessine ce jeudi pour la Martinique”, annonce Météo France ce jeudi (19 décembre).

Par ailleurs, un puissant anticyclone dirige une longue houle de secteur Nord-Est sur le département.

• Retour au vert “Pluies et Orages” :

Les précipitations tombées les 12 dernières heures sont moins marquées que celles de la journée de mercredi. Quelques brefs passages pluvieux sont attendus ce jeudi. Néanmoins, la situation reste sous surveillance, car une réactivation des précipitations reste possible vendredi.

• Vagues-submersion :

Les creux moyens atteignent 0m60 à 1m du Prêcheur à Anse Couleuvre par houle de Nord-Est, s’orientant au Nord-Nord-Ouest en Nord Caraïbe avec des périodes de 10 à 13 secondes.

Effets attendus :

• Sollicitation du mouillage des bateaux
• Déferlements de rouleaux sur les cotes exposées
• Ressac et des submersions localisées sur les zones basses du littoral.

Les conditions de mer devraient commencer à s’améliorer vendredi en fin de journée.

Cumuls de pluie en 24h :

• 60 mm à Ducos
• de nombreux cumuls de 30 à 40 mm.

État de la mer

• houlographe de Basse Pointe, 3m60 en hauteur maximale par houle de Nord-Est avec des périodes de 10 à 12 secondes.

Emma Guillaume (stagiaire) • Publié le 18 décembre 2024 à 07h00

Le cyclone Chido a frappé Mayotte de plein fouet, samedi 14 décembre, causant des dégâts considérables. Les bidonvilles ont été rasés, de nombreuses habitations détruites, et des infrastructures essentielles comme l’hôpital et l’aéroport sont aujourd’hui fortement endommagées.

Le département français de l’océan Indien traverse une véritable crise humanitaire. Face à cette situation d’urgence, la Croix-Rouge Française, via sa Délégation Territoriale de Martinique, a lancé un appel à la solidarité nationale pour venir en aide aux sinistrés.

Faisons preuve de solidarité et apportons notre soutien à nos compatriotes en difficulté.

La Croix-Rouge Française, Délégation Territoriale de Martinique

Pour répondre de manière efficace et rapide, la Croix-Rouge privilégie les dons financiers.

Les dons financiers sont privilégiés, car ils permettent une intervention rapide, efficace et adaptée aux besoins réels des sinistrés.

La Croix-Rouge Française, Délégation Territoriale de Martinique

Les particuliers peuvent effectuer leurs dons directement en ligne sur le site officiel de l’association. Quant aux entreprises et collectivités, elles sont invitées à contacter la Croix-Rouge par mail à l’adresse suivante : partenariats@croix-rouge.fr

La délégation rappelle :

Aux Antilles, nous connaissons bien les défis imposés par les catastrophes naturelles. Aujourd’hui, c’est Mayotte qui fait face aux conséquences dévastatrices d’un cyclone.

La Croix-Rouge Française, Délégation Territoriale de Martinique

L’urgence est réelle. Chaque don compte pour reconstruire et redonner espoir aux sinistrés de Mayotte.

Mohamed Ali Attoumane et Renandit Anissati sont âgés de 21 et 20 ans. Elle fait des études de biologie et s’est installée en Martinique cette année. Lui est en médecine depuis trois ans.

Depuis dimanche (15 décembre), ils n’ont eu que très peu de nouvelles de leurs proches qui sont à Mayotte. De confession musulmane, ils ont prié pour que le cyclone ne raye pas Mayotte de la carte.

Selon les informations livrées par le père de Renandit Anissati, toute sa famille est sinistrée. La tante de Mohamed Ali Attoumane lui a dit qu’ils n’ont pas d’eau, rien à manger, ni d’électricité. D’autres membres de la famille, sa sœur et sa grand-mère, sont hébergées dans un gymnase. Selon les retours qu’il a, les conditions ne sont pas bonnes. Il y fait très chaud, il n’y a pas de draps ni de lit. Ils craignent tous deux une crise sanitaire dans le territoire.

Certains membres de leur famille, sans-papiers, ne se sont pas rendus dans les centres d’hébergement d’urgence. Ils n’ont pas de nouvelle d’eux.

Si dans les pays du nord le sapin naturel reste incontournable pour les fêtes de fin d’année, sous les latitudes tropicales il est plus difficile à faire pousser.

En Martinique, le sapin naturel laisse souvent place à des alternatives locales ou pratiques, comme le filao et le sapin artificiel, qui cohabitent dans les foyers martiniquais.

Le Filao est sans doute l’option la plus traditionnelle pour les Martiniquais. Son feuillage, semblable à celui d’un sapin mais moins dense, évoque l’esprit de Noël. Sa forte croissance permet de couper des branches jeunes et de les assembler avec du cordage pour recréer la forme conique typique du sapin. Décoré de guirlandes et illuminé, le filao devient alors l’arbre de Noël par excellence.

Pour certains habitants, c’est aussi une question d’identité.

Moi je prends le filao parce que c’est ce qui représente Noël en Martinique. On ne va pas emmener les Noël de tous les coins du monde ici. Donc on fait Noël avec ce qu’on a en Martinique.

Outre le filao, d’autres plantes locales trouvent leur place dans les maisons martiniquaises pour célébrer Noël. Le Fleuri-Noël, la fleur de canne ou encore le Poinsettia, souvent appelé “Étoile de Noël”, servent d’ornements naturels pour décorer les intérieurs.

Certains préfèrent revisiter la tradition avec créativité, en utilisant des matériaux naturels.

Cette année, je le fais en bois flotté. Je trouve ça nul de déforester pour trois fois rien, donc en bois flotté, c’est tout aussi bien.

D’autres choisissent de fabriquer un arbre unique avec des plantes locales.

Pour Noël, je fais un sapin avec des plantes d’ici. C’est une forme de sapin, mais avec des plantes locales, parce que j’aime ce qui est local et dans la famille, c’est comme ça.

Prisé pour sa durabilité et sa praticité, le sapin artificiel reste un choix courant.

J’achète le bon vieux sapin artificiel parce que question de timing et le côté pratique, comme je suis à pied. Sinon je pense que j’aurais pris une plante locale, n’importe laquelle fait l’affaire et je l’aurais décorée tout simplement.

Plus économique sur le long terme, il évite aussi les désagréments liés aux épines et au recyclage.

Ça n’existe pas le sapin naturel ici. Et celui qui est artificiel, c’est économique et pratique. Il n’y a pas besoin de le jeter, ça ne gêne pas.

Pour ceux qui tiennent absolument au “traditionnel” sapin naturel, il est possible d’acheter des arbres importés depuis l’Europe. Cependant, ce choix reste minoritaire, souvent perçu comme coûteux ou peu en adéquation avec la réalité locale.

J’achète toujours un vrai sapin tous les ans, parce que j’aime bien l’odeur et c’est symbolique.

Entre héritage culturel et adaptations modernes, le choix de l’arbre de Noël en Martinique reflète un équilibre entre praticité, identité locale et créativité. Peu importe la forme ou la matière, c’est avant tout l’esprit des fêtes qui prime.

Caroline Popovic • Publié le 17 décembre 2024 à 07h00

Mia Mottley est le numéro 98 de la liste dressée par Forbes sur laquelle figurent la chanteuse Beyoncé Knowles et la productrice et éditrice américaine, Oprah Winfrey.

À la tête de la liste des 100 femmes les plus puissantes du monde (Power Women List), se trouve Ursula Von der Leyen, présidente de la Commission européenne, Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, Georgia Meloni, Première ministre d’Italie et Claudia Sheinbaum, la nouvelle présidente du Mexique.

La région caribéenne se distingue par une absence de femmes emblématiques sur la scène internationale. Depuis quelques années, Mia Mottley, âgée de 59 ans, reste l’exception.

Selon les éditeurs de Forbes, depuis son élection en 2018 au poste du Premier ministre, Mia Mottley n’a pas arrêté de briser le plafond de verre qui pèse sur les femmes de la Caraïbe et les empêche de briller dans leurs propres pays.

Mia Mottley, ancienne ministre de l’Éducation, la Culture et la Jeunesse, est la première femme Première ministre de Barbade.

Depuis son arrivée au pouvoir (elle enchaîne un deuxième mandat consécutif), elle a multiplié ses efforts pour attirer l’attention de la communauté internationale sur l’impact du changement climatique sur les économies et les populations des petits pays de la Caraïbe.

Elle ne cesse de se battre pour obtenir les financements pour pallier les effets des catastrophes naturelles sur la région.

Selon les Nations-Unies, Mia Mottley, par sa politique et son leadership, est une “championne de la terre”.

Forbes l’a déjà nommée comme l’un des pionniers du développement durable du monde.

Elle a mené à terme sa promesse de transformer Barbade en République et d’ôter la Monarchie de la Grande-Bretagne du rôle de chef d’État barbadien.

En 2022, Mia Mottley est devenue la première Barbadienne à paraître sur la couverture de la publication américaine, Time.

Les éditeurs l’ont placée sur la liste des personnes les plus influentes dans le domaine du changement climatique.

C’était en juillet 2024. L’ouragan de catégorie 4 Béryl surprend la Martinique. Bien que situé en dehors de la trajectoire du phénomène, le territoire est durement frappé par la houle cyclonique.

Des dégâts matériels sont observés dans plusieurs communes. Un constat qui laisse entrevoir les conséquences du passage d’un cyclone majeur sur l’île.

Le bilan de 2019, sur les chiffres de la DEAL, est de 38 828 logements vétustes en Martinique. Donc ça veut dire que c’est de la vulnérabilité pour les cyclones et singulièrement pour les cyclones majeurs. On peut avoir plusieurs milliers de personnes qui se retrouvent en difficulté dans un ouragan majeur. 

Albéric Marcelin, président de l’Université Populaire et de la Prévention (UPP)

En 2017, c’est le cyclone Irma qui ravageait Saint-Martin et Saint-Barthélémy avec des rafales à plus de 360 km/h. Des phénomènes violents, qui selon les spécialistes, seront de plus en plus nombreux.

Il faut s’attendre à des phénomènes dépressionnaires de plus en plus forts parce que le moteur des ouragans, c’est la chaleur. Aujourd’hui, on s’aperçoit qu’il fait de plus en plus chaud. Les basses couches de l’atmosphère ne cessent de voir leurs températures augmenter. Pour donner un exemple, au cours des 60 dernières années, la température moyenne en Martinique a crû de 1,4°. Ça veut dire qu’il fait beaucoup plus chaud qu’il y a 60 ans.

Pascal Saffache, professeur à l’Université des Antilles

Face à cette réalité quasi inéluctable, se pose la question de la prévention, à travers notamment la mise en place de zones refuge capables d’accueillir la population vulnérable.

En 2018, l’Université Populaire de la Prévention a soumis aux autorités un plan “Ouragan majeur Antilles pour prévenir les risques cycloniques”. Une proposition restée jusque-là sans réponse.

Pour arriver au parc de Potiche à Macouba, les composants des six éoliennes seront acheminés depuis l’hydrobase du port de Fort-de-France par voie terrestre. Entre 21h et 4h du matin 3 ou 4 fois par semaine, un convoi exceptionnel empruntera la RN 1 en direction deux sites dans le nord (Fond Potiche et Chesneaux).

Ce sont des transports exceptionnels qui rentrent dans le cadre d’autorisations habituelles dans le monde du transport exceptionnel. Comme ce sont des convois exceptionnels, on ne peut pas rouler à des vitesses importantes. Pour réduire le plus possible l gêne sur les usagers de la route, nous avons décidé de faire ces transports de nuit. Ces transports vont durer trois mois pour le terrestre. Aucun transport le week-end ni sur la période des fêtes, du 21 décembre 2024 au 5 janvier 2025.

Elsa Roblès, cheffe de projet chez GRESS, propriétaire du parc de Potiche

interrogée par Xavier Chevalier

Le convoi partira du port de Fort-de-France jusqu’à Macouba en passant par le Lamentin, Robert, Trinité, Saint-Marie, Marigot, Lorrain, Basse-Pointe.

Un convoi composé de trois ensembles routiers dont le plus grand fait 25 mètres de long et 4 mètres de diamètre pour environ 100 tonnes. Grâce à notre personnel qualifié et nos engins spécifiques  multidirectionnels à suspensions variables, nous pouvons circuler vraiment en toute sécurité. Néanmoins quelques passages sensibles sont à noter tel que le pont Lasalle de Sainte-Marie, la montée de Fond Saint-Jacques, la montée du bourg de Basse-Pointe ensuite 6 virages en épingle dont 2 en dévers entre Macouba et Grand-Rivière. Nous recommandons aux automobilistes du Nord atlantique d’avoir la plus grande prudence et de respecter la signalisation. Pour plus de sécurité, les forces de l’ordre seront avec l’entreprise durant toutes les opérations des convois.

David Moutoussamy, directeur General de l’entreprise de transport

interrogé par Franck Zozor et Jean-Marc Kennenga

Certaines pièces, les 18 pales, emprunteront quant à elles la mer. Au total, l’opération doit durer 12 semaines. Jusqu’à fin février, début mars pour transports terrestres puis 6 semaines de transport maritime.

Une fois que l’on termine le transport des pales, on pourra commencer le montage des éoliennes. L’on aura une phase de montage par le fabricant des éoliennes. Puis une phase de test qui est assez longue. En enfin une mise en service qui est prévue pour l’été 2025.

Elsa Roblès, cheffe de projet chez GRESS

interrogée par Xavier Chevalier

Depuis plusieurs mois, une association de riverains proteste contre le passage de ces engins dans leur quartier. Les habitants de Derrière mornes à Sainte-Marie estiment que la route nationale n’est pas stable. Ils craignent des glissements de terrain lors du passage du convoi. Ils étaient dans l’attente d’une réunion avec les élus de la CTM.

Depuis 2020, nous avions signalé que nous risquons d’avoir une détérioration de la route nationale 1 par le passage des éoliennes qui sont des convois hors gabarit et hors limite. Une réunion est prévue dans les locaux de la CTM vendredi [NDLR 13 décembre]. Ce que nous demandons, c’est que tout soit arrêté et que le rendez-vous respecté.

Manuel Lucien-Reinette, président collectif des riverains du quartier Derrière Morne

interrogé par Franck Zozor et Jean-Marc Kennenga

Le parc du Nord est l’une des plus grandes fermes éoliennes de la Caraïbe.

Serge Zobeïde • Publié le 7 décembre 2024 à 09h30

C’est à Cuba que reviendra la part la plus importante des fonds destinés à la Caraïbe, soit 2,7 millions. Entre fin octobre et début novembre dernier, la grande île a été frappée par 2 ouragans et 2 tremblements de terre de forte magnitude.

Le Honduras lui aussi bénéficiera d’un soutien financier de l’Union Européenne. Au moins 500 000€ ont été débloqués pour lui venir en aide, après les inondations subies lors du passage de la tempête Sarah.

Ce nouveau coup de pouce financier aux pays de la zone, porte l’aide humanitaire total de l’Union à près de 9 000 000 d’euros pour la saison 2024.

Cuba avait déjà bénéficié de 600 000€ au lendemain du passage de l’ouragan Oscar. Une enveloppe de 650 000€ avait aussi déjà été mise à disposition de plusieurs autres territoires, parmi lesquels Saint-Vincent et les Grenadines, la Barbade et la Grenade, pour faire face aux dégâts de l’ouragan Béryl.

La communauté européenne justifie son assistance financière eu égard à l’ampleur des dommages causés ici et là par les 18 phénomènes nommés, au cours de cette intense saison des ouragans qui vient de s’achever.

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