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Category: Cyclone Guadeloupe

Les établissements sinistrés tentent d’effacer les dégâts des eaux pour accueillir à nouveaux leurs élèves

Comme une répétition d’évènements déjà vécus. Pour plusieurs établissements victimes de la montée des eaux dans la nuit de vendredi à samedi, l’heure était ce lundi matin au grand nettoyage. Il s’agit de tout mettre en œuvre pour favoriser le retour des élèves dès mardi. Mais le matériel perdu ne sera pas récupérable

FJO. avec M-L. Plaisir et D. Quérin

Dans la cour de la petite école située à Petit Pérou, on s’active. Tous sont venus prêter mains fortes pour accélérer la remise en état. Ici à Notre Dame de Grâce, les petites classes ont perdu de nombreux matériels. Mais la communauté scolaire a toujours sur que de tels incidents sont possibles.

Notre Dame de Grâce

. ©D. Quérin


Les nouveaux ne s’en souviennent déjà plus. Les plus anciens ont encore en mémoire les évacuations d’élèves par bateau lors du cyclone Lenny. 

Et à chaque fois, il a fallu recommencer. Cette fois encore, l’équipe pédagogique se fait fort de rouvrir dés ce mardi, coûte que coûte.

Tony Kalka-Devidine directeur-adjoint de l’école Notre-Dame de Grâce

©Guadeloupe

collège Front de Mer pendant les pluies

collège Front de Mer pendant les pluies du 29 avril 2022 ©anonyme

Au même moment, au Collège Front de Mer de Pointe-à-Pître, le karsher est devenu un instrument incontournable. Dans cet établissement aussi de telles difficultés du fait des intempéries, on en a l’habitude. Alors, entre deux mauvais pas, on s’est organisé pour avoir le moins de dégâts possibles et limiter autant que possible le temps d’absence des élèves.

Bruno Boman-Saïb, principal du Collège Front-de-Mer, Pointe-à-Pître

©Guadeloupe

Le collège qui héberge aussi les élèves de l’école primaire voisine déplore la perte des tablettes mises à leur disposition. 

Mais malgré tout, tout est fait là aussi pour accueillir les collégiens dès demain mardi et les écoliers dés que la situation le permettra.

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La météo plus clémente après les intempéries, un homme est toujours porté disparu

Un homme était toujours porté disparu dimanche après-midi en Guadeloupe alors que la vigilance pour fortes pluies et orages a été levée au petit matin après les intempéries qui ont fait deux morts, a indiqué la préfecture dans un communiqué, ce 1er mai.

Dimanche après-midi, “des moyens importants [étaient] toujours en cours” pour retrouver un jeune homme “porté disparu emporté par l’eau près de la marina du Gosier”, samedi matin, à la suite de fortes précipitations.

La nuit de samedi à dimanche a été bien plus calme que la précédente. “Le SDIS (Service départemental d’incendie et de secours) n’a effectué aucune intervention en rapport avec les inondations“, a souligné la préfecture.

Un homme a été retrouvé décédé dans son véhicule submergé aux Abymes, samedi matin, et la préfecture fait aussi état de la découverte d'”un homme (…) dans sa voiture route au Gosier par les pompiers hors zone inondée. “Les circonstances exactes de ce décès font encore l’objet d’investigations“.

Le rétablissement de la distribution électrique est assurée sur la quasi-totalité du territoire” même si “quelques difficultés demeurent sur la commune du Gosier” selon la même source, précisant que Pointe-à-Pitre et une grande partie de la ville des Abymes “subissent des coupures d’eau importantes“.

Certains axes demeuraient, dimanche, difficilement praticables, au Gosier et aux Abymes “compte tenu de la boue présente sur les routes“.

La préfecture a aussi conseillé d’éviter ces zones “susceptibles de connaître des éboulements“. Certains poteaux électriques sont aussi “retenus uniquement par la végétation“, précise-t-on.

Dimanche matin, alors que les équipes de nettoyage étaient encore à l’œuvre, le paysage avait changé sur la plage de Petit Havre au Gosier. Résidente de la commune, Marie Monnery 39 ans responsable commerciale, a fait part de son “étonnement” à l’AFP.

Avec mon fils on a constaté une plage méconnaissable, complètement transformée, ravinée, des coraux ensablés“, a-t-elle raconté, veillant à ce que son enfant ne mette “pas la tête sous l’eau à cause de la mauvaise qualité de l’eau le lendemain de fortes pluies”.

Dans les rues de Pointe-à-Pitre, le défilé du 1er mai s’est tenu normalement dimanche.

La Guadeloupe a été frappée par des précipitations exceptionnelles dans la nuit de vendredi à samedi. “La pluviométrie a dépassé 300 mm, soit un phénomène supérieur à celui enregistré lors du cyclone Maria” en 2017, avait souligné la préfecture dans un précédent communiqué.

Toujours en vigilance jaune pour “fortes pluies et orages” dimanche après-midi, les iles de Saint-Martin et Saint-Barthélémy sont repassées au vert à 17 heures.

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Retour au vert en Guadeloupe où le temps s’améliore, Saint-Martin et Saint-Barthélemy restent en vigilance jaune

Après trois jours de pluies, d’orages ayant entraîné des inondations dans le centre du département, le temps revient au beau fixe en Guadeloupe. Le retour au vert a été annoncé, ce dimanche 1er mai, peu après 6 heures, par la préfecture. En revanche, la vigilance jaune pour fortes pluies et orages est maintenue pour les Iles du Nord.

Après un épisode de pluies intenses et exceptionnelles surtout sur la région des Grands Fonds et aussi sur les communes de Gosier, Abymes et Pointe-à-Pitre, le ciel guadeloupéen retrouve des couleurs, avec un temps sec et aussi très brumeux.

Le ciel reste gris par endroits, aujourd’hui dimanche, sans averses notables.

Ce temps stable devrait se maintenir durant les 5 prochains jours malgré quelques courtes ondées nocturnes, indique Météo France. 

Dans la nuit de vendredi à samedi (29 au 30 avril), l’archipel a été copieusement arrosé, notamment dans le centre, entraînant des inondations.

Pour preuve, les données observées durant l’épisode ont été “similaires voire supérieures” à celles observées pour le passage de l’ouragan Maria, expliquait Camille Cordeau-Merlot, prévisionniste à Météo France, samedi matin. 

  • Gosier Leroux : 312 mm
  • Le Raizet : 312 mm
  • Petit Canal gros Cap : 243 mm
  • Les Abymes Chazeau : 214 mm
  • Port Louis : 166 mm
  • Goyave : 166 mm
  • Anse-Bertrand : 143 mm
  • Sainte-Anne Deshauteurs : 123 mm
  • Capesterre Belle Eau Neuf Château : 119 mm
  • Le Moule : 53mm
  • Morne A l’Eau : 49 mm

1mm = 1 litre au mètre carré

L’air sec remplace enfin cette épisode pluvieux exceptionnel, le temps s’améliore nettement dans l’après-midi et les ondées deviennent quasi inexistante.

Quelques passages d’averses modérées à fortes, parfois orageuses sont possibles dans la matinée, indique Météo France. Puis, le soleil et un temps brumeux s’imposeront au fil des heures. 

Des cumuls de pluie, de l’ordre de 20 à 50 mm en 3 heures restent possibles localement. Les fortes averses pourraient être accompagnées de quelques coups de tonnerre. 

Précipitations : 21 mm à Saint Barthélémy ces dernières 24 heures.

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IMAGES. Inondations, éboulements, de fortes pluies ont causé de nombreux dégâts en Guadeloupe

Le département a été placé en vigilance rouge pour fortes pluies et orages, ce samedi 30 avril, à 4h46. Peu après 8 heures, la vigilance orange a été annoncée par la préfecture. De fortes pluies se sont abattues sur l’archipel, sur le centre, notamment. Les communes des Abymes, du Gosier, de Pointe-à-Pitre, sont particulièrement touchées.

Si le temps est maussade sur l’ensemble du territoire, depuis jeudi, les fortes pluies de ces dernières heures ont causé des dégâts, notamment sur le centre. Les communes des Abymes, du Gosier, de Pointe-à-Pitre ont enregistré les plus forts cumuls de pluie : des cumuls supérieurs à 158 mm à Chazeau, aux Abymes, 218 mm à Leroux, au Gosier ou 257 mm au Raizet. 

Interrogé durant le journal radio de 7 heures de Florence Péroumal, le colonel Félix Anténor-Habazac a indiqué que 50 sapeurs-pompiers avaient été dépêchés sur ces zones, dès 23 heures, avec des pics d’intervention entre 1 heure et 3 heures du matin, réalisant pas moins de 39 interventions.

Principalement des personnes surprises par les inondations et prisonnières de leurs véhicules. 12 personnes ont ainsi pu être mises en sécurité. 4 se sont réfugiées au SDIS, à Perrin, aux Abymes où une cellule de crise a été convoquée.

Zone également inondable, la région de Perrin-Vieux Bourg a été rapidement sous les eaux. Des petits ponts ont été submergés, des véhicules coincés… 

Sur la route du CREPS (Centre de Ressources d’Expertise et de Performance Sportive) Antilles-Guyane, aux Abymes, plusieurs véhicules gisent au milieu de la chaussée envahie par les eaux.

Partout sur les réseaux sociaux, des internautes affirment avoir dû abandonner leurs véhicules et effets personnels face à la montée des eaux. 

La route du CREPS, aux Abymes, a elle aussi été envahie suite à la montée des eaux, 30 avril 2022 ©RS

Même constat au Gosier… Des chauffeurs, comme celui-ci, coincé à Grand Baie, ont dû passer la nuit à bord de leur voiture. 

Chauffeur coincé dans son véhicule, à Grand Baie, au Gosier, 30 avril 2022 ©Gessy Blanquet

D’autres en profitent…

Homme sur planche de surf, après inondations au Gosier, 30 avril 2022 ©RS

Non loin, le centre commercial de Bas-du-Fort, toujours au Gosier est lui aussi submergé…

Centre commercial de Bas-du-Fort, Gosier, submergé après les fortes pluies, 30 avril 2022 ©Gessy Blanquet

Le réveil a été tout aussi rude pour les Pointois. Régulièrement, ils font face à la montée des eaux, dans leur ville. Cette fois, ils ont essuyé des cumuls “similaires voire supérieurs” à ceux observés lors du passage de l’ouragan Maria, en 2017 a indiqué CamilleCordeau-Merlot, prévisionniste à Météo France

Ce samedi matin, les quartiers de l’Assanissement ou de Mortenol se réveillent les pieds dans l’eau.

Le quartier de l’Assainissement, à Pointe-à-Pitre, se réveille les pieds dans l’eau, ce samedi 30 avril ©Steeve Prudent

De même que les habitants non loin de la Tour Sécid. 

Pointe-à-Pitre sous les eaux, samedi 30 avril 2022. ©RS

Les services de secours recommandent aux usagers de la route de ne pas s’engager sur des ponts ou voies immergées. 

La préfecture, par voie de communiqué, déconseille les déplacements en direction des axes suivants : 

– RN4 entre le rond point de Grande Ravine et l’échangeur de la Marina

– RN 11 route de l’Alliance

– RN 5 entre Hibiscus et Boisripeaux

– D103 entre Chauvel et Grande Ravine

– Secteur de Petit Pérou au pont de Chauvel, où la route est inondée a rappelé Routes de Guadeloupe

Inondation sous le pont de Chauvel aux Abymes, 30 avril 2022 ©RS


– Zone des Grands Fonds Abymes et Gosier

Des éboulements et obstacles sur la chaussée, à Poucet au Gosier, par exemple, ou sur la route de La Riviera ont également été signalés par les automobilistes. 

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La Guadeloupe placée en vigilance rouge pour fortes pluies et orages, des inondations constatées

Depuis ce jeudi, de fortes précipitations s’abattent sur la Guadeloupe. Dans la nuit de vendredi à samedi, une forte dégradation des conditions météorologiques a provoqué des inondations dans plusieurs communes.

Yasmina Yacou

Des trombes d’eau s’abattent sur l’archipel depuis ce jeudi 28 avril. Placée en vigilance jaune, la Guadeloupe a ensuite été mise sous vigilance orange, dans la nuit de vendredi à samedi, avant la vigilance rouge, au petit matin, peu avant 5 heures, ce samedi 30 avril. Une conséquence de la dégradation des conditions météorologiques.

En cause, une masse d’air chaude et humide qui traverse l’archipel, dans un flux de Sud, indique Météo France.

Dans les heures à venir, de très fortes précipitations, probablement record peuvent continuer de toucher la Guadeloupe précise le centre météorologique, en particulier des zones déjà fortement touchées, comme la région des Abymes, le Gosier et Pointe-à-Pitre.

Inondations à Pointe-à-Pitre, samedi 30 avril 2022

Inondations à Pointe-à-Pitre, samedi 30 avril 2022 ©RS

Mortenol au petit matin samedi 30 avril

Les fortes pluies de la nuit de vendredi à samedi (29 à 30 avril 2022) ont entraîné des inondations, notamment dans le quartier de Mortenol, à Pointe-à-Pitre ©RS

Ces précipitations ont déjà entrainé des cumuls de pluie, notamment à Roujol, à Petit-Bourg où 124 mm ont été enregistrés, 157 à Christophe, à Goyave ou 158 mm à Chazeau, aux Abymes.

Mais c’est surtout au Raizet et dans la commune du Gosier que les conséquences de ces pluies ont été les plus visibles : plus de 218 mm enregistrés à Leroux, au Gosier et plus de 257 mm au Raizet. 

Inondations au Raizet, aux Abymes, dans la nuit de vendredi 29 à samedi 30 avril 2022. ©Catherine Durimel

Tout le monde se souvient de l’ouragan Maria, nous sommes sur des valeurs similaires voire supérieures dans les lieux cités. Une telle situation record n’était pas envisagée en début de nuit dernière. 

Camille Camille Cordeau-Merlot, prévisionniste à Météo France

Camille Cordeau-Merlot, interrogé par Florence Péroumal, dans le journal de 6 heures, en radio, a indiqué que le phénomène était activement surveillé. Il a également ajouté que les orages et le temps instable persisteront avec de très forts cumuls par endroits, sur des sols saturés et des secteurs inondés. Une amélioration devrait se dessiner dans l’après-midi de façon globale, probablement vers 17 heures, selon Météo France.

Les pompiers ont été très sollicités durant cette nuit de précipitations, à partir de 23 heures, notamment. Pas moins de 35 interventions ont été recensées sur les communes du Gosier, des Abymes, de Pointe-à-Pitre et Baie-Mahault. 

Plus de 50 agents du SDIS, le service départemental d’incendie et de secours, ont été déployés sur le terrain.

Douze personnes qui étaient dans ou sur leurs véhicules ont été mises en sécurité. De nombreux Guadeloupéens ont dû abandonner leurs voitures prisonnières des eaux.

Autre intervention, route de Grand Bois au Gosier, un homme de 50 ans, a été retrouvé décédé, dans sa voiture, sans lien apparent avec les inondations, expliquent les sapeurs-pompiers.

Enfin, un accouchement inopiné a nécessité l’engagement de secours.

Des images impressionnantes

Evitez tout déplacement et restez chez vous. N’entreprenez aucun déplacement en mer ou en montagne. Ne vous baignez pas.

Protégez votre intégrité, vos biens et votre environnement :

– obtempérez aux injonctions des sauveteurs ou des autorités municipales y compris pour des évacuations,

– en cas de risque de glissement de terrain, évacuez votre domicile en sécurité,

– en cas d’orage violent, bannissez l’utilisation des téléphones et des appareils électriques et ne vous abritez pas dans une zone boisée, ni près de poteaux, pylônes, ni sous un arbre isolé.

Si vous devez vous déplacer impérativement :

– signalez votre départ et votre destination à des proches et soyez très prudents,

– respectez les déviations et interdictions mises en place,

– ne vous engagez, sous aucun prétexte, à pied ou en voiture, sur une voie immergée, et ne tentez pas de franchir des gués ou zones inondées même partiellement.

Près du rivage :

– si vous habitez en bord de mer, protégez vos biens face à la montée des eaux possibles,

– si nécessaire, évacuez votre habitation et mettez vous à l’abri à l’intérieur des terres.

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L’université du Colorado prévoit une saison cyclonique intense

La saison cyclonique 2022 débutera dans un mois et demi, dans le bassin Atlantique Nord. Elle sera, cette année encore, au-dessus de la normale, en termes d’intensité des phénomènes attendus, selon l’université du Colorado. 19 cyclones sont annoncés.

Les premières prévisions, quant à la saison cyclonique 2022, sont connues. Elles ont été publiées par l’université du Colorado. Et, cette année encore, la saison risque d’être intense, “bien au-dessus de la normale”, selon les scientifiques, avec près d’une vingtaine phénomènes annoncés. 

Nous sommes encore en plein carême, en Guadeloupe. Mais voilà déjà l’heure des prévisions cycloniques.

Selon l’université du Colorado, une référence en la matière, cette saison 2022 pourrait bien  être, dans le bassin Atlantique Nord, au-dessus de la normale ; ce, pour la troisième année consécutive.

Là où la moyenne s’établissait, depuis 1991, à un peu plus de quatorze phénomènes, cette fois, il est question de dix-neuf cyclones, qui pourraient se voir attribuer un nom, entre le 1er juin et le 30 novembre.

Parmi ces perturbations tropicales, neuf pourraient se transformer en ouragan, dont quatre majeurs.

D’après l’unité américaine de recherche sur le climat, le phénomène la Niña, généralement propice à leur formation dans notre région, reste pour l’instant faible.

Les eaux de surface, en revanche, dans la Caraïbe, sont actuellement plus chaudes que la moyenne habituelle.

Il ne s’agit toutefois que d’estimations, même si, rappellent par ailleurs les spécialistes, le passage sur les terres d’un seul ouragan suffit à qualifier une saison d’active.

Pour rappel, 2021 a été une année intense, dans la zone, troisième après 1933 et 2005. Toutefois, très peu de  phénomènes avaient concernés l’Arc Antillais.

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Climat : “Pour chaque citoyen, il y a vraiment urgence à agir”

C’est un scénario catastrophe qui attend la Guadeloupe selon le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Plusieurs centaines de kilomètres de littoraux sont en jeu face au dérèglement climatique. Deux écologues mettent en garde les citoyens et les poussent à agir.

Vu du ciel, posée sur l’océan, la Guadeloupe, une île parmi tant d’autres sur la planète. Et aux premières loges aussi du déréglement climatique. Car au fil des marées et des ouragans, le littoral recule ou s’effrite avec ses habitants comme à Petit-Bourg et à Capesterre-Belle-Eau. 

Au ras de la mer, à Pointe-à-Pitre, plane un autre danger : la submersion marine avec des kilomètres de villes englouties sous les eaux. Mais pas seulement par temps de cyclone. Pour cet écologue, qu’importe les scénarios catastrophes, il est encore temps d’agir. 

pointe-à-pitre

©O. Duflo

Dr Jean-Marie Flower, docteur en écologie

©Guadeloupe

A 50 kilomètres de là, à Trois-Rivières, nous avons rendez-vous avec Félix Lurel. La botaniste n’a pas seulement les mains vertes, il cultive l’espoir d’une vie meilleure en plein réchauffement climatique. Son obsession : planter pour un garde-manger à ciel ouvert, mettre aussi en terre 100 000 arbres avec les jeunes, un peu partout dans les écoles. 

Dr Félix Lurel, docteur en biologie et écologue

©Guadeloupe

Les sirènes de scientiques du GIEC seront-elle entendues en Guadeloupe ? Les deux écologues ont choisi de ne pas faire la sourde oreille mais ils voudraient bien faire entrer dans leur sillage des milliers d’autres citoyens. 

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Climat : 16 000 Guadeloupéens menacés par la montée des eaux transition énergétique

Le volume 2 du 6ème rapport d’évaluation du GIEC porte sur « Impacts, Vulnérabilité et Adaptation ». Il met en évidence l’augmentation des effets du changement climatique sur les petites îles. Certaines d’entre elles pourraient devenir inhabitables au cours de ce siècle. En Outre-mer, des opérations de relocalisation sont en cours et d’autres, comme en Guadeloupe, devront être menées d’ici 10 ans.

Caroline Marie

La crise climatique n’est pas un problème du futur mais une réalité observée en particulier dans les petites îles. Le rapport du GIEC souligne l’augmentation des conséquences du changement climatique sur les îles tropicales. Les submersions marines et inondations majeures notamment se multiplient. En 2017 à saint Martin, le cyclone Irma de catégorie 5 + a engendré une crise durable avec des déplacements de populations. 

Autre phénomène observé : les sécheresses de plus en plus sévères. Cela a déjà été relevé dans la Caraïbe, à Mayotte ou dans le Pacifique. Les auteurs du rapport observent également une dégradation accélérée des récifs coralliens et des mangroves avec des répercussions pour les secteurs de la pêche, du tourisme et de la protection des littoraux. Les experts climatiques préconisent un développement durable pour limiter les impacts des activités humaines sur les écosystèmes. Si les îles déploient des efforts d’adaptations, certains territoires verront quand même leurs zones habitables diminuer et d’autres devront même relocaliser localement une partie de leur population. Miquelon dans l’archipel de Saint-Pierre et Miquelon et le Prêcheur en Martinique, font déjà face à ce défi.

Une zone est très exposée en Outre-mer : la Guadeloupe. La zone : Pointe à Pitre, Jarry-Le Raizet, l’aéroport et le Port rassemble, à elle seule, 16 000 habitants. Avec le réchauffement climatique, ces derniers devront être relocalisés. “Une solution radicale mais nécessaire. En 2040 et 2050, nous n’aurons pas le choix, car les ingénieries côtières et les solutions fondées sur la nature deviendront obsolètes avec le renforcement des pressions climatiques”, explique Virginie Duvat, auteur principale du chapitre sur les petites îles du rapport, au micro de La 1ère.

Les infrastructures et les habitants de l’agglomération pointoise, installés sur une mangrove de quatre-vingt-cinq hectares. Des terres très basses, un substrat de vase qui s’enfonce alors que la mer monte. 

Une grande partie de cette zone se trouve à moins d’un mètre d’altitude. On s’attend à observer des phénomènes de submersion chronique qui se produiront à marée haute sans que l’on soit en situation de tempête à partir de 2030. À partir de 2060 ou 2080, on pourrait avoir dans ce secteur 180 jours de submersion par an ce qui est absolument colossal

Virginie Duvat

En plus des enjeux humains, ce défi souleve des questions foncières et techniques. Jusqu’à présent une relocalisation d’une telle ampleur n’a jamais eu lieu ni Outre-mer ni dans l’Hexagone.

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REPLAY. La Réunion relativement épargnée par le cyclone Emnati, à la Une de l’Info Outre-mer

Dix jours à peine après le passage de l’important cyclone Batsiraï, Emnati est passé sur La Réunion sans causer de dégâts majeurs. Les conditions météo devraient s’améliorer en fin de journée. C’est la Une de l’Info Outre-mer du lundi 21 février 2022. Retrouvez ici l’intégralité de notre journal.

Outre-mer la 1ère

Le cyclone Emnati s’éloigne de La Réunion et l’alerte rouge est levée. Toutefois, des rafales de vents atteignant plus de 160 km/h  sont encore enregistrées, provoquant de fortes houles et des vagues jusqu’à 10 mètres de haut. La célèbre route du littoral est toujours fermée à la circulation. Les conditions météorologiques restent dégradées dans plusieurs secteurs de l’île. Le point sur la situation avec Gervais Nitcheu.

Retrouvez ici le replay de notre journal des Outre-mer, également diffusé sur France 3 à 11h35. L’info Outre-mer du lundi 21 février 2022 est présenté par Kessy Weishaupt Tahi.

  • Levée de l’alerte rouge à La Réunion après le passage d’Emnati
  • Nouvelle-Calédonie : les conditions de détention en prison pointées du doigt par le Conseil d’État
  • Bora Bora : les travaux de la discorde
  • Coupe de France de basket : l’exploit du club guyanais de l’ASC Tour face à l’US Alfortville
  • Retour du Carnaval après deux ans d’absence en Guadeloupe

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REPLAY. La Nouvelle-Calédonie fait face à la dépression tropicale Dovi, à la une de l’Info Outre-mer

Dovi poursuit sa route et continue de se renforcer progressivement en cyclone en quittant la Nouvelle-Calédonie. C’est la Une de l’Info Outre-mer du jeudi 10 février 2022. Retrouvez ici l’intégralité de notre journal.

Dovi est jusqu’à présent moins importante que prévue. Mais 24 heures après son passage le long de la grande terre, la dépression tropicale poursuit sa route dans le sud vers l’île des Pins sans avoir causé jusqu’à présent de dégâts majeurs. Le point sur les dernières heures avec Kessi Weishaupt Tahi et les équipes de Nouvelle-Calédonie la 1ère. 

Retrouvez ici le replay de notre journal des Outre-mer, également diffusé sur France 3 à 11h35.

L’info Outre-mer du jeudi 10 février 2022 est présenté par Kelly Pujar.

Le journal des Outre-mer du jeudi 10 février 2022

Les autres titres de l’info Outre-mer

  • Préparatifs des hébergements de secours après le passage de Dovi
  • La Polynésie au sommet « One Ocean summit» à Brest
  • Cyclone Batsiraï : préparatifs de l’aide à Madagascar
  • Covid-19 : amélioration de la situation en Guadeloupe
  • Étude en Guyane : Les femmes enceintes non vaccinées sont plus exposées
  • L’équipe de France de surf en stage à Tahiti 

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