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C’est une grosse rafale de vent vers 9h ce vendredi matin (2 juillet 2021) qui a provoqué des dégâts dans les quartiers Humbert, Cadette ou encore de la Baie des Mulets, sur la commune du Vauclin, au sud-est de la Martinique. Les effets de l’ouragan Elsa situé au sud-est de l’arc antillais (entre Barbade et Sain-Vincent). 

Selon le responsable sécurité de la ville, les équipes ont relevé des dégâts plus ou moins graves. 

À hauteur de Placide, nous avons un poteau téléphonique qui risque de chuté puisqu’il tenu uniquement par les fils. Il entrave en partie la chaussée de la route de Placide. Les petites voitures peuvent encore circuler, mais pas les gros engins. 

À Humbert également, un poteau électrique menace de tomber sur la voie.

À Cadette, des arbres sont tombés, mais c’est bon, la chaussée a été dégagée par les services et les habitants qui ont collaboré.

Tony Davidas, chargé de sécurité à la ville du Vauclin et 7e adjoint

Mais le plus grave est cette toiture d’un cabanon de pêcheur quartier Baie des Mulets qui a été partiellement arrachée. Elle a provoqué des dégâts sur la maison d’un riverain. 

Les pompiers sont sur place afin qu’ils ressentent les éventuels autres dégâts sur ce quartier qui a eu d’autres petits dégâts comme des arbres couchés. 

Depuis 8h ce vendredi matin, le dispositif de sécurité PCS, Plan Communale de Sauvegarde est en place en mairie. Les services de police et les personnels d’astreinte sont sur le terrain.

C’est une dépression située au-delà des 40 N de latitude des côtes de la Martinique qui génère “une longue houle de Nord en Atlantique et sur les Grandes Antilles. Cette houle progresse vers le Sud et les premiers trains atteignent la Martinique en fin de nuit, virant au Nord-Ouest en Caraïbe“.

La situation devrait évoluer au cours des prochaines heures. Ainsi, Météo France Martinique place l’île en vigilance jaune pour mer dangereuse à la côte. 

Prévision : 

La mer se creuse en cours de matinée du mercredi 17 mars 2021.

À la mi-journée, la longue houle énergétique de Nord-Ouest engendre un fort ressac sur les plages exposées de la côte Caraïbe, avec des vagues de 0m40 à 0m60 et des périodes de 14 à 16 secondes. En soirée, les creux sont autour de 0m70.

En Atlantique, les creux moyens autour de 2m restent en dessous des seuils de vigilance, mais de bons rouleaux sont toutefois observés à la côte.

 

Selon Météo France, la fin de l’évènement est prévue pour vendredi 19 mars 2021. 

Les promeneurs de ce samedi 19 septembre 2020 n’ont pas pu éviter le nouveau paysage de la plage du bourg de Schoelcher. En plus des algues sargasses qui jonchent le sable, une forte houle provoque des rouleaux sur le littoral.

Le mot houle correspond à des trains de vagues qui généralement sont espacées de temps assez important, 12 à 14 secondes, voire plus.

Quand ce sont des vagues levées par le vent, on n’appelle pas ça de la houle et c’est séparé de 5 à 7 secondes.

Et c’est pour ça qu’on parle de longue houle, parce que les périodes sont longues.

Jean-Noël Degrace, Météo France Martinique

 

La houle et la présence des algues sont des effets directement liés au passage du phénomène météorologique Teddy dans le bassin Atlantique. 

 

En Martinique, s’est surtout jeudi que c’est bien monté. Ça a dépassé les 3 mètres de moyenne et quelques vagues à plus de 5 mètres.

Hier, c’est un petit peu baissé puisque le phénomène s’éloigne au nord.

Par compte ça fait tourner la houle au nord. Elle est nord-est ce qui est classique pour la façade Atlantique et là progressivement elle va venir du Nord.

Donc même si elle est moins forte ça peut être un peu plus problématique. Ça peut passer dans le canal de la Dominique et revenir sur les côtes du nord caraïbe vers le Prêcheur et Le Carbet, mais rien de trop important sinon on aurait été en vigilance.

Selon les prévisions des météorologues, la houle de nord devrait perdurer le temps du week-end. Puis la mer devrait redevenir un peu plus calme d’ici la semaine prochaine.

Arthur, Kyle ou encore Wilfried, la liste de noms de tempêtes de l’Atlantique pour 2020 comptait, comme chaque année 21 noms, en fonction des lettres de l’alphabet. Sauf que voilà, les phénomènes se succèdent et l’ensemble des noms de la liste prédéfinie a été épuisé.

 

2005, l’année des records

Cela ne s’était produit qu’une seule fois depuis 1950, en 2005. Et cette année-là, “Wilma” dernier nom de la liste, était née à la mi-octobre. Six autres phénomènes ont été baptisés par la suite. 

Par ailleurs, cette année-là, quatre ouragans de catégorie 5 ont été observés, “Émily”, “Rita”,  “Wilma” et surtout “Katrina” qui a fait énormément de dégâts à la Nouvelle-Orléans (Louisiane) aux États-Unis.

Mais attention, malgré le nombre de phénomènes, les prévisionnistes ne parlent pas de saison (entre juin et novembre) active. 

 

En termes de cyclone, la saison n’est pas si active que ça. On a un indice qui mesure l’activité cyclonique en intégrant la force des ouragans et leur durée.

Là on est un petit peu au-dessus de la moyenne, mais ce n’est pas hyperactif non plus. Il y a eu beaucoup de petites tempêtes qui n’ont pas duré beaucoup et qui n’ont pas eu des vents forts non plus.

Jean-Noël Degrace Météo France Martinique

Comme le prévoit la procédure, c’est l’alphabet grec qui est utilisé pour les autres cyclones à naître. Et les phénomènes “Alpha” et “Beta” ont d’ores et déjà été baptisés, dès ce samedi 19 septembre 2020. 

C’est prévu comme ça, il y a un plan opérationnel pour les ouragans dans la région sous l’égide de l’organisation mondiale de la météo qui est la branche de l’ONU qui s’occupe de la météo. 

Tous les pays de la zone, du Canada au Venezuela en passant par les îles de la Caraïbe, qui tous les ans valident ce plan.

Et dans ce plan, il est écrit que quand la liste est terminée on prend l’alphabet grec. 

Here are the Greek names for the 2020 Atlantic Hurricane Season for reference. pic.twitter.com/YsrpliN9fF

— National Hurricane Center (@NHC_Atlantic) September 18, 2020

13 tempêtes nommées par an en moyenne

Ces listes de noms prédéfinies, tenues à jour par un comité de l’Organisation météorologique mondiale, se répètent tous les six ans. Cependant, lorsqu’un ouragan ou une tempête est considéré comme destructeur et/ou mortel, le comité vote pour retirer l’utilisation de son nom. 

Ainsi, depuis 1989, le nom “Hugo” a été retiré de la liste tout comme “Irma” et “Maria” depuis 2017.