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La Martinique revient au vert pour la pluies et reste en jaune pour vagues-submersion

Suite de l’amélioration du temps avec le retour au vert concernant la vigilance pour fortes pluies et orages. Selon Météo France, “la masse d’air s’assèche progressivement”. En revanche, la vigilance jaune est maintenu pour vagues-submersion.

Peggy Pinel-Fereol

Les dépressions se succèdent en Atlantique Nord et génèrent une longue houle énergétique de Nord-Est vers les Antilles. La masse d’air s’assèche progressivement dans un flux d’alizés modérés.

Retour au vert “fortes pluies et orages”:

Les averses se sont dissipées dans l’après-midi. Le ciel reste nuageux mais le temps s’annonce globalement sec pour cette nuit et demain.

Vigilance Jaune “vagues-submersion”:

La longue houle de Nord-Est énergétique se propage sur les Petites Antilles avec des périodes comprises entre 15 et 18 secondes. Les hauteurs des creux moyens sont de l’ordre de 1m50 à 2m sur la côte Atlantique. De part son orientation Nord-Est, l’extrême Nord de la côte Caraïbe est également concerné, avec des périodes d’environ 12 à 15 secondes et des hauteurs de creux moyens de l’ordre de 0m50 à 0m90.

Les périodes de la houle étant assez importantes, les effets ressentis seront :

– Sollicitation du mouillage des bateaux;

– Déferlements de rouleaux sur les côtes exposées;

– Ressac et submersions localisées sur les côtes exposées.

Les averses les plus intenses se sont concentrées sur cette matinée de jeudi, on a relevé en 3h:

– 85 mm aux Salines;

– 79 mm à Sainte-Anne;

– 65 mm à Rivière-Pilote;

– 56 mm au Robert;

– 30 à 40 mm entre la Caravelle et Basse Pointe.

Le houlographe de Basse-Pointe relève ce soir des vagues de 18s de période pour des hauteurs moyennes de 1m80.

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L’intensité des averses diminue, la Martinique repasse en vigilance jaunes pour fortes pluies et orages

La situation semble s’améliorer en Martinique. Après les fortes précipitations de la matiné qui ont surtout concernées le Sud de l’île, Météo France Martinique réduit le niveau de vigilance qui est de nouveau jaune pour fortes et orages.

Peggy Pinel-Fereol

Une masse d’air humide et instable traverse la Martinique dans un flux d’alizés modérés à forts” indique Météo France Martinique. “Les dépressions se succèdent en Atlantique Nord et génèrent une longue houle énergétique de Nord-Est vers les Antilles“.

Le niveau de vigilance est jaune pour fortes pluies et orages ainsi que pour vagues-submersion.

Selon Météo France Martinique, le retour à la normale est estimé “au moins au matin du samedi 30 novembre“.

Vigilance Jaune “fortes pluies et orages”:

Les averses persistent mais leur intensité diminue progressivement. Les cumuls attendus cet après-midi devraient rester inférieurs à 30 mm. Les sols restent cependant gorgés d’eau notamment dans le sud de l’île, la vigilance reste donc de mise.

Vigilance Jaune “vagues-submersion”:

La longue houle de Nord-Est énergétique se propage sur les Petites Antilles avec des périodes comprises entre 14 et 20 secondes. Les hauteurs des creux moyens sont de l’ordre de 1m50 à 1m90 sur la côte Atlantique. De part son orientation Nord-Est, l’extrême Nord de la côte Caraïbe est également concerné, avec des périodes d’environ 12 à 15 secondes et des hauteurs de creux moyens de l’ordre de 0m50 à 0m90.

Les périodes de la houle étant assez importantes, les effets ressentis seront :

– Sollicitation du mouillage des bateaux;
– Déferlements de rouleaux sur les côtes exposées;
– Ressac et submersions localisées sur les côtes exposées.

Ce sont principalement les communes du Sud Ce matin, on a relevé en 3h :

– 85 mm aux Salines;

– 79 mm à Sainte-Anne;

– 65 mm à Rivière-Pilote;

– 56 mm au Robert;

– 30 à 40 mm entre la Caravelle et Basse Pointe.

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La Martinique désormais en vigilance orange pour fortes pluies et orages

Dans son dernier bulletin de suivi de vigilance, Météo France Martinique amplifie le niveau de vigilance pour fortes pluies et orages qui passe en orange ce jeudi 28 novembre.

Peggy Pinel-Fereol

Le temps est maussade. Selon Météo France, “une masse d’air humide et instable traverse la Martinique dans un flux d’alizés modérés à forts. Les dépressions se succèdent en Atlantique Nord et génèrent une longue houle énergétique de Nord-Est vers les Antilles“. Ainsi le niveau de vigilance est désormais orange pour fortes pluies et orages.
Le niveau reste jaune pour vagues-submersion.

Vigilance Orange “fortes pluies et orages”:

La masse d’air instable a déjà donné de forts cumuls dans le sud de l’île en ce début de matinée, des averses encore fortes et orageuses continuent de traverser le département. Puis, le temps devrait s’améliorer dans l’après midi. Des cumuls de l’ordre de 80 à 100 mm en 3 heures sont attendus. Des coups de tonnerre ne sont pas exclus.

Vigilance Jaune “vagues-submersion”:

La longue houle de Nord-Est énergétique se propage sur les Petites Antilles avec des périodes comprises entre 14 et 20 secondes. Les hauteurs des creux moyens sont de l’ordre de 1m50 à 1m90 sur la côte Atlantique. De part son orientation Nord-Est, l’extrême Nord de la côte Caraïbe est également concerné, avec des périodes d’environ 12 à 15 secondes et des hauteurs de creux moyens de l’ordre de 0m50 à 0m90.

Les périodes de la houle étant assez importantes, les effets ressentis seront :

-Sollicitation du mouillage des bateaux;
– Déferlements de rouleaux sur les côtes exposées;
– Ressac et submersions localisées sur les côtes exposées.

Données observées

Entre 8h et 9h, on a relevé :

– 55 mm aux Salines et à Rivière-Pilote;
– 50 mm au Marin.

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La vigilance jaune pour “vagues et submersion” dans le Nord Basse-Terre maintenue

Ce maintien en vigilance jaune pour vagues-submersion concerne principalement le nord Basse-Terre, de Deshaies jusqu’au Lamentin ainsi que l’Est Grande-Terre de la Pointe des Châteaux à Port-Louis.

Ce maintien en vigilance jaune pour vagues-submersion concerne principalement le nord Basse-Terre, de Deshaies jusqu’au Lamentin ainsi que l’Est Grande-Terre de la Pointe des Châteaux à Port-Louis – 28/11/2024

De puissants rouleaux énergétiques vont impacter toutes les côtes exposées. En cause : une longue houle de nord très énergétique avec des périodes de l’ordre de 18 à 20 secondes.
Des submersions localisées aux zones basses pourront aussi être observées.

Les mouillages des bateaux seront sûrement sollicités. La prudence est donc de mise. Cette situation devrait perdurer jusqu’à demain vendredi 29 novembre, en fin d’après-midi. 

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La Martinique est en vigilance jaune pour fortes pluies, orages et vagues-submersion

Une masse d’air humide et instable s’intalle sur la Martinique. En conséquence, Météo France place la Martinique en vigilance jaune pour fortes pluies, orages et vagues-submersion, ce mercredi après-midi (27 novembre).

Inès Tresident-Ranguin

“Une masse d’air humide et instable gagne la Martinique ce soir dans un flux d’alizés modérés à forts”, annonce Météo France dans le bulletin de ce mercredi 27 novembre.

Les dépressions se succèdent en Atlantique Nord et génèrent une longue houle énergétique de Nord-Est qui se dirige vers les Antilles.

  • Vigilance Jaune “fortes pluies et orages” :

Des averses soutenues parfois localement fortes sont prévues à partir de ce soir et ce durant toute la nuit. Un pic d’activité est attendu en deuxième partie de nuit et demain matin. Le risque perdure jusqu’à la mi-journée et le temps s’améliore nettement ensuite. Des cumuls de l’ordre de 30 à 50 mm en 3 heures sont attendus. Des coups de tonnerre ne sont pas exclus.

  • Vigilance Jaune “vagues-submersion” :

La longue houle de Nord-Est énergétique aborde les Petites Antilles cette nuit avec des périodes comprises entre 16s et 20s. Les hauteurs estimées des creux moyens sont de l’ordre de 1m50 à 1m90 sur la côte Atlantique. De part son orientation Nord-Est, l’extrême Nord de la côte Caraïbe est également concerné, avec des périodes d’environ 12s à 15s et des hauteurs des creux moyens de l’ordre de 0m50 à 0m90.

Les périodes de la houle étant assez importantes, plusieurs effets seront ressentis :

  • la sollicitation du mouillage des bateaux;
  • le déferlements de rouleaux sur les côtes exposées;
  • le ressac et submersions localisées sur les côtes exposées.

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Des députés proposent une loi pour inscrire le droit à l’eau dans la Constitution

Pénuries, réseaux vétustes ou inexistants, qualité défaillante… pour diverses raisons, plusieurs centaines de milliers de Français n’ont pas un accès à l’eau potable. Une problématique qui concerne particulièrement les territoires d’Outre-mer. D’où la proposition de loi transpartisane soumise ce mercredi à l’Assemblée nationale. L’objectif est de faire en sorte que le droit à l’eau et à l’assainissement, un droit humain, soit reconnu par la Constitution.

Nadine Fadel, AFP

Des députés ont présenté, ce mercredi 27 novembre 2024, une proposition de loi transpartisane pour inscrire le droit à l’eau dans la charte de l’environnement et, ainsi, le consacrer comme un droit fondamental dans la Constitution. Le texte comprend un article unique, ainsi rédigé :

Le droit à l’eau potable et à l’assainissement est un droit humain, essentiel à la pleine jouissance de la vie et à l’exercice de tous les droits humains.

Cette proposition de loi constitutionnelle vise “à consacrer le droit à l’eau comme un droit fondamental reconnu en tant que tel par la Constitution“. L’exposé des motifs souligne que :

178 États de toutes les régions du globe ont déjà reconnu le droit à l’eau et à l’assainissement dans des déclarations ou des résolutions internationales (…) Plusieurs États ont déjà reconnu dans leur Constitution le droit à l’eau : la Bolivie, l’Afrique du Sud, le Maroc, l’Égypte, la Slovénie, l’Éthiopie, le Niger, la Colombie, la République démocratique du Congo, l’Uruguay, le Kenya, l’Équateur, etc.

[Il n’est] plus acceptable qu’en France 490.300 personnes n’ont pas accès à une eau potable gérée en toute sécurité et 882.000 personnes n’ont qu’un accès limité à des installations sanitaires.

Gabriel Amard, Député LFI-NFP

Gabriel Amard a, en outre, évoqué les Outre-mer : la Guadeloupe, “où la facture est deux fois plus élevée que dans l’Hexagone, alors que le taux de pauvreté” y est “deux fois supérieur” ; la Guyane, où “15% à 20% de la population n’ont pas accès à l’eau” ; la Réunion, où “un habitant sur deux” ne peut pas boire l’eau du robinet car elle est “impropre à la consommation“.

Les promoteurs du texte espèrent le faire examiner avant la journée mondiale de l’eau, qui aura lieu le 22 mars 2025.
Tous les groupes ont été invités à se joindre à ce texte transpartisan, à l’exception du Rassemblement national (RN).

On connaît les positions du RN, donc il n’y a aucun doute sur le fait que ce n’est pas du tout un sujet prioritaire pour ce parti (…). Quand on est guidé par une seule logique qui est utilitariste et pas humaniste, et bien ça ne peut pas rejoindre la démarche qui est la nôtre aujourd’hui, qui est transpartisane, mais qui a quand même les limites de la déontologie qu’on s’est fixées (…). Ça n’a rien à voir avec les partis, ça a à voir avec une conception que l’on a du monde et des gens.

Hubert Ott, député du Haut-Rhin (Modem).

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ANALYSE. Climat : les utopistes ont toujours raison

Comme prévu, le sommet mondial sur le climat, la COP 29, s’est terminée en Azerbaïdjan dimanche 24 novembre 2024 par un échec retentissant sur un point essentiel, le financement des réparations des dommages causés par le réchauffement climatique. Pourtant, chaque année, l’urgence est déclarée, en pure perte.

Jean-Marc Party

Les pays pauvres devront encore attendre la bonne volonté des plus cyniques des pays riches pour espérer réparer les dégâts causés par l’utilisation des énergies fossiles. Après moultes tractations diplomatiques, la somme de 300 milliards de dollars (285 milliards d’euros) a été retenue comme contribution annuelle des pays dits développés pour alimenter un fonds spécial géré par les Nations unies.

Ces crédits publics et privés sont destinés aux pays les plus pauvres d’Afrique, du Pacifique et de la Caraïbe, qui sont aussi les plus vulnérables aux dérèglements atmosphériques. Ils pourront investir massivement dans les énergies à faible teneur en oxyde de carbone, ou bas carbone, tirées de la mer, des rivières, du soleil, du vent et des déchets verts. Or, il faudrait multiplier par dix pour que les investissements dans ces énergies soient efficaces à long terme. L’échec est donc évident sur ce plan.

Le fonds spécial sera alimenté selon la volonté des États en fonction de leur degré d’influence, de leurs intérêts géopolitiques et de leur volonté de participer à la stabilisation du climat. Les États-Unis et la Chine, les deux premiers pays émetteurs de gaz à effets de serre et donc, les deux premiers responsables des dérèglements climatiques, ne sont pas en pointe sur la question des réparations. C’est un euphémisme.

Pas plus que ne le sont les monarchies pétrolières du golfe arabo-persique. Elles tiennent leur richesse et leur influence de l’exploitation du pétrole et du gaz et refusent obstinément de remettre en cause ce système lucratif pour elles. En outre, leurs dirigeants, des autocrates non élus par leur peuple, sont incapables de comprendre les enjeux du monde moderne.

Pour sa part, l’Union européenne est le premier financeur de ce fonds. Pourtant, elle ne révèle pas le montant qu’elle consacre à cette banque de financement des réparations causées par les dérèglements du climat. Du reste, le président français Emmanuel Macron a été l’un des premiers dirigeants politiques, avec le secrétaire général de l’ONU Antonio Gutteres à soutenir cette idée.

Un projet développé pour la première fois lors de la COP 27 de Charm-el-cheikh en Egypte, en 2022, par la Première ministre de Barbade, Mia Mottley. Elle demandait que cette agence fiscale mondiale mette sur la table 500 milliards de dollars de fonds publics versés par les États les plus riches. Puis, dans un second temps, il conviendrait selon elle de solliciter les entreprises multinationales en sorte de multiplier par dix ce montant.

Mia Mottley a répété son argumentaire à la COP 29, articulé autour du sujet complexe de la justice climatique. Pour elle, il est injuste que les pays pauvres supportent seuls la multiplication des événements météorologiques extrêmes générés par les gaz à effet de serre. Elle estime que la prospérité de l’Occident depuis la Révolution industrielle à partir des années 1800 a été construite sur l’exploitation des ressources naturelles et humaines des territoires dominés. Aussi, les victimes d’un préjudice qu’elles n’ont pas créé, n’ont pas à le réparer.

En dépit du soutien constant du secrétaire général de l’ONU, la Première ministre de Barbade s’est encore heurtée à l’égoïsme des plus riches. Ils ne comprennent pas qu’ils peuvent aider à sauver l’humanité, y compris eux-mêmes, en devenant solidaires de ceux qu’ils continuent de piller. Or, il est constant que les utopistes ont toujours raison.

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Problèmes d’eau en Outre-mer : les élus ultramarins réclament des crédits de l’Etat

Les maires d’Outre-mer veulent des sous pour gérer l’eau ! Le site Internet “Maire Infos”, spécialisé dans l’actualité des élus locaux, s’en fait l’écho. Tous les territoires ultramarins subissent de plus en plus les conséquences de réseaux vétustes et d’un climat qui se réchauffe. Les élus ont profité de leur rencontre le 18 novembre et du Congrès des maires de France 2024, pour demander plus de soutien à l’Etat.

Julien Babel, Nadine Fadel

Le 106ème Congrès des maires et des présidents d’intercommunalité de France s’est achevé hier (jeudi 21 novembre 2024), au parc des expositions de la Porte de Versailles, à Paris. Durant trois jours, les participants ont échangé autour du thème “Les communes… heureusement !“. Cet évènement a été précédé, le 18 novembre, de l’habituelle Rencontre des élus des Outre-mer, au Palais des congrès d’Issy-les-Moulineaux.

À cette occasion, les élus ultramarins ont réclamé de vrais crédits à l’Etat, plutôt que les actuels subsides alloués, pour régler les problèmes d’eau subis par plusieurs territoires.

Le “plan eau DOM” a été lancé en 2016, pour une durée de 10 ans. Il vise, entre autres, à lutter contre les fuites et favoriser la réutilisation de l’eau. Mais, selon les maires d’Outre-mer, ce dispositif ne répond pas suffisamment aux besoins des uns et des autres.

Le gouvernement n’a pas encore répondu à leur demande de crédits.

Les défis sont peu nombreux, mais les enjeux sont “énormes” ; il s’agit de moderniser les réseaux et de gérer les conséquences du réchauffement climatique. La crise de l’eau, en Outre-mer est plurielle : manque de moyens, problèmes d’ingénierie, absence de solutions spécifiques aux différents territoires. Ainsi, une remise à plat de la gestion de la ressource et des infrastructures s’impose. Les maires, en première ligne, ont un ton grave, mais les poches vides.

En Guyane, le niveau des fleuves est au plus bas. Les collectivités doivent distribuer des packs d’eau, qui coûtent sept fois plus chers (14€ au lieu de 2€) dans l’actuel contexte d’inflation, selon le président de l’association des maires de Guyane. Par ailleurs, les fleuves y sont aussi des axes de circulation incontournables ; il faut donc des solutions pour permettre aux enfants d’aller à l’école et aux adultes d’aller au travail.

À Mayotte, environ 30% des personnes ne sont pas raccordées au réseau de distribution de l’eau. La situation, sur place, est encore plus complexe, vu la croissance démographique très soutenue.

Aux Antilles, s’ajoute la vétusté des canalisations et la pollution par les pesticides, comme le Chlordécone.
L’assainissement aussi pose problème. En Guadeloupe, 14 des 18 stations d’épuration sont dysfonctionnelles. Sans parler des installations privées non conformes, qui déversent les eaux usées dans la nature.

Hormis l’insuffisance des moyens, les élus dénoncent aussi l’indifférence de l’Hexagone et une réglementation qui, parfois, les empêche d’apporter des solutions.

L’Office français de la biodiversité (OFB) voudrait sacraliser les budgets de l’eau, patrimoine commun en danger.
Le maire de Basse-Terre, André Atallah, milite pour que “l’eau devienne une grande cause nationale”.

Mais, pas sûr que ce soit une corde sensible pour tout le monde. Pour rappel, depuis le gouvernement Barnier, la “biodiversité” n’apparaît plus dans l’intitulé des responsabilités du ministère de l’Écologie.
Seule réponse du ministre des Outre-mer, François-Noël Buffet, pour le moment : les élus doivent se référer au volet “eau” du Plan national d’adaptation au changement climatique, présenté en octobre et dont les crédits doivent encore être précisés. Les voilà laissés sur leur soif.

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Des averses localement fortes sont attendues, la Martinique reste en vigilance jaune pour fortes pluies et orages

Le niveau de vigilance pour fortes pluies et orages est maintenu en Martinique pour la troisième journée consécutive. Ce jeudi 21 novembre, des averses localement fortes sont attendues, surtout dans le Nord de l’île.

Inès Tresident-Ranguin

Selon Météo France, les conditions météorologiques demeurent propices aux développements de foyers pluvieux et orageux. Les alizés globalement faibles sur notre région rendent ces averses peu mobiles.

En conséquence, le niveau de vigilance pour “fortes pluies et orages” demeure.

Comme attendu, la nuit dernière a été clémente. Ce matin, les larges périodes ensoleillées dominent : les averses sont isolées et d’intensité faible à parfois modérée. À partir de la fin de matinée, des nuages menaçants bourgeonnent sur le relief : ces derniers délivrent des averses localement fortes. Le tonnerre peut gronder par moments. Les cumuls de pluie peuvent atteindre 50 à localement 80 mm en moins de 3 heures.

Ces nouvelles averses se produiront sur des sols déjà saturés et devraient surtout concerner le nord de l’île.

“En fin d’après-midi, l’activité pluvieuse est en forte baisse et c’est une nuit clémente qui est au programme”, rassure le service météorologique.

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À la Grenade, les pluies torrentielles provoquent des millions de dollars de dégâts

Après la dévastation en juillet 2024 suite au passage de l’ouragan Beryl, un cyclone de catégorie 4, la Grenade subit à nouveau des effets climatiques. Une personne est morte dans les pluies torrentielles de novembre 2024 qui ont inondé les Petites Antilles et engendré des dégâts importants sur les infrastructures et dans le secteur agricole.

Caroline Popovic

À la Grenade, la pluie tombe continuellement depuis le 8 novembre 2024. Le centre de météorologie du pays a mesuré 235mm de précipitations en l’espace de quelques jours, c’est du jamais vu dans le pays.

Une enseignante est décédée dans les inondations. Sa voiture a été emportée par des torrents d’eau.

Le gouvernement a dû fermer les écoles parce que plusieurs routes étaient bloquées par des glissements de terre. Il est trop risqué d’ouvrir les salles de classe.

Le réseau routier a été entravé par les éboulements.

Selon le Premier ministre, Dickon Mitchell, la facture préliminaire atteint déjà les millions de dollars.

On doit aider les personnes à nettoyer leurs domiciles. Certaines familles ne peuvent plus rentrer chez elles parce que leurs maisons sont détruites ou construites dans les zones à risque. On doit trouver de l’argent pour réparer les routes, renforcer les ponts et les défenses fluviales et maritimes.

Dickon Mitchell, Premier ministre de la Grenade, Carriacou et Petite-Martinique

Le réseau de distribution d’eau potable est également endommagé. Les canalisations ont été emportées par les éboulements.

Pour les fêtes de fin d’année, les agriculteurs avaient planté des ignames, des groseilles et des giraumons, les ingrédients incontournables des plats traditionnels de Grenade.

Plusieurs planteurs ont tout perdu. Les revenus anticipés pendant les fêtes sont partis avec les pluies. Les équipements d’irrigation et des outils de travail ont également été perdus.

À la Grenade, les habitants n’ont jamais vu de dégâts aussi importants causés par les fortes pluies qui sont de plus en plus persistantes.

Le gouvernement a pris la décision de suspendre les remboursements des prêts bancaires engagés auprès des organisations internationales comme la Banque Mondiale.

Dickon Mitchell, premier ministre de la Grenade, Carriacou et Petite-Martinique

Les finances de l’État doivent être redirigées vers la reconstruction du pays après le passage de l’ouragan Beryl en juillet 2024 et les pluies torrentielles de novembre 2024 qui ne terminent pas.

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